Essai de valorisation des hackles indiens

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  • Ce sujet contient 13 réponses, 6 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Cornélius16, le il y a 3 années et 7 mois.
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    • #22463
      Casa
      administrateur
      • 6,180
      Les hackles de cou de coqs indiens ont faible réputation. Ils ont une forme triangulaire, ce qui fait que seule une toute petite partie de la plume est utilisable pour tourner un hackle de manière classique. Souvent, sur un cou, il y a très peu de hackles de petite tailles. Donc, ils ont souvent mauvaise réputation, car majoritairement trop grands pour des montages araignes classiques. Nombreux parmi nous leur réservons donc le sort de fournir des barbes pour simuler des cerques d’éphémères. De plus, les barbes sont souvent assez souples…bref, rien pour vraiment plaire.

      D’ailleurs, quand je me suis mis au fly tying, tout le petits vieux de mon club  me disaient: “commence avec des hackles indiens, ensuite, tu sauras tout faire avec des hackles de cous de coqs génétiques de bonne qualité”.

      Cette phrase voulait tout dire, sur la mauvaise presse de ces cous et hackles.

      Cependant, ils ont souvent une brillance et des coloris et patterns naturels exceptionnels! J’en parlais d’ailleurs dans mon article sur les cous de coqs.

      Davie McPhail – un maître – présente d’ailleurs un de ses modèles préférés, monté avec de tels hackles de coqs indiens (ici, à partir de 8:23 minutes de video).

      Donc, j’essaye de valoriser ces hackles. J’ai pris le prétexte de la fiche de montage de la Branko killer de Pierrot, et le montage “mirage” mis au point par Agostino Roncallo. J’ai pris également le thème du nouvel échange de mouche (inscrivez vous, participez!!!) , à savoir le montage dit “paraloop”.

       

      Les fibres des hackles du cou de coq indien (teint en mauve) que j’ai utilisé pour illustrer ce nouvel échange ont une brillance magnifique. Par contre, j’ai majoritairement des hackles de grande taille. Comme l’Ami Pierrot nous expliquait que la Bronko Killer était une grande mouche, j’ai considéré l’ensemble de ces paramètres et informations.

       

      De mon imagination tordue est donc née ce matin cette mouche. Un corps façon “mirage” mais fait avec un hackle, une aile en montage parachute. Entre les deux, un simple thorax en dubbing. Je ne l’ai pas testée….mais j’y crois vraiment!!! Je trouve cette mouche magnifique, pour tout vous dire…..

      Je l’ai montée sur un hameçon caddis No. 16 fort de fer, et elle flotte très bien (en verre d’eau). Comme c’est un essai, j’ai utilisé un hameçon avec ardillon. Je supprimerai celui-ci lors des essais en rivière.

       

      Branko killer paraloop mouche fly tying eclosion coq i,ndien hackle 2 (Copy)Branko killer paraloop mouche fly tying eclosion coq i,ndien hackle 1 (Copy)

       

       

      Vous en pensez quoi, vous?

       

       

       

       

       

      • Ce sujet a été modifié le il y a 3 années et 7 mois par Casa.
      • Ce sujet a été modifié le il y a 3 années et 7 mois par Casa.
      • Ce sujet a été modifié le il y a 3 années et 5 mois par pierrotlepecheur.

      "Respire, sens la pluie. C'est de l'eau. Dans ta vie tu auras beaucoup de raisons d'être heureuse, et l'une d'elle s'appelle l'eau, une autre le vent, une autre le soleil qui arrive toujours comme une récompense après la pluie."
      L. Sepulveda
      Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler

    • #22469
      Lapoisse
      Participant
      • 1,779

      Intéressant, donc à tester

      un peu grand peut-être le hackle

      “Faire les choses avec sérieux, mais ne pas se prendre au sérieux.”

    • #22470
      Casa
      administrateur
      administrateur
      • 6,180

      un peu grand peut-être le hackle

      Lequel Lapoisse, celui pour le corps, ou celui pour l’aile?

      "Respire, sens la pluie. C'est de l'eau. Dans ta vie tu auras beaucoup de raisons d'être heureuse, et l'une d'elle s'appelle l'eau, une autre le vent, une autre le soleil qui arrive toujours comme une récompense après la pluie."
      L. Sepulveda
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    • #22472
      NergaL
      Participant
      • 503

      hi

      oui beaucoup trop grand ;-) je parle du hackle. Le thorax mériterait aussi d’être un peu moins fourni (l’allure générale de la mouche, sylphide et transparente)

      ce que tu peux essayer, c’est d’intégrer un sac alaire, que tu rabattras en toute dernière opération. Selon la largeur de cette bande, et la façon dont ça va “coucher” les ailes, tu seras entre un spent et un imago. La longueur des fibres ne sera plus alors un problème.

      les sous indiens c’est bien aussi pour les cerques (souples), les ailes (brillantes ou plus ternes) voire les pattes (juste un ou deux tours), super souples et attractives.

      et on n’oublie pas les noyées, les streamers…

      plus utiles/subtils ce que l’on pourrait croire finalement :good:

      ++

      • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 7 mois par NergaL. Raison: orthographe délétère

      Quand je me regarde je me désole, quand je me compare, je me console (Talleyrand)

    • #22475
      Lapoisse
      Participant
      • 1,779

      de l’aile

      “Faire les choses avec sérieux, mais ne pas se prendre au sérieux.”

