1 / Au fil de l'eau Rivières

DORDOGNE – Mes 10 “parcours mouche” favoris

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Rivière “coup de cœur”, mais rivière “coup de gueule”

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Ayant maintenant passé la soixantaine, et même si j’estime avoir encore quelques belles années de pêche à la mouche devant moi, il m’arrive souvent de me tourner vers le passé pour me remémorer mes plus beaux souvenirs halieutiques.

 

En dehors de mes rivières de cœurs que sont les Nives du Pays Basque, je dois reconnaitre que la Dordogne, surnommée «La Belle» m’a apporté des moments de pêche inoubliables. J’estime en effet que tout pêcheur à la mouche aura raté quelque chose s’il ne l’a pas pratiquée au moins une fois dans sa vie.

 

Cette rivière sait se montrer majestueuse et intime à la fois. Et c’est surtout en dehors de la période estivale, où la pression touristique est extrême, qu’elle dévoile son charme indéfinissable. Je veux parler des mois d’octobre et novembre. C’est une période pendant laquelle elle devient envoûtante par les couleurs automnales qui dessinent à la perfection son écrin. Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, c’est à cette même période que la qualité de la pêche de l’ombre atteint son apogée.

 

 

Tout ceci serait idyllique si nous n’observions pas, depuis quelques années, une dégradation des conditions de pêche à bien des égards.

 

D’une part, les populations d’ombres semblent en nette diminution, même si ceci n’a pas été constaté de façon formelle. Et d’autre part, s’il existait une certaine bienveillance de la part des gestionnaire à l’égard des pêcheurs (et des poissons) pour leur assurer des débits corrects, force est de reconnaitre que ceci appartient maintenant au passé. EDF semble maintenant considérer la Dordogne comme un simple outil destiné à produire des kilowatts, donc des euros ?

 

Mais je vais essayer de rester optimiste en espérant que cette mauvaise passe ne soit que passagère, pour revenir à l’objet de cet article.

 

Celui-ci consiste en effet à donner un modeste petit coup de main aux pêcheurs qui viennent découvrir cette rivière et qui peuvent être déstabilisés par son envergure.

 

Les dizaines de cessions de pêche que j’y ai faites m’ont permis de dresser la liste de mes 10 “parcours mouche » préférés entre Argentat et Puybrun, et que je vous présente ci-dessous.

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PS1 : la qualité de ces parcours de pêche est intimement liée au débit de la rivière, et du niveau qui en découle. 

Le débit optimal se situe entre 20 et 50 m3s.

Il peut être facilement vérifié sur VIGICRUE, à la station d’Argentat-sur-Dordogne.

➤  Débits station Argentat-Sur-Dordogne

 


PS2 : toutes les cartes sont disponibles à la fin de cet article au format PDF, pour téléchargement ou impression.


 

Magnifique sculpture réalisée par Patrick MERIGUET, sur la base d’une idée et des esquisses de Jacques JOULIE. (située sur le rond-point d’argentat-sur-Dordogne en direction d’Egletons)

1 – Barrage du Sablier

 

 

Ce parcours est à privilégier par eaux relativement basses (env. 30 m3 à Argentat). La partie amont à partir du parking est la plus intéressante. C’est sur ce parcours que j’ai pris mes plus beaux ombres.

Attention : en remontant vers l’amont, la rivière fait un coude à droite et l’on découvre le barrage du sablier. La Dordogne s’élargissant et perdant de sa profondeur, on peut être tenté d’avancer dans son lit pour pêcher. Ceci peut se faire mais avec la plus grande prudence pour les raisons que vous devinez.

 

2 / No-kill d’ARGENTAT

 

 

C’est un des parcours emblématique de la rivière.

Mais comme tout parcours emblématique, il subit une forte fréquentation et les poissons y sont difficiles. Les gros ombres se tiennent sur la bordure rive gauche entre les deux ponts.

 

3 – Pont de MONCEAUX-SUR-DORDOGNE (aval)

 

 

Ce parcours est constitué d’un large courant assez profond, idéal pour la pêche en noyée lorsque les herbiers ne sont pas trop formés.

La bordure rive gauche, qui peut se remonter jusqu’au pont si le niveau n’est pas trop élevé, comporte des très bons postes à truites.

 

4 – Station d’épuration de VERGNOLLES

 

 

Une fois garé devant la station d’épuration, un petit chemin en ligne droite mène à la rivière. Le parcours, constitué d’un magnifique lisse se situe en aval sur environ 500 mètres.

 

5 – Camping LE SAULOU

 

Parcours amont

 

Parcours aval

 

C’est un de mes parcours de prédilection. Une fois garé sur le parking du camping, il convient de distinguer 2 zones de pêche :

En amont, sur environ 500 mètres, avec un courant central profond et rapide et des bordures faites de différentes “bassines”. Quelques grosses truites peuvent venir y marauder de bon matin.

En aval, sur plus d’un km, avec une succession de lisses plus ou moins courants constituants de très belles zones à ombres.

 

6 – Le pont de BRIVEZAC

 

 

Ce parcours, bien identifiable depuis le pont est un grand classique.

Sa fréquentation est donc importante. Et forcément, les poissons situés dans le profond de la rive droite en amont du pont sont particulièrement “retors”. Lors des chaudes journées d’été, quelques grosses truites farios peuvent sortir juste avant la nuit sur la bordure en rive gauche.

Le parcours situé en aval du pont est moins fréquenté, mais tout aussi intéressant. On y accède par la D12 (rive droite), en descendant le petit chemin situé 500 m à gauche après le pont.

 

 

7 – Pont de BEAULIEU-SUR DORDOGNE ( aval )

 

 

Ce parcours est assez court mais il est fréquenté par des très beaux ombres postés en fin et milieu du radier.

À noter également, à proximité, un parcours “no-kill” de 600 mètres. Il débute 50 mètres en amont du pont, et se termine au niveau de la passerelle Aubadère.

 

8 – Plaine d’ASTAILLAC

 

 

 

Il s’agit de mon parcours préféré. La rivière y est très large et peut être pêchée sur près de 2 kms avec des configurations très variées.

Mais cet endroit est surtout d’une extrême beauté et son cadre est grandiose, apaisant, et très dépaysant.

La rivière étant très large et assez peu profonde par endroit, elle peut souvent être  traversée. Mais il convient toutefois d’être vigilant en raison des risques de brusque montée du niveau.

 

9 – COUCOULOGNE

 

Yannick Rivière et Marcel Formica (2 “pointures” du lancer linéaire et de la TLT) en action sur le parcours de Coucoulogne

 

Le parcours de Coucoulogne succède à celui de la plaine d’Astaillac. Il est un peu moins varié mais le grand lisse de plus de 500 mètres est magnifique est bien peuplé en ombres.

Des secteurs plus rapides, très intéressants à pêcher, se trouvent en amont et en aval de ce lisse.

À noter que ce parcours connait une assez grande fréquentation.

 

10 – Pont de PUYBRUN

 

 

Ce parcours comporte un très joli radier où les ombres sont souvent en activité.

Par niveau correct, une île se forme au milieu de la rivière et il est possible de traverser pour pêcher le bras qui se situe derrière l’ile le long de la rive droite.

En descendant ensuite la rivière, on trouve de très belles zones pour la pêche en nymphe.

Et encore plus aval, se situe une de mes coins de prédilection pour la pêche à la mouche noyée.

 

 

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