Préambule 1
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Mais cette année, l’appel du pays a été le plus fort. Accompagné du fiston et du frangin, nous sommes revenus pour une cession de 8 jours vers cette destination halieutique que nous aimons tant.
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Carte de localisation des rivières
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Quelques informations sur les permis
✔︎ basse Soça, basse Idrijca, Bača, Tolminka Trebuščica
Le permis, c’est une chose, mais je recommande de prévoir un peu de temps si vous vous rendez à la Villa Noblesa. Ici, tout “transpire” la pêche à la mouche.
Et un petit tour dans l’atelier de Branko Gasparin, maître des lieux, est un pur bonheur.
✔︎ haute Soča, Lepena
Les permis sont distribués par plusieurs dépositaires à Tolmin, mais j’ai toujours préféré les prendre sur le site même du lieu de pêche.
Ceci permet de jeter un coup d’œil préalable à la rivière.
Ce camping se trouve à proximité de la confluence entre la Soça et la Lepena.
✔︎ haute Idrijca
Ce dépositaire se trouve à Spodnja Idrija. À noter également que le très sympathique patron (Danilo) est garde de pêche de la haute Idrijca. Il pourra donc vous donner de précieux conseils.
✔︎ Sava Bohinjka
Les cartes de pêche peuvent être achetées au magasin de pêche “Flyfisher’s-Friend”.
Le patron est très sympathique et vous offrira peut-être un petit verre de “vitamine”. Ce breuvage qui doit titrer dans les 60° va vous mettre un bon coup de fouet pour démarrer votre journée de pêche.
L’adresse de ce flyshop est la suivante : triglavska cesta 39c, 4264 Bohinjska Bistrica. Cette charmante petite ville est le point de départ idéal pour découvrir la Sava Bohinjka.
✔︎ Unec
On trouve le permis de pêche à l’auberge “Demsar” à Planina.
L’adresse est la suivante : Route Planina 101, 6232 Planina
✔︎ Sora
Les cartes de pêche sont disponible ici ➤ Auberge Lipan
Une petite parenthèse culinaire : si vous souhaitez faire un bon repas, je vous recommande vivement cette excellente table.
Et un petit détail amusant : “Lipan” veut dire ombre en Slovène, et vous pourrez remarquer que toutes les poignée de porte du restaurant représentent Thymallus
1 – La SOČA
La Soča est le nom slovène donné au fleuve Isonzo. D’une longueur de 136 km, il traverse la Slovénie, puis l’Italie avant de se jeter dans la mer adriatique à Monfalcone.
Cette rivière, considérée comme une des plus belles d’Europe, est surnommée la “beauté d’émeraude” en raison de la couleur bleu-vert de ses eaux.
En 2008, son cadre grandiose et sauvage fut choisi pour y tourner “le monde de Narnia”. On peut voir les installations du tournage sur cette vidéo filmée à Bovec ➤ Le monde de Narnia – prince Caspian – Soca
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Grâce à une activité touristique résolument tournée vers le développement durable, la Soča a été la première rivière slovène à obtenir le titre de “destination européenne d’excellence”.
Concernant la pratique de la pêche à la mouche, la zone la plus favorable se situe entre Trenta et Most Na Soci, où l’Idrijca rejoint la Soča. Pour ce secteur, en raison du profil de la rivière et des types de permis, il convient de distinguer la partie haute et la partie basse.
Population piscicole : Truite arc en ciel, ombre commun et truite marbrée. Cette dernière, appelée également marmorata est une espèce endémique. Elle aurait sans doute disparu si elle n’avait pas bénéficié d’un plan de sauvegarde dans les années 2000.
La basse SOČA
Cette zone de pêche, d’une longueur d’environ 40 kms, se trouve entre Bovec (amont) et Most Na Soci (aval).
La largeur moyenne de la Soča est d’une trentaine de mètres. Son profil est constitué d’une multitude de gravières féériques entrecoupées par des courants puissants. Sur les secteurs de faible profondeur, l’eau est tellement claire qu’elle en devient presque invisible.
Les parcours situés en amont et aval des ponts de Volarje et Kamno sont excellents.
J’ai eu la chance de vivre sur cette rivière quelques coups du soir exceptionnels, principalement sur des retombées de fourmis au mois de juillet. Ces moments, où marmoratas, gros ombres et arc en ciel survitaminées sont en folie font partie de mes plus intenses souvenirs de pêcheur.