    • #22477
      Casa
      administrateur
      administrateur
      • 6,180

      les sous indiens

       

      Tu parles des roupies? B-)

      "Respire, sens la pluie. C'est de l'eau. Dans ta vie tu auras beaucoup de raisons d'être heureuse, et l'une d'elle s'appelle l'eau, une autre le vent, une autre le soleil qui arrive toujours comme une récompense après la pluie."
      L. Sepulveda
      Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler

    • #22479
      NergaL
      Participant
      • 503

      ouille

      non il n’y a pas de sous-hommes :negative:

      quant aux sansonnets, jamais essayé de monter avec :whistle:

      ++

      • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 7 mois par NergaL.

      Quand je me regarde je me désole, quand je me compare, je me console (Talleyrand)

    • #22482
      Casa
      administrateur
      administrateur
      • 6,180

      Je parlais des sous, de la monnaie ?

      "Respire, sens la pluie. C'est de l'eau. Dans ta vie tu auras beaucoup de raisons d'être heureuse, et l'une d'elle s'appelle l'eau, une autre le vent, une autre le soleil qui arrive toujours comme une récompense après la pluie."
      L. Sepulveda
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    • #22483
      NergaL
      Participant
      • 503

      j’avais bien compris :bye: , mais sur l’instant, pas eu le moindre “jeu de mot” qui venait…

      et hop, un coup de roupie de sansonnet :bye:

      ++

      Quand je me regarde je me désole, quand je me compare, je me console (Talleyrand)

    • #22484
      pierrotlepecheur
      administrateur
      • 6,059

      hi oui beaucoup trop grand ;-) je parle du hackle. Le thorax mériterait aussi d’être un peu moins fourni (l’allure générale de la mouche, sylphide et transparente) ce que tu peux essayer, c’est d’intégrer un sac alaire, que tu rabattras en toute dernière opération. Selon la largeur de cette bande, et la façon dont ça va “coucher” les ailes, tu seras entre un spent et un imago. La longueur des fibres ne sera plus alors un problème. les sous indiens c’est bien aussi pour les cerques (souples), les ailes (brillantes ou plus ternes) voire les pattes (juste un ou deux tours), super souples et attractives. et on n’oublie pas les noyées, les streamers… plus utiles/subtils ce que l’on pourrait croire finalement :good: ++

      Très bon sujet, Casa  :good:

      D’accord avec toi, Nergal, pour l’utilisation des cous (pas sous ?) indiens pour faire des cerques.

      Par contre, je trouve les barbes bien trop rigides pour les mouches noyées et les streamers pour lesquels, à mon sens, il convient d’utiliser des barbes très souples qui, au contact de l’eau, sont censées augmenter l’attractivité.

      • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 7 mois par pierrotlepecheur.

      A la fin, toutes choses viennent se fondre en une seule, et au milieu coule une rivière. La rivière a creusé son lit au moment du grand déluge, elle recouvre les rochers d'un élan surgi de l'origine des temps. Sur certains des rochers, il y a la trace laissée par les gouttes d'une pluie immémoriale. Sous les rochers, il y a les paroles, parfois les paroles sont l'émanation des rochers eux-mêmes.
      Je suis hanté par les eaux (Norman Maclean)

    • #22487
      NergaL
      Participant
      • 503

      la question de la “relative” souplesse des cous indiens, concernant la pêche en noyées, est effectivement fortement nuançable.  De mon point de vue, on ne peut se passer d’avoir des montages, faits avec des cous indiens, des plumes de poules et des hackles mous.

      Pour pratiquer cette pêche quasi exclusivement sur les ombres en automne/hiver, il me semble indispensable, notamment en automne, d’avoir des plumes rigides, lorsque les poissons se tiennent dans les plus forts courants (eau par encore totalement redescendue en température). Avec des fibres trop souples et molles, les mouches ne deviennent plus pêchantes, surtout celles évoluant au ras du fond.

      C’est probablement la même chose sur les truites au printemps. J’aime avoir des modèles de constructions identiques, mais différents dans leur rigidité/opacité/densité. Des modèles proches mais aux caractéristiques distinctes, qui permettent de faire des différences, parfois plus que notables.

