Un immense merci à Fanch56, membre de notre forum.
Il nous propose cette magnifique contribution, dans le but de nous faire connaître en détail sa technique de pêche de prédilection : le Tenkara
Pêcheur japonais
Pêcher Tenkara
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Introduction
« Une canne, une ligne, une mouche ». Si la formule résume bien l’esprit de la technique, la réalité est tout de même un peu plus complexe comme nous allons le voir ci-dessous. Reste que si j’ai choisi de pêcher essentiellement au Tenkara c’est pour :
➤ Pêcher plus léger, en simplifiant au maximum les attributs parfois estimés indispensables à la pratique de la PALM (Moulinets, gilets surchargés, multiplicité des mouches transportées et par conséquent nombre et poids des boites……)
➤ M’exonérer des principaux inconvénients de gestion de la soie. Et cela tombe bien car je suis loin d’être un fin lanceur. Le tenkara ramène le lancer à sa plus simple expression. Mais conserve le plaisir de faire de belles boucles, et la possibilité d’en varier le type en fonction de l’environnement.
➤ Pouvoir, devoir, libéré de certaines contingences matérielles, mieux soigner mon approche et ma lecture de l’eau, toutes deux indispensables au succès d’une pêche à courte distance.
➤ Conserver l’efficacité d’une pêche qui se révèle au moins aussi productive que la PALM moderne.
Vous trouverez ci-dessous quelques éléments issus de recherches effectuées dans le cadre de mon envie de m’approprier la technique. Ainsi que des pratiques que j’ai mises en œuvre à ce jour.
Alors, si le cœur vous en dit ...
Le lancer
Pour pêcher à la mouche avec une canne équipée d’un moulinet, vous devez mettre en œuvre une technique complexe de mouvements dissociés et simultanés.
Tenir la canne d’une main et la soie de l’autre, mettre en mouvement la première, puis gérer la sortie et la rentrée de la seconde. Cela nécessite un apprentissage qui, certes abouti à une gestuelle remarquable que nous aimons tous. Mais il demande du temps et peut rebuter les débutants.
Au tenkara, cet aspect de notre sport est simplifié. Et c’est surement là un de ses avantages notoires. Pour s’y initier, on pêche avec une seule main puisqu’il y a juste à tenir la canne. La ligne est fixe, sa longueur ne varie pas. Ce faisant, vous avez moins de variables à gérer lors de votre lancer. Un lancer droit amont bien exécuté vous permettra de prendre vos premiers poissons en sèche.
Le mouvement est plus court qu’en pêche avec moulinet. La vitesse se doit d’être progressive sans violence. Plus on force, moins cela marche. Le blocage avant s’effectue à 45° par rapport au sol. Et le blocage arrière se fait juste avant d’arriver à la verticale (10h30/11h55… ) soit selon un angle d’un peu moins de 45°.
Suivez bien les conseils du maître….. Cela vous donnera l’occasion d’apprendre au moins deux mots en japonais : un et deux !
➤ La vidéo ci-dessus (comme touts celles qui suivent) peut être sous-titrée en français (voir réglages YT).
Par la suite et pour plus de performances vous pourrez varier la position des blocages en fonction de la distance à laquelle vous voulez poser votre mouche, toujours sans changer l’angle entre les deux. Mais pourrez aussi travailler d’autres types de lancer tel que ceux décrits ci-dessous.
Classique amont mouche inerte :
Lancer "mouche en premier", en maintenant la canne haute. Seule l'imitation touche l'eau. Elle évolue en dérive inerte dans la zone prospectée. La légèreté de la ligne et la longueur de la canne sont déterminantes.
Ancrage ou Tome zuri :
Lancer amont, avec utilisation d'une mouche sèche à hackles "raides". Elle va, une fois posée dans la retourne, s'ancrer dans les contre-courants. Canne haute, seule une petite partie de la pointe est posée sur l'eau.
Slotting :
Lancer aval, avec utilisation d'une mouche Kebari traditionnelle. Sa collerette est composée de hackles mous. Elle peut être lestée dans certains cas. La ligne est posée sous le pêcheur qui l'anime par coulées/tirées pour faire "vivre" l'appât.