Ne pas rater le canard à 1:30. J’ai cru qu’il allait se faire gober ?
Le lac de MOST NA SOČI
Ce plan d’eau se forme sur la Soça à la confluence de la Tolminka. Il s’étend sur quelques kms jusqu’au barrage de Podselo, après avoir reçu les eaux de l’Idrijca à Most Na Soči.
Outre sa très grande beauté, ce lac possède des qualités halieutiques relativement méconnues. Et pourtant … Il recèle des ombres trophées et des truites marbrées (marmorata) de plus de 10 kgs.
La pêche peut se pratiquer depuis le bord, mais comme pour la plupart des plans d’eau, une embarcation est un plus indéniable.
Les techniques de pêche à privilégier sont la nymphe et le streamer.
La haute SOČA
La haute Soča est située entre Trenta (amont) et Bovec (aval). Elle possède indiscutablement les mêmes gènes de beauté que sa grande soeur. La longueur de ce parcours est d’une vingtaine de kms.
Ici, la rivière est plutôt rapide, tumultueuse, et parfois encaissée, avec la présence de canyons qui font le bonheur des kayakistes.
Les radiers assez courts alternent avec des fosses prometteuses. Une bonne pratique de la pêche au streamer et à la nymphe est un plus sur la haute Soča. Mais pêcher les bordures avec un palmer bien fourni réserve souvent de très belles surprises. Il faut toutefois noter que cette partie de la rivière est difficile à pêcher avant le mois de juin, en raison de la fonte des neiges.
Je ne suis pas prêt d’oublier ce mois de juin 2014, où la haute Soça m’a procuré un de mes plus beaux souvenirs de pêche, avec cette magnifique truite arc en ciel de près d’environ 5 kgs.
Merci pour l’aide précieuse que m’a apportée mon ami et guide Eric Saez ?
Enfin, si vous souhaitez faire une petite pause halieutique, la vallée de la Trenta, située dans le parc national de Triglav vous offrira un sacré bol d’oxygène et un dépaysement total.
2 – La BAČA
Le cours de la Baça fait une vingtaine de kms de long. Affluente en rive droite de l’Idrijca, qu’elle rejoint à Bača Pri Modreju, à 2 kms en amont de Most Na Soči, sa largeur moyenne est d’environ 20 m.
Si la couleur de ses eaux sont d’un magnifique bleu-vert, il faut toutefois noter qu’elle prend une teinte laiteuse au début du printemps en raison de la fonte des neiges, et ce jusqu’à la mi-mai.
Cette rivière est très facile d’accès et son profil est assez peu tourmenté. Les très longs lisses dont elle est constituée en font une rivière relativement facile à pêcher. J’ai dit “facile à pêcher,” pas “facile pour attraper les poissons” ?
3 – La TOLMINKA
Pendant les 3 mois d’été, il est vrai que la Soča est très fréquentée par les touristes, les pêcheurs, et les locaux qui viennent chercher un peu de fraicheur et un coin pour la baignade.
Alors, la Tolminka, que je compare à une “petite Soča” est une parfaite échappatoire pour ceux qui recherchent un peu de quiétude.
La Tolminka est un affluent de la Soča, qu’elle rejoint sur sa rive gauche entre Most Na Soči et Tolmin.
Sa longueur est d’environ 10 kms, mais la zone propice pour la pêche à la mouche est surtout située sur sa moitié aval. La partie amont, quant à elle, est encaissée dans des magnifiques gorges étroites et profondes, ouvertes aux touristes. Le pêcheur “sportif” pourra toutefois pêcher ce secteur. Il en gardera un souvenir impérissable.
4 – La LEPENA ( ou LEPENJICA )
Ce Petit affluent de la Soça en rive gauche rejoint cette dernière à une douzaine de kms en amont de Bovec. Longue de 8 kms, sa largeur varie de 5 à 10 mètres.
Une faible pression de pêche, ainsi qu’un cadre ravissant et très sauvage en font une rivière très agréable à pêcher. Mais la baisse de son débit pendant l’été peut être par moment problématique.
Truites arcs en ciel et truites marbrées (marmoratas) se partagent la rivière. Les ombres y sont très peu présents.
5 – L’IDRIJCA
Du bleu émeraude de la Soča, nous passons à des eaux d’un délicat vert clair. Ceci procure rapidement un sentiment de grand apaisement qui s’ajoute au potentiel halieutique exceptionnel de cette rivière.