      ++

      Quand je me regarde je me désole, quand je me compare, je me console (Talleyrand)

    • #22720
      Gégé
      Participant
      • 912

      salut

      je possède une collection de cous indiens des années 80!!!parfaitement conservé et en grande partie en provenance de la maison ragot ( a l’époque) et je vous assure qu’ils ont peu de points communs avec ce que le marketing actuel nous propose  en matière de cous  pas cher.

      pour moi ils ne sont pas a négliger,loin de la! et même pour le montage de mouches sèches ,dans ce cas une certaines souplesse des fibres est même a privilégié  si ont ne pèche pas sur un torrent. je pense que comme pour les noyées,et je rejoint totalement Nergal, eaux calmes :fibre souples et eaux rapides; fibres raides.et la je parle de mouches sèches,entendons nous bien. :yes:

      je ne vois pas l’intérêt de monter des fibres raides sur un modèle qui doit flotter dans la pellicule de l’eau,comme c’est souvent le cas maintenant.

      autre avantage est une gamme de couleur très étendue aussi, et la possibilité de les teinté  soi même,ce qui n’est guère compliqué.

      quand a leur prix ils ne doivent pas dépasser 15/20 euros en général. autre chose,ils sont souvent vendu dans des pochettes plastique,n’hésiter pas a les sortir et les plié pour voir leur qualité, ont achète pas des chaussures sans les essayer, un cou non plus

      et si le vendeur ne veut pas sortir le cou, changer de vendeur!!

      "connaitre est louable, transmettre est sans égal"
      GéGé

    • #22721
      pierrotlepecheur
      administrateur
      • 6,059

      Bien d’accord avec toi, Norman, je pense que les cous de coq indiens se sont dévalorisés au yeux des pêcheurs, non pas vis à vis de ce qu’on peut en faire mais de la qualité affligeante de ce qui est proposé maintenant dans le commerce.

      Après, et en comparaison des mouches qui se montaient dans les années 60/80, nous allons vers des imitations de petite taille, pour lesquelles l’emploi des cous indiens est impossible.

      Tendance actuelle, réel “besoin” des poissons ?

      C’est une question que je me pose souvent, lorsque rien ne marche au moment d’éclosions d’éphémères de petite taille, et qu’une bonne grosse mouche est gobée goulument …

      A la fin, toutes choses viennent se fondre en une seule, et au milieu coule une rivière. La rivière a creusé son lit au moment du grand déluge, elle recouvre les rochers d'un élan surgi de l'origine des temps. Sur certains des rochers, il y a la trace laissée par les gouttes d'une pluie immémoriale. Sous les rochers, il y a les paroles, parfois les paroles sont l'émanation des rochers eux-mêmes.
      Je suis hanté par les eaux (Norman Maclean)

    • #22841
      Cornélius16
      Participant
      • 601

      Daccord avec Pierrot, très bon sujet. Nous avons tous des cous de coqs indiens qui trainent dans des fonds de boites.  Alors qu’en faire ? Finalement ton sujet me donne envie de les ressortir, et de faire quelques mouches avec.

      Quand à la mouche que tu nous exposes, je me garderai bien de critiquer, car il y a longtemps que j’ai constaté qu’une des mouches de mes boites, qui prenait le plus de poissons, était une mouche ratée et laide, la fameuse “Achigfly” dont j’ai finalement fait la fiche. Elle est laide, mais laides, plus laides que les premières mouches énormes que je montais à mes débuts, les ailes sont disproportionnées, trop longues, le corps est simpliste, je ne parle pas de la tête,   parfois, j’en ais honte,  bref,  une horreur….   mais elle prend.

      J’en suis arrivé à en monter, actuellement, pour un de mes compagnons de pêche, qui a découvert son efficacité sur les black-bass,  mais aussi sur les rotengles, et chevesnes.  Il ne peut plus s’en passer.  Comme quoi !

      Ce sont les poissons qui jugerons.

      Il faut l’utiliser sur un large pannel d’espèces, et, ainsi, on a souvent de très bonnes surprises sur une espèce à laquelle, on n’avait pas pensé.

      Ta mouche est peut être la future vedette, et mouche mondiale incontournable pour pêcher l’aspe, la muge capiton, ou autres suffies…  Vas donc savoir.  Les voix du Seigneur sont impénétrables…!

      La pêche n’est pas une science exacte, et c’est très bien comme ça.     Finalement, nul besoin de se torturer à rechercher les rares poils de souris roses hermaphrodites d’Afrique du Sud,  pour réaliser une super mouche au poser lascif, et délicat,  d’Arièle Dombasle.   Il ne manquerait plus qu’on soit obligé de se mettre aux mathématiques quantiques pour simplement… pêcher

      • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 7 mois par Cornélius16.
      • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 7 mois par Cornélius16.

      Le meilleur moment de l'amour, c'est quand on monte l'escalier. G. Clémenceau.

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