Yokobiki :
Lancer travers, pêcheur tourné vers l'aval, ligne posée sur l'eau. Le pêcheur exerce des tirées latérales qui vont faire vivre la mouche dont les hackles souples et mobiles vont s'ouvrir et se refermer en adoptant une nage "méduse".
Posé et dérive
Le poser de la mouche lorsque l’on pêche en sèche peut s’avérer extrêmement précis et discret (et donc efficace).
Pourquoi ? Et bien parce que vous avez l’avantage d’une longueur de canne importante. Ceci vous permet de ne laisser sur l’eau qu’une partie de la ligne, voire que le bas de ligne, voire seulement la mouche. Vous pouvez obtenir des dérives avec un minimum de dragage. Inutile d’en dire plus !!!
La capture du poisson
On touche bien là ce qui pose le plus souvent question à celui qui découvre le Tenkara. Rappelons-nous bien tout d’abord que la finesse et la sensibilité du matériel rendent très agréable les petites prises.
Alors, comment faire sans moulinet ?
En fait le ferrage et la maitrise d’un poisson sont très intuitifs et similaires à n’importe quel type de pêche avec une canne. Ce qui change, c’est que vous ne pourrez pas «mouliner» pour ramener votre prise.
Au tenkara, vous devrez tenir votre canne haute et vous saisir de la ligne. Si celle-ci est plus longue que la canne, on fait des brassées de fil pour approcher le poisson au plus prêt de l’épuisette.
Et rappelez-vous, même si vous avez pris soin de bien choisir votre matériel, vous aurez tout avantage à bien travailler votre prise, en douceur et fermeté, justesse dans la tenue de la canne et des changements de position destinés à contrer le rush.
On peut toujours croiser une grosse mémère qui menace la fragilité du fleuret choisi ce jour là pour un maximum de sensation avec les seuls poissons de moins de 30cm sensés fréquenter le spot. Dans ce cas, il faut mouiller plus que la chemise !
C’est ballot alors qu’il existe du matériel qui vous aurait permis de rester au sec…..
Comme pour toute pêche, la canne doit être choisie en fonction des conditions rencontrées ou supposées et de la taille maximum des prises possibles. En tenkara, comme pour les autres techniques, c’est parfaitement possible, nous allons le voir tout à l’heure…
Les techniques
Si la pêche en mouche noyée est, à l’origine de la pêche au Tenkara, la plus employée, l’évolution des matériels et des techniques permet aujourd’hui avec efficacité la pratique de la sèche, de la nymphe. Certains s’y sont même essayés au streamer…
La rivière Ellé, taillée pour le tenkara ....
Les cannes
Généralités
A l’origine longues et puissantes (et même assez raides) , les cannes Tenkara étaient utilisées par les pêcheurs japonais pour capturer le plus efficacement possible le poisson, source de protéines, moyen de subsistance essentiel. Il fallait, sans le perdre, et dans les meilleurs délais, l’amener sur la rive pour être vidé, préparé et emballé dans des feuilles de bambou, puis rangé dans un panier.
Aujourd’hui le plaisir d’une pêche de loisir respectueuse du poisson et l’avancée des techniques de fabrication nous permettent d’avoir recours à des cannes Tenkara qui seront plus souples et plus sensibles que les cannes à mouche traditionnelles.
L’éventail des possibilités de choix d’une canne tenkara est étendu. Vous prendrez soin de choisir la votre en fonction des conditions de pêche que vous rencontrez le plus souvent : type de rivière, densité de la ripisylve, technique de pêche et taille des poissons convoités. Mais aussi et bien sur, suivant votre sensibilité.
Vous aurez le choix entre des cannes dont la longueur est généralement comprise entre 2.6 et 4.5 mètres pour un encombrement d’environ 55 cm et un poids avoisinant les 80 grammes (il en existe même une qui mesure, repliée, 24 cm… et hop dans le sac à dos !).
Comme vous le voyez, avec le tenkara, on est dans une autre dimension. Car le matériel, une fois monté, peut très facilement se replier et, une fois le changement de poste effectué, être de nouveau déployé en quelques secondes, et prêt à l’emploi.
Ceci permet de passer sans encombre les buissons et autre ronciers habituellement avides de vos bas de lignes et de vos mouches, voire des scions de vos cannes « classiques ».
