Le “MAGIC CDC” au banc d’essai

Bien reçus les CDC !!

J’ai monté une mix-aile, mais je me suis dit, étant donné qu’il y a une plume de coq, que c’est peut-être pas terrible pour vérifier l'insubmersibilité du CDC !!

Du coup j’ai fait un cul de canard avec deux plumes !!

Avec ce CDC, j’ai pris une douzaine de blageons et deux chevaines !!

La mouche, après avoir été dans la gueule du poisson, est bonne à laver (normal). Là, elle n’est plus insubmersible, mais après un séchage très rapide à l’aide d’un papier absorbant, c’est reparti comme en 14 !!

J’ai pêché toute la matinée avec la même mouche, ce que je n’avais jamais fait avec un cul de canard.

D’habitude je change mon CDC à chaque fois que je prends un poisson !!

Donc j’adhère à fond sur ces plumes, Bravo !!

Voilà mon impression, maintenant à voir ce que les autres en pensent !!

Test des CDC Vesuna concluant !
Après une bonne heure en nymphe au fil sans toucher un seul poisson, arrivant sur une portion que j’aime bien pêcher en sèche, je décide de monter une des mouches en CDC Vesuna.

Très bonne flottabilité, elle permet des arrachés posés sans faux lancer pour la pêche en eau rapide. Je plaçais beaucoup d’espoir dans cette mouche mais malheureusement, à vouloir pêcher trop près des obstacles, on accroche !

N’ayant plus de mouche à corps rouge, je passe à une autre…

Pareil, très bonne flottabilité, tout comme la première… Je pêche des petits frisotis.

La mouche est bien engamée et si ce n’avait pas été pour le test, j’aurai coupé le fil pour laisser la truite se débarrasser toute seule de l’hameçon…

Comme d’habitude pour les CDC, je trempe la mouche dans l’eau, et je fais quelques faux lancers pour la sécher !

Second poisson à l’épuisette ! Bien bagarreur mais bien pris sur le bord de la gueule !

Là, après la remise à l’eau, direct quelques faux lancers et test de flottabilité ! C’est parfait ! Elle flotte aussi bien qu’au départ et toujours bien visible sur l’eau dans ces petits remous.

.

Un troisième poisson montera sur ma mouche, mais un ferrage un peu trop appuyé aura raison du 10/100 peut être affaibli par les deux prises précédentes ! Dommage mais toujours trois poissons avec le même CDC !

N’ayant plus d’éphémère en 16 montés en CDC Vesuna, je teste un sedge !

Avec lui, beaucoup moins de succès mais il flotte très bien et malgré les nombreux passages sous l’eau en fin de course ou dans les petits courants, il flotte toujours très bien !

Fin de partie ! Je range le sedge et je le testerai sur un coup du soir ou ils seront sur l’eau !

Conclusion : Le CDC Vésuna flotte très bien, sans graissage et malgré les prises, il retrouve son état d’origine avec juste quelques faux lancers pour le sécher !

Pendant toute la durée de ce test, les mouches ne seront pas passées par l’amadou, sopalin ou graisse !

On peut enchainer les prises avec la même mouche ! Pas de temps perdu à nettoyer, sécher, graisser. A condition, bien sur, de refaire parfois son nœud d'attache…

Hello,

Retour sur ce cdc après avoir testé celui-ci sur l’Aude vendredi et samedi et d’en avoir reparlé avec l’ami Yannick (Rivière) un moment. Je le rappellerai d’ailleurs car j’ai eu droit à quelques autres infos sur de futurs produits qui vont être particulièrement intéressants. Mais je préfère avoir son aval pour en parler, une bonne idée pouvant être vite piquée ! D’ailleurs nous avons eu un coup de fil du “créateur” du traitement pour le cdc. Un marchand tchèque a déjà piqué le nom “magic cdc" !

Bref revenons en au sujet !

Moi qui était assez sceptique, et qui suis têtu, je n’avais pas été plus que ça convaincu par le test du verre d’eau qui m’avait été proposé de visu (bien que visuellement impressionnant de voir une mouche en cdc plongée plusieurs seconde dans l’eau et remontée comme si de rien n’était).

J’ai donc commencé par jouer avec mon sedge cdc en 14 (voir photo plus haut dans le fil) bien fourni dans un courant assez moyen. Au bout d’une trentaine de minutes à peigner l’eau et à volontairement laisser ma mouche traîner derrière moi dans le courant j’ai ressorti ma mouche comme ceci (photo prise vraiment dans les secondes où la mouche est sortie de l’eau, en la tractant dans l’eau et sans sécher :

Premier constat très positif, la mouche n’est quasiment pas imbibée. Voire pas du tout. Un faux lancer et elle était sèche. Malheureusement pas de poisson pour venir la gober et voir ce qui m’intéressait le plus, à savoir l’état de la mouche après passage en gueule…

Je poursuis les tests (il faut dire qu’on venait de prendre un petit lâché d’eau et que l’activité était nulle, autant bosser le lancer) avec cette fois le cdc en 14 style compara avec lequel je peigne des veines biens plus puissantes où habituellement je n’aurais pas mis une mouche de ce type mais plutôt un parachute, une compara en chevreuil ou une mouche en coq.