Si la Soča demeure la rivière emblématique de la Slovénie, je trouve pour ma part que l’Idrijca mériterait d’être placée sur un pied d’égalité avec sa grande sœur.
D’autant plus que, contrairement à la Soča qui n’atteint son plein potentiel qu’à partir de la mi-mai en raison de la fonte des neiges, les eaux de l’Idrijca sont “en ordre” bien plus tôt dans la saison.
Cette rivière offre un nombre incalculable de très grands radiers, entrecoupés par des secteurs plus rapides. Ce profil, ajouté à la clarté des eaux, permet de pratiquer avec succès, outre la pêche en sèche, les techniques de nymphe au fil et nymphe à vue.
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L’Idrijca est très accessible et les possibilités de stationnement sont multiples. La route longe la rivière sur la quasi-totalité de son cours, ce qui permet d’accéder facilement à l’intégralité des postes de pêche.
Seule ombre au tableau : la forte présence des baigneurs sur ses berges entre les mois de juin et août. Ceci complique la pratique de notre passion à certaines heures de la journée. Mais, c’est bien connu, la rivière appartient à tout le monde, et le partage se fait somme toute dans d’excellentes conditions.
D’une longueur approximative de 60 kms pour une largeur moyenne de 20 m, l’Idrijca prend sa source à Vosko et se jette dans la Soča, à Most na Soci.
Population piscicole : Truite arc en ciel, ombre, truite marbrée, et poissons blancs sur la partie aval.
L’Idrica est divisée en 2 secteurs distincts (haute et basse) qui se trouvent en amont et en aval du petit village de Stopnik.
La basse IDRIJCA
Ce parcours débute au pont principal de Stopnik et se termine à la confluence de l’Idrijca avec le Soča. La qualité de la pêche y est excellente sur toute la longueur du linéaire. Mais ces dernières années, j’ai observé une présence forte de chevesnes sur les derniers kms en aval.
Les accès depuis la route principale (rive droite) sont nombreux. Mais il faut noter la présence d’une voie carrossable qui longe la rivière en rive gauche sur les 2/3 du linéaire, presque jusqu’à la confluence de la Trebusçica. Cette voie, très peu fréquentée, offre d’avantage d’accès à la rivière.
La haute IDRIJCA
Il s’agit de la partie située en amont du pont principal de Stopnik. Le profil de la rivière est assez similaire à celui de la basse Idrijca, en un peu moins large (15 m. environ de moyenne).
Les accès sont toutefois moins aisés, car la rivière est assez encaissée par endroits, et est seulement desservie par la route principale.
À noter la présence d’un excellent “parcours trophée” qui abrite un nombre important de grosses truites marbrées. C’est lors des éclosions de mouches de mai que l’on peut juger de la densité remarquable de gros poissons.
Et remise à l’eau avec un immense plaisir …
Ce “parcours trophée”, situé autour de Spodnja Idrija, permet également de pêcher la petite rivière Kanomljica, qui est un plaisir pour les yeux … et le pliage de carbone ?. Je conseille de la pêcher en amont de Spodnja Kanomlja.
6 – La TREBUŠČICA
Cette petite rivière, affluente de l’Idrijca en rive gauche, est un véritable coup de cœur. Longue d’une douzaine de kms environ, sa largeur moyenne est d’une dizaine de mètres.
La clarté et la limpidité des eaux bleu-vert de la Trébuščica sont exceptionnelles, et son environnement est juste fabuleux, surtout pour celui qui apprécie la solitude.
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À noter que les accès à la rivière, très encaissée par endroit, sont assez compliqués, et nécessitent une bonne condition physique. La pêche à deux y est conseillée.
La Trébuščica abrite des truites farios, hybrides pour la plupart, ainsi que des truites arc en ciel. Mais elle est surtout réputée pour sa très bonne population de truite marmoratas, dont certaines sont de fort belle taille.
Concernant la pêche, elle y est difficile et l’approche des nombreux trous d’eau où se tiennent les poissons doit se faire avec la plus grande discrétion.
7 – La SAVA BOHINJKA
La Sava Bohinjka prend sa source à 800 mètres d’altitude, au pied du mont Komarča. Elle coule sur une trentaine de kilomètre avant de rejoindre la Sava Dolinka. Ces deux rivières forment ainsi la Sava (ou Save), qui est le plus long affluent du Danube (990 kms).
À environ 4 kms en aval de sa source, la Sava Bohinjka forme le magnifique lac de Bohinj. C’est à partir de ce plan d’eau que la rivière donne son plein potentiel pour la pratique de la pêche à la mouche.