Vous l’aurez compris, les cannes tenkara sont compactes et ultra légères. Elles seront vos partenaires idéales pour vos randonnées et voyages de pêche.
Si les petits et moyens cours d’eau sont leur terrain de jeux favoris, elles sont très efficaces également en grande rivière à condition d’aiguiser son sens de l’eau et de se rappeler que nos chères mouchetées ne sont pas toujours sous la berge d’en face (combien de fois certaines d’entre elles se sont enfuies à vos pieds…)
Techniquement, les cannes Tenkara sont référencées suivant des caractéristiques simples et très explicites :
Leur longueur est exprimée dans notre système métrique : Une canne 3.60 mesure dépliée ….. 3 mètres et 60 centimètres !
A l’origine, les cannes Tenkara modernes étaient composées essentiellement de 10 brins et leur échelle d’action exprimée en nombre de brins rigides (1er chiffre) proportionnellement au nombre des souples (2eme chiffre).
Exemple : une canne 8:2 comprend dix brins dont les 8 plus gros sont rigides, et les deux plus fins souples.
Aujourd’hui, les matériaux et technologies ont évolués et les cannes ne sont plus forcement en 10 brins. De même les différents carbones disponibles apporteront des nuances d’action dans les cannes que ce système n’exprimera pas. Cela n’a pas empêché de conserver cette échelle d’action très parlante pour les pêcheurs, au moins autant que « action de pointe », « progressive » ou « parabolique »…. Qui deviennent en langue Tenkara : 7:3 ; 6:4 et 5:5 !
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Sur ces bases, vous opterez plutôt pour :
➤ Une canne 8:2 ou 7:3 pour la pêche en nymphe et dès lors que de grosses prisent sont possibles (+ de 35 à 40cm). Elle devrait vous permettre d’être précis dans le lancer et de maitriser proprement et efficacement votre prise.
➤ Une canne 6:4 si vous aimez pêcher aussi bien en nymphe, qu’en noyée ou en sèche. Rappelez-vous que le changement de ligne se fait très rapidement.Ceci vous permet de varier les plaisirs et de vous adapter sans complications aux conditions de pêche.
➤ Une canne 5:5 plus adaptée aux pêches en noyée et sèche car l’animation sera en conséquence moins violente et plus attractive. Vous pourrez pêcher fin et avoir de supers sensations avec des petits poissons
La société Tenkara Pyrénées propose dans son catalogue, pour chacune des cannes diffusées, un schéma très explicite reprenant les principales caractéristiques et spécificités de chaque modèle présenté.
PS : vous aurez surement à cœur de prendre grand soin de votre matériel et serez donc précautionneux lorsque vous replierez votre canne afin de ne pas casser les brins ou risquer de les rayer par les petits morceaux de sables ou graviers qui peuvent s’agglomérer au cours d’une partie de pêche.
Tube de transport
Accessoire indispensable à sa préservation, il sera livré avec votre canne, elle-même emballée dans un étui tissu. Si ce n’était pas le cas, interrogez vous sur le sérieux du fournisseur.
Souvent en carbone, fonctionnel mais impersonnel vous pourriez avoir envie d’en réaliser un vous-même. C’est possible assez facilement, mais, ne faite pas comme le rédacteur de ces lignes, veillez à la qualité des matériaux employés, sous peine de déconvenue …..
Ma canne (ligne repliée)
Les lignes & bas de ligne
Généralités
A l’origine en crin de cheval tressés, les lignes Tenkara ont aujourd’hui évolué et su tirer parti des matériaux modernes pour apporter aux pêcheurs confort, praticité d’emploi, et sensations dans toutes les situations de pêche.
Vous aurez le choix entre différentes lignes en fonction des conditions météo et de la technique que vous souhaitez mettre en œuvre. Vous prendrez également en compte la taille de rivière prospectée, et la ripisylve environnante. Enfin, et c’est un avantage certain pour les débutants, la longueur de votre ligne qui est traditionnellement d’une fois la canne, peut être raccourcie ou allongée. Cela dépend de votre niveau d’appropriation du lancer Tenkara.
Tissées
Tressées
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Level lines
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TKP french nymphing
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Systèmes d'attache (liaison)
Autre particularité du Tenkara que beaucoup considèrent comme un avantage certain : la simplicité de tous les systèmes d’attache. Ils sont en effet essentiellement composés de boucles dans boucles et autres pieds d’alouette.