Type de veines :

Même constat que précédemment, la mouche ressort nickel. Je m’amuse à

balancer une mouche en cdc “classique”, au bout de 5 minutes il me faut la sécher…

Déjà ça commence à me faire bien changer d’avis sur ce qui jusque là restait pour moi un énième truc commercial pour nous refourguer du matos à acheter…

Je suis presque convaincu il faut donc maintenant attraper un ou plusieurs poissons pour l’être définitivement…

Il me faut attendre la fin de journée où, une fois les niveaux stabilisés, deux premiers gobages attirent mon oeil, des ombres. Je vire mon streamer de 10cm, rajoute une pré-pointe en 16° et une pointe en 12°. J'attache mon petit voilier corps marron en 18 (qui me parait correspondre à l’éventuel menu du jour)… et là ça se passe trop bien. Premier lancer, bingo !

C’est pas gros mais la mouche est complètement aspirée, elle ressort dans cet état :

Histoire de vraiment pousser le test je décide de ne pas ni sécher au mouchoir, ni souffler dessus. Mais je fais juste quelques aller-retours rapides avec une longueur de fil pour sécher la mouche (ce qui si vous avez essayer ne change pas grand chose à un cdc “classique” une fois qu’il a passé quelques secondes dans le bec d’un poisson). Et à ma grande stupéfaction, ma mouche ressort de ce traitement (qui dure quelques secondes) dans l’état suivant :

Bref elle pêche de suite ! Pour le coup je suis très très impressionné !! Là, le “magic cdc” porte son nom !

Je relance donc immédiatement sur la zone où j’ai vu le second gobage…

Il me faut cette fois deux passages pour faire un poisson du même acabit que le précédent, la mouche :

Et quelques faux lancers plus tard (il en faudra un peu plus cette fois, bref 10 secondes de perdues…)

C’est reparti !

Bon, là autant vous dire que je suis convaincu !

Le coup du soir approchant je donne une mouche à mon frère de pêche, débutant à la mouche – qui lance comme un pataras – s’il ne la laisse pas dans un arbre, ça va être intéressant car il lance très mal (m’en fous il me lira pas ) La mouche va donc subir un peu, je lui explique que pour la sécher il faudra qu’il fouette quelques secondes très rapidement. Il fera trois ombrets coup sur coup. Je ferais également trois poissons, le tout quasi à la nuit noire. Il fallait vraiment enchaîner pour faire un maximum de lancers et tenter le plus de poissons possible.

L’intérêt de ce cul de canard se montrera dans le sens où en quelques secondes la mouche est pêchante. S’il m’avait fallu, avec mes cdc habituels, sécher la mouche à l’élastique ou au papier absorbant, j’aurai perdu au moins 30 secondes à chaque fois, voire plus. Et j’aurai probablement attrapé un ou deux poissons de moins (l’activité s’étant vraiment affolée à la nuit noire).

Bref là je suis bien convaincu, ce produit est très intéressant et apporte un vrai plus en action de pêche…

Néanmoins sur le dernier poisson (3 poissons pris sur la même mouche en 5-6 minutes) il me faudra en plus des coups de fouet sortir mon mouchoir pour remettre la mouche complètement en état. Par contre, au lieu des 20-40 secondes habituelles, en 5 secondes c’est reparti…

Le lendemain, après une intense journée d’apprentissage avec Yannick, j'aurais une nouvelle opportunité en sèche en fin de journée. J’enchaîne 5 poissons truites et ombres confondus sur une petite demi-heure d’activité (avant que malheureusement un nouveau lâché d’eau cale tout ce beau monde).

je remet ma mouche en piste à chaque fois en l’essuyant sur mon t-shirt, et ça pêche !

Si j’avais fait la même avec du cdc classique je suis à peu près sur que j’aurais du sortir mon mouchoir voire changer de mouche au bout de 2-3 poissons pour gagner du temps (au lieu de la sécher).

Là je suis définitivement convaincu !

Je re-testerai encore ces mouches, notamment sous la pluie. Ça m’intéresse de voir comment elles réagiront à une pluie forte. Car si comme moi vous vous êtes retrouvé un jour sous une pluie forte avec des gobages de partout et uniquement des sèches en cdc qui coulaient au bout de 2 secondes car imbibées, et bien, ça "fout les glandes" !

Je re-testerai également sur une journée avec beaucoup de poissons dehors, pour voir comment le traitement réagi après 10-20-30 prises. Car pour l’instant, quid de la durée de vie du traitement sur les plumes ? Le seul constat que j’ai fait, c’est qu’il m’a fallu quelques secondes de plus pour sécher la mouche au bout de 5 poissons à la file.