Si l’on excepte quelques zones très encaissées où la rivière est étroite et rapide, sa largeur moyenne est d’environ 30 mètres. Elles est constituée de très longs radiers peu profonds d’une beauté inouïe, formés par des bancs de graviers et de sable blancs. La clarté de l’eau y est exceptionnelle. Et ses multiples nuances de vert sont un ravissement pour les yeux.
Vous l’aurez compris, l’environnement de la Sava Bohinjka mérite à lui seul le séjour. Alors, si on y ajoute une très forte population piscicole, cette rivière est une destination de premier ordre pour la pêche à la mouche.
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Il faut également noter qu’il existe une bonne densité de truites arc en ciel, ainsi que de très gros chevesnes provenant du lac de Bohinj.
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La Sava Bohinjka abrite également l’emblématique huchon. C’est une des meilleures destinations slovènes pour la traque de ce poisson. Des gros sujets se tiennent dans les profonds, comme ce magnifique trophée de 1m13, pris par notre ami Yannick Rivière.
Sinon, si vous résidez dans les environs de Tolmin, et que vous souhaitez pêcher la Sava Bohinjka, il existe un fabuleux moyen de locomotion rudimentaire, au charme pittoresque.
La petite ville de Bohinjska Bistrica est en effet desservie depuis Most Na Soci par un train d’une autre époque.
Le voyage se fera dans votre propre véhicule rangé à l’air libre sur des wagons plateaux. Frissons garantis !
Renseignements ➤ ICI
Enfin, d’un point de vue touristique, la région irriguée par la Sava Bohinjka est un des fleurons de la Slovénie. La station thermale de Bled est une petite ville très attachante, et son lac est un des emblèmes du pays.
À ne pas manquer également ➤ Les gorges de Vintgar
Le lac de Bonhinj, et les chutes de Savica, de 60 mètres de haut, sont également de très belles ballades.
8 – La RADOVNA
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Il existe une petite rivière qui échappe au pêcheur pressé, car assez lointaine d’accès des autres rivières de la région. Et c’est bien dommage car la secrète Radovna possède un charme inouï.
Ici, le bucolisme atteint son paroxysme. Mon fils David, pourtant passionné, a préféré se promener sur les berges canne à la main. Il a suivi la rivière sans dérouler un cm de soie, fasciné par le spectacle offert par une environnement proche de la virginité.
C’est la rivière de la jubilation ….
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Prenant sa source au pied du mont Triglav, elle rejoint la Sava Dolinka au bout d’une vingtaine de kilomètres, après avoir coulé au fond des spectaculaires gorges de Vitgar. Je vous conseille d’ailleurs de quitter vos waders 1 heure ou 2 pour vous y rendre.
Les eaux de la Radovna, d’un indéfinissable vert lumineux, restent froides et très bien oxygénés toute l’année. Ceci fait le bonheur de la gente piscicole… et des pêcheurs au plus chaud de la saison.
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La truite fario est largement prédominante, surtout dans la partie amont, mais elle reste de petite taille bien que la nourriture soit très abondante.
La densité de truites farios dépasse l’entendement et l’activité est quasiment incessante du matin au soir. Un pêcheur “normalement constitué” ? peut toucher plusieurs dizaines de truites en quelques heures de pêche.
Truites arc en ciel et saumons de fontaine sont également présents sur cette rivière.
9 – La POLJANSKA SORA
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La Poljanska Sora et la Selška Sora se rejoignent à Škofia Loka pour former la Sora.
Pour ne l’avoir jamais pêchée, je ne pourrais pas vous parler de la Selška, à contrario de la Poljanska que j’ai appréciée pour le caractère “intime” de son environnement, et son potentiel halieutique.
Son cours fait une quarantaine de kms de long, pour une largeur moyenne d’environnement 15 mètres.
Les accès sont nombreux, mais il faut noter que le cours de la Poljanska est régulé par quelques barrages, ce qui a forcément un impact sur la pêche. Mais la rivière étant relativement peut fréquentée et très accessible sur tout son linéaire, ceci n’est vraiment pas un problème.
Sur sa partie amont, la rivière traverse de nombreuses gorges, ce qui en fait un secteur rapide. Elle s’assagit à partir de Ziri, où elle offre de très belles zones de pêche avec une alternance de petits radiers et courants lents.