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De votre ligne au lilian :
Le scion des cannes Tenkara est muni d’un petit brin collé, un peu à la façon d’un scion pour la pêche au coup. En pêche Tenkara, c’est le «lilian». Après y avoir fait un nœud, absent si votre canne est neuve, vous pourrez y attacher votre ligne.
Au moyen d’un pied d’alouette si celle-ci est munie d’une boucle en nylon tressé ...
Facilité de fixation et de démontage donc, ce qui vous permet de changer très facilement de ligne et donc de technique, comme de vous adapter aux conditions de pêche dans les meilleurs délais.
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De votre ligne au bas de ligne :
Un système boucle dans boucle sera le plus pratique si votre ligne se termine par une micro boucle. Sinon, un nœud au bout de celle-ci, une boucle coulissante à l’extrémité forte de votre BDL et serrage de l’un sur l’autre. Simplicité toujours. Vous pourrez ainsi changer votre bas de ligne à volonté pour en ajuster la longueur ou le remplacer en cas d’usure intempestive.
Stockage et transport des lignes
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Il existe une autre possibilité : le Eez Keeper. Mais celui-ci a la fâcheuse tendance à marquer la ligne si celle-ci y reste un peu trop longtemps
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Bas de ligne
Dans ce domaine, peu de différences avec les BDL utilisés habituellement en PALM classique. Vous pouvez confectionner ceux-ci à votre convenance tant en longueur qu’en dégressivité et suivant vos habitudes, votre sensibilité et les conditions de pêche.
Pour ceux qui désire rester dans l’esprit simplicité efficacité du Tenkara (ou sont débutants) il est possible d’opter, pour pêcher en sèche, pour des bas de ligne dégressifs manufacturés. Ils sont très efficaces. D'autre part, ils vous éviteront l’achat et le transport de plusieurs bobines de nylon. Par ailleurs, ils vous épargneront la confection.
Cette dernière peut se révéler laborieuse (et agréable pour d’autres) pour certains modèles sophistiqués qui iront s’accumuler dans les poches de votre gilet. Si vous les munissez d’une micro boucle à leur extrémité la plus fine, vous pourrez leur rajouter une pointe qui peut être très fine (descendre jusqu’au 8 ou 10/100) étant donner la capacité des cannes Tenkara à encaisser les rush de vos prises.
Pour les autres techniques, nymphe et noyée, il vous suffira juste de fixer une pointe à votre ligne. La longueur de celle-ci sera à votre convenance suivant la technique et les conditions rencontrées (hauteur d’eau, poids des imitations et force du courant).
Pêcheur au tenkara ( rivière Soča-Slovénie )
Le tamo (épuisette)
Sans être à proprement parler un élément traditionnel de la pêche au Tenkara, il existe un type d’épuisette japonaise qui y est aujourd’hui largement associé, le « Tamo ». Soyons clairs, les pêcheurs japonais n’en avaient pas l’usage. Ils ignoraient le no kill et disposaient immédiatement du poisson mort qui allait rejoindre leur panier pour être consommé ou vendu.
Une des particularités du Tamo est le fait que l’arceau soit incliné par rapport à la poignée. Il est admis que cela facilite l’épuisage du poisson lorsque la ligne est plus longue et non rétractable qu’en pêche. Ce sont souvent de beaux objets, manufacturés, personnalisés et légers qui se portent coincés à la ceinture. Certains pêcheurs au Tenkara mettent un point d’honneur à fabriquer leur propre Tamo. Ils les agrémentent d’une infini variété de finitions telles des incrustations d’os, de bois précieux ou de métal.
Sur le Scorff, au tenkara (nymphe)
Les mouches
Généralités
Le terme générique usité pour nommé les imitations utilisées en Tenkara est Kebari. De « Ke » qui signifie fourrure et « Hari » pour hameçon (aiguille littéralement. Car les premiers de ceux-ci étaient réalisés à partir d’aiguilles à coudre courbées au feu). Une traduction littérale serait « hameçon emplumé » que nous simplifieront par….mouche artificielle.
Tous les types de mouches sont maintenant utilisés par les pêcheurs japonais. Vos patterns préférés sont donc parfaitement conciliables avec cette technique.
