- Ce sujet contient 9 réponses, 6 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
sirius01, le il y a 4 mois et 2 semaines.
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Messages
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Timtim38
- 765
Winston Rod factory Twin Bridges (MT)
Un tour complet de l’atelier . Les cannes ne sont pas données ,c’est sûr, mais là on comprend mieux pourquoi . Le temps main d’œuvre est conséquent.
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sirius01
- 207
Rien de spécial, toutes les cannes a mouche sont fabriquées sur le même modèle de construction.
Beaucoup de manuel, car la grande majorité des étapes ne peuvent se faire par automatisation.
Winston a même simplifiés la construction en abandonnant le spigot. L’emboitement inversé est plus facile a fabriquer car il ne nécessite aucun collage et ajustage. Ils utilisent des poignées toutes faites, et pas de rondelles ajustées sur blank. Mais ça n’enlève rien a la qualité des cannes, qu’on se le dise !!
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Fbordach
- 114
Punaise, cela a bien changé!
En 1997, lors de mon passage dans le coin (stage chez les Marines), le site était plus bordélique et la fabrication quasiment intégralement à la main, certains ateliers ne se visitant pas pour des raisons de savoir faire…
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Timtim38
- 765
Fabrique vue de l’extérieur. Ce n’est pas une multinationale non plus
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pierrotlepecheur
- 6,031
Très intéressant, merci Timtim
A la fin, toutes choses viennent se fondre en une seule, et au milieu coule une rivière. La rivière a creusé son lit au moment du grand déluge, elle recouvre les rochers d'un élan surgi de l'origine des temps. Sur certains des rochers, il y a la trace laissée par les gouttes d'une pluie immémoriale. Sous les rochers, il y a les paroles, parfois les paroles sont l'émanation des rochers eux-mêmes.
Je suis hanté par les eaux (Norman Maclean) -
Alex
- 25
<p style=”text-align: center;”>Les ligatures sont faites par des particuliers qui arrondissent leur fin de mois??</p>
<p style=”text-align: right;”>Plutôt étonnant pour des cannes haut de gamme</p> -
Timtim38
- 765
Il est vrai que la ligature que l’on voit sur la vidéo n’est pas top. Après, le gars se trimballe avec le brin à la main … pas dit non plus qu’elles ne soient pas corrigées au brunissoir juste avant le vernissage.
En tout cas, pour avoir vu pas mal de ces cannes , la finition est plutôt excellente.
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sirius01
- 207
La charge de vernis permet souvent de camoufler quelques petits défauts, comme des spires pas totalement jointive. C’est aussi l’avantage de faire des couleurs de ligatures ton sur ton – ici vert sur blank vert. Plus il y a de contraste entre les deux, plus ce type de défaut est visible, genre fil noir sur blank blanc. Winston reste dans la norme finition et a peu varié depuis des années. Poignée passée avec une solution a base d’amoniaque afin de blanchir le liège pour lui donner un aspect top grade et de “gommer” d’éventuelles retouche a la pâte a bois; ils font tous ça aux US.
Pour faire un peu la différence voici comment travaille McFarland, ou rien que le travail des poignées en dit long…. MacFarland
On faisait a l’identique a la MdM a l’époque a part le ligaturage ou on travaillait non pas a l’horizontale comme font les américains, mais a la verticale, c’est beaucoup mieux !
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Fred06
- 251
J’ai l’impression que ces marques américaines, qui fabriquent encore leurs blanks et qui maintiennent un positionnement en prix haut de gamme, sont un peu condamnées. Sage, T&T, Winston, Scott… Sauf à passer sur blanks asiatiques. Je me demande si ce n’est pas ce qu’Orvis a fait.
Aux US, il faut aussi mentionner NFC, que je connais par le distributeur RodHouse, qui s’adapte en sortant des produits moins chers à fabriquer mais bien pensés.
En en Europe, il y a Gatty qui se bat en Italie, avec ses propres Blanks à des perfs exceptionnelles, et une approche qui minimize le nombre de brins: idéal si on ne prend pas l’avion. Et les Espagnols aussi, avec Maxia qui fait du super boulot, mais un peu cher. Avec des blanks à 400 balles, j’ai peur que ça ne dure pas trop.
Connaissez vous des fabriquant de blank non asiatiques, qui proposent des produits avec un bel avenir ?
Peut être Hanak?
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sirius01
- 207
Ces marques sont confrontées aux mêmes problèmes que tous les pays aux niveaux de vie élevés. Le cout de la main d’oeuvre et des charges associées. Faire du pas cher est impossible, et surtout inutile car a prix égal elles seront moins bonnes, avec une finition moindre que les productions asiatiques comme la Corée ou Taiwan. La finition sur une canne, on ne doit l’oublier coute aussi chère, voire plus, que le blank en propre. Une poignée liège top grade de 25 rondelles c’est aussi cher qu’un tube alu par exemple !!
Les bas de gamme des grandes marques, sont fait en Asie.
Aujourd’hui, voire même depuis longtemps, les fabricants – selon moi – ont la tête contre le plafond. C’est a dire qu’il n’y a plus vraiment de possibilités d’innovations réelles. Juste des poudres de perlinpinpin par ci par là, rien de plus. Les vraies innovations ces dernières années, se sont faites sur le travail des pré-imprégnés; les résines adaptées a différents modules de carbones et les polymérisations. Celui qui a fait un grand bon, c’est Loomis avec ses GLX visible sur les têtes de scions fines comme une aiguille. Mais c’était il y a 25 ans déjà. JM Chignard (Devaux) avec ses cannes utilisent différents modules de carbones selon l’élément. Un “blend”, ainsi chaque module apporte ses spécificités selon le brin sur lequel il est monté. J’ai pas essayé ces modèles, mais le concept me semble intéressant, même s’il n’est pas nouveau.
Hanak je connais de nom, mais jamais eu de cannes en main. Il est difficile de dire quel sera une “canne d’avenir”. Moi, je pense que depuis trop longtemps les cannes se ressemblent toutes; mêmes actions, poignées de formes identiques, mêmes portes moulinets, mêmes emboitements, ou par exemple le spigot disparait de plus en plus mêmes chez les fabricants historiques comme Scott ou Winston. Bref, c’est un peu l’ennuie…. sauf chez les gens qui tentent de relancer le verre ou ça bouge un peu.
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