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La population piscicole prédominante est l’ombre. À noter également la présence de truites farios et arc en ciel, d’ombres de fontaine et de huchons. Attention, pour ce dernier, il faut un permis spécifique.
Une ombre au tableau toutefois concernant cette rivière : je ne l’ai finalement pas pêchée cette année car je l’ai trouvé en “petite forme”. J’ai vu une rivière très basse pour un mois de mai et envahie d’algues sur certains secteurs, avec quelques poissons morts. Impact climatique, et/ou pollution ?
C’est la raison pour laquelle je conseille de privilégier les dépositaires locaux pour l’achat des droits de pêche. Un coup d’œil préalable à la rivière avant de prendre son permis permet d’éviter quelques déboires.
Et en parlant des cartes de pêche pour la Poljanska Sora, que l’on peut trouver à l’auberge Lipan, j’en profite pour vous recommander cet établissement qui vous ravira les papilles ?
10 – L’UNEC ( ou UNICA )
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Cette rivière très courte, dont le profil de chalkstream est atypique pour la Slovénie, est un véritable bijou.
J’ai pêché dans peu de pays européens et peut donc difficilement établir de comparaisons. Mais l’Unec passe pour être une des meilleures rivières à ombre d’Europe.
L’Unec jaillit de terre depuis la grotte de Planinska Jama, au lieu baptisé “Planina Cave”. Par parenthèse, je recommande vivement d’aller y faire un petit crochet pour voir ce lieu remarquable.
Après avoir reçu les eaux de la petite rivière Malenščica, elle s’écoule ensuite à la surface d’un champ karstique pittoresque. Après seulement 8 kms, l’Unec disparaît alors dans le gouffre de Putickove štirne. Elle resurgit de terre une dizaine de km plus loin près de Vrhnika, et prends alors le nom de Ljubljanica. Quand je parlais d’atypisme …
Le cours de l’Unec est constitué, comme beaucoup de chalkstream, de méandres serpentant au milieu de prairies rivalisant de charme. Les accès ne sont pas très compliqués, et la profondeur assez constante de la rivière permet de pouvoir pratiquer aisément le wading.
Concernant les espèces piscicole présentes, l’ombre est incontestablement le roi de l’Unec. Ici, la robe de Thymallus y est d’ailleurs particulièrement belle en raison de ses nageoires tirant nettement sur le rouge.
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La densité de poissons, ainsi que le nombre de gros sujets sont exceptionnels. La chance de prendre un ombre-trophée, avoisinant 60 cm, est bien réelle.
Par contre, les poissons sont particulièrement éduqués et une pointe en 10, voire 8/100ème est de rigueur.
À noter également une bonne population de truites farios à la robe étonnamment bigarrée, et/ou zébrée.
Vous aurez compris que je suis un fan de cette rivière, mais je vous conseille fortement de ne pas négliger son petit affluent, la Malenščica. Il est difficile de la pêcher en rentrant dans l’eau, car elle est assez profonde, et vaseuse par endroits. Mais la pêcher à plat ventre sur la berge qui surplombe l’eau d’environ 1 mètre ne manque pas de saveur.
Enfin, si vous pêchez l’Unec en mai et juin, comme j’ai eu la chance de pouvoir le faire, vous assisterez certainement à des éclosions de mouches de mai exceptionnelles.
Et il n’y a pas que la pêche …
Enfin, si possible bien sur, je vous conseille de prendre un peu sur votre temps de pêche pour faire quelques virées touristiques dans des zones un peu reculées.
La Slovénie est un des pays les plus boisés en Europe (près de 60 % de son territoire).
Ce “cœur vert de l’Europe” offre aux touristes un dépaysement total et d’énormes bouffées d’oxygène.
Tres tres bel article . Je suis d’accord sur tout sauf sur la facilité de se garer le long de l’Idrijka .Depuis qu’ils ont refait la route c’est encore pire car presque toutes les places sont privées. Meme sur le route à gauche il est difficile de se garer , enfin pour moi . A part ce point tout est tres bien expliqué avec de belles photos . Merci encore . J’espère que les inondations de l’année dernière n’auront pas trop abimé ces rivières mais j’en doute . Toute information fraiche serait la bien venue .
Merci jfc77,
Je suis également preneur d’infos sur l’évolution de cette rivière. Outre les pbs de stationnement dont tu parles, j’ai trouvé la rivière assez mal en point, tout au moins sur sa partie aval, en grande partie en raison de périodes d’étiages de plus en plus sévères.
Merci pour toutes les infos , qui sait peut être un jour.