Les japonais pêchaient beaucoup à l’origine en noyée, en contrôlant la profondeur de pêche par l’angle et la position du scion et de la ligne après immersion de l’imitation. Les Sakasa Kebari, mouches traditionnelles, ont donc été élaborées dans le but de servir cette technique, mais également en fonction de la facilité à les fabriquer (à la main, sans étau et avec un minimum de matériaux, les plus facilement disponibles…)
Titre
Montées suivant la technique du hackle renversé, elles sont voulues extrêmement vibratiles et très mobiles ou faciles à animer. Elles sont conçues sur le principe de la mouche d’ensemble ressemblant suffisamment à de la nourriture disponible en milieu aquatique ( et donc munie des « déclencheurs appropriés).
Car les pêcheurs au tenkara se sont de tous temps concentrés essentiellement sur les facultés des matériaux à les aider à faire fonctionner efficacement l’imitation :
- Le herl de paon, très souvent présent sur les Sakasa Kebari est réputé pour absorber l’eau et faciliter des lancers précis et éloignés.
- Les hackles de coq montés avec le coté clair (concave) vers l’œillet afin d’être plus visible sous l’eau etc…
Cet aspect fonctionnel, minimaliste et utilitaire des Kebari est partie intégrante de la démarche Tenkara. Il participe du plaisir que la technique procure à ses pratiquants.
Principales mouches
A vocation de mouches noyées, les Kebari sont traditionnellement montées avec des hackles souples (faisan, perdrix, poule, CDC….).
Légèrement graissées, elles feront de très bonnes émergentes.
Mais elles peuvent également s’interpréter avec les matériaux les plus divers et dans le but de satisfaire à d’autres techniques :
Hackles rigides pour pêche en sèche (coq, lièvre, chevreuil…)
Elles peuvent également être lestées de laiton ou de tungstène pour pêcher plus «creux»
Enfin, elles peuvent être affublées des attributs les plus divers afin de satisfaire les monteurs passionnés et peut être aussi les poissons…
Rien n’interdit en effet dans ce domaine de faire preuve d’imagination mais surtout de réflexion et d’adaptation de vos imitations aux conditions de pêche et aux poissons convoités. Ni de vous préparer une belle boite à l’image de celles que nous affectionnons tous (photo ci-dessous).
Les mouches présentées sur ces photos sont montées sur des hameçons de forme traditionnelle. Ce sont des Hameçons Shinobi de la marque OWNER en taille 7 (+-14), sans œillet et donc munis au montage d’une boucle de nylon tressé qui en fera office. Il reste parfaitement possible de pratiquer sur tout type d’hameçon en particulier des caddis si l’on souhaite préserver l’esthétique Kebari.
Rappelons-nous toujours qu’absolument toutes les mouches quels que soient les matériaux et techniques de montage employés peuvent être utilisés en Tenkara. Pêcher en nymphe avec une petite pheasant tail façon Franck Sawyer, animée sous une canne Tenkara de 4 m, devrait vous procurer de belles sensations halieutiques….
Boite de mouches "maison"
Ressources
Références bibliographiques
- Tenkara « Radically Simple, Ultralight Fly Fishing ». ParKevin C. Kelleher, MD, with Misako Ishimura (En anglais)
- Simple Fly Fishing « Techniques for tenkara and rod & reel ». Par Yvon Chouinard, Graig Mathews et Mauro Mazzo (En anglais)
- Tenkara « Fishing Ancient and Modern ». Par John RS Allen
- « Tenkara et bambou » Le pêcheur et le Tenkara - L’art de la pêche avec l’ancienne technique japonaise de pêche à la mouche ». Par Lelio Zeloni
- Tenkara Fly Fishings « Insights & Strategies ». Par David E. Dirks:
Sites Web de présentation
https://clergetblog.com/peche/peche-tenkara/
https://tenkara.fr/fr/content/14-debuter-le-tenkara
https://www.discovertenkara.com/knowledge/tenkara-fr/
https://tenkaraworld.com/https:/sujets/non-classe/accueil/
Sites Web marchands
https://www.tenkaralanguedocconcept.fr/acceuil
https://www.as-de-peche.fr/fr/p-epuisette-raquette-bois-tenkara
super, merci