Bilan : j’achèterai en toute confiance quelques pochettes de ce produit. D’abord parce que les plumes étaient de très bonne qualité (et ça il faut le dire aussi). Et ensuite car j’y ai vraiment trouvé un intérêt et un vrai plus pour la pêche !

Le gain de temps est vraiment important et selon les moments de pêche (comme pour mon coup du soir tardif) plus que "rentable".

La mouche retrouve son aspect très vite, quelques secondes dans le mouchoir et hop (contrairement à un cdc “normal” avec lequel je peux enchainer les prises mais qui demande de 30 secondes à plus d’1 minutes de séchage selon justement l’enchainement des prises et qui finit par avoir grand mal à flotter). Le mouchoir (ou l’élastique) restant je pense la meilleure solution pour aller vite.

Affaire à suivre donc mais si j’étais sceptique, je le suis plus du tout !

Merci encore à Pierrot pour l’initiative (et Yannick te rends ton bonjour !)

J’ai testé les mouches ci-dessous en deux temps.

En statique d’abord, dans un vivier à vif, sans vif mais avec un aérateur pour perturber la surface : de 14h00 à 18h00, toutes les mouches testées (une moitié de celles ci-dessus) sont restées en surface !

Ensuite, je suis allé testé le reste des mouches dans un moulin possédé par des amis le long de la Sarthe… et dans lequel je teste souvent mon matériel pour être tranquille !

.
Ce moulin m’a permis en particulier de tester les mouches sur l’amenée d’eau calme, puis sur le déversoir, donc avec du courant et des remous!

Pas un chevesne n’ayant daigné participer, difficile de conclure à la tenue de la mouche à l’issue d’une prise.

Les ablettes montaient sur les mouches mais je pense avoir ferré plus de coup de queue que de réels mouchages !

En revanche, question flottabilité, quelle que soit la veine d’eau, il n’y a rien à dire, cela flotte très bien, voire très très bien par rapport aux mêmes mouches mais montées avec des CDC non traités.

Les essais sont terminés, mais le 8 juillet , je suis sur un no-kill en Normandie et là, je sais qu’il y a du poisson… qui mouche. Je pourrai alors faire une étude in situ avec des partenaires coopératifs !

J'ai choisi de faire cet essai sur ma rivière de cœur, la grande NIVE (64).

Concernant la mouche à tester, je suis parti sur du très classique : un voilier avec un corps en quill.

Ci-dessous, une photo prise au début de la journée de pêche

Pendant environ 2 heures, en l'absence d'activité de surface, j'ai pêché l'eau en alternant des lisses et des petits courants et j'ai vraiment été scotché par le fait de n'avoir jamais eu besoin de sécher cette mouche.

Puis, un joli gobage est survenu et m'a permis de pouvoir ferrer une jolie fario d'une trentaine de cm. Ci-dessous, voici la mouche prise en photo après avoir décroché le poisson.

Vous noterez que le cdc a été bien "mâchouillée" dans la mesure où le quill commence à être abimé.

J'ai procédé à un rapide séchage de la mouche avec ma pince à amadou et elle s'est remise à flotter comme si elle sortait de la boite.

J'ai continué ensuite à "pêcher l'eau" pendant environ 2 heures, et toujours avec la même mouche.

En ce qui me concerne, le résultat est donc vraiment probant !

Je prévoie de continuer à tester ces plumes avec d'autres modèles, lors d'une prochaine sortie sur l'Aude.

Quelques sedges à gauche, et à droite, mon montage mixte favori, hackle + cdc

Je dois avouer que les premiers essais comparatifs avec les mêmes mouches que ci-dessus, montées en CDC sauvage m’avaient laissé dubitatif.

Les 2 sedges CDC montés avec et sans VESUNA ont résisté à 5 ou 6 immersions forcées dans un bol avant de sombrer, dès-lors qu’il n’y avait plus de bulle d’air  visible entre les fibres. Un test rapide sur l’Albarine  partagé avec  Jean-Philippe du Forum ne nous avait pas convaincu ni l’un, ni l’autre.

Hier, j’ai pu éprouver mon second sedge sur des eaux torrentueuses en montagne. Et à ma grande surprise, j’ai obtenu une très bonne flottaison, même après une dizaine de prises, entrecoupées d’un rinçage, puis d’un séchage à l’élastique pour ne pas altérer la plume.

Je ne sais vraiment pas expliquer les écarts de comportement de la plume VESUNA entre les différents essais.

Cependant, pour ma pratique et en me fiant aux commentaires des autres testeurs, je vois un réel intérêt à l’utilisation de cette plume pour les eaux rapides et aussi par temps de pluie avec de petites mouches. Particulièrement pour la pêche de l’ombre en automne où l’on change de mouche sans arrêt avec les doigts mouillés.

En me projetant un peu, un montage mixte avec du cdc classique pourrait produire des émergentes intéressantes