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Séjour de pêche à la mouche sur la GLOMMA (Norvège)

Remerciements à Timtim38, membre de notre forum, pour ce magnifique article sur son séjour en Norvège, qu’il a souhaité partager avec nous, pour notre plus grand plaisir !

À toi la parole, Jean-Luc ?

Préambule

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Cela faisait un moment, fort des infos que j’avais pu glaner ça et là sur la Glomma, que cette destination me faisait de l’œil.

Quelques-unes de mes connaissances, amatrices elles aussi de la pêche de l’ombre, y étaient déjà allé tremper leurs mouches.

Les retours que j’avais pu en avoir étaient plus qu’enthousiastes.

 

 

 

 

 

 

Début 2022 je m’attelle donc sur ce sujet pour organiser un séjour à 4 avec des amis du club. Nous optons rapidement pour l’option autonomie complète sans guidage, et louons une très belle maison au bord du parcours .

Notre séjour aurait pu être somptueux avec une météo plus clémente, et si les compagnies aériennes ne nous avaient pas montré encore une fois à quel point elles peuvent être défaillantes, pour finalement pourrir notre voyage à tous.

La cerise sur le gâteau sera pour moi qui ne reverrai pas mon sac soute de la quinzaine. Super, un séjour de pêche sans son matos !

La Glomma en quelques mots

 

C’est la plus grande rivière de Scandinavie.

Elle traverse sur plus de 600 km une partie importante de la Norvège du nord au sud sur son flanc oriental. Elle reçoit un nombre considérable d’affluents par ses 2 rives. Ces derniers sont parfois eux-mêmes des cours d’eau conséquents. Ils gonflent la rivière sur tout son cours, rendant la Glomma impressionnante quelques dizaines de kilomètres seulement après sa source.

 

 

Les populations de truites, et surtout d’ombres communs, sont très importantes si on les compare à celles de nos rivières françaises.

L’impact des activités humaines est ici sans rapport avec ce que l’on connait dans le reste de l’Europe non scandinave. Le réchauffement climatique,  perceptible également en Norvège, ne perturbe pas les écosystèmes de la rivière de façon visible, au moins pour le moment…

La pente de la Glomma plutôt soutenue peut surprendre le pêcheur non habitué aux rivières scandinaves. La densité en cours d’eau est telle dans ces régions que des rivières larges à très larges peuvent porter des courants puissants, voire torrentueux. Sur ces secteurs, le lit est composé de blocs et de fonds irréguliers difficiles à aborder en wading.

Entre les communes de Tolga et Tynset se trouve le secteur le plus réputé pour la pêche à la mouche. À l’aval du seuil de Eidsfossen débute le parcours mouche de Kvennan situé sur une inflexion de pente entre ces 2 communes distantes de 20 kms.

 

La Glomma sur le secteur du Labyrinthe du “Kvennan Fly Fishing”

 

Avec le secteur de Koppang situé bien plus en aval, la Kvennan fly fishing zone regroupe les meilleurs linéaires pour la PALM.  La pêche en wading y est possible sur une grande partie de la zone, pour peu que le niveau soit bon (inférieur à 50 m3/s à la prise d’eau de Hummelvoll ). On trouve parfois le niveau de la Glomma exprimé en m par rapport au niveau de la mer. Ainsi, 588 m à Hummelvoll correspond au maximum pêchable, ce qui laisse un nombre de postes suffisants à se partager. 587,4 m est un niveau bas et très confortable pour le wading.

 

La Glomma à la passerelle d’Abrua tout en aval du parcours de Tynset . À pêcher par eaux basses.

 

Le secteur de Kvennan est composé de nombreuses îles séparées par des bras  très agréables à pêcher. Un débit inférieur à 50m3/s permet de traverser ces bras et d’accéder aux îles, ce qui ouvre l’accès à quasiment tous les principaux postes de la rivière. Le secteur du “labyrinthe” est à faire absolument  pour sa beauté indescriptible et la variété des coups qu’il propose .

Comment venir sur le secteur “Kvennan Fly Fishing” de la Glomma ?

 

Certains viennent de France en voiture pour des séjours longs de plusieurs semaines.

Selon d’où l’on vient, le trajet AR peut représenter … 5000 km et une bonne soixantaine d’heures de route !!!

Par avion, les aéroports d’Oslo Gardemoen (au sud), ou de Trondheim (au nord), se situent à moins de 5 heures de voiture de la Glomma. Le parc de voitures de location dans les aéroports est assez peu fourni en véhicules avec des coffres suffisamment volumineux pour accueillir 4 gros sacs de soute et autant de sacs cabines . Attention à ce point au moment de réserver votre véhicule.

 

 

 

Les spots de la “Kvennan Fly Fishing”

 

On peut distinguer 20 spots de pêche distincts sur la “Kvennan Fly Fishing” :

( cliquer sur “Maps” pour obtenir la localisation et les points GPS )

P1 – C’est chez nous  ➤  Maps

P2 – La gravière  ➤  Maps

P3 – En face de Elk Isle  ➤  Maps

P4 – Kvennan Isles  ➤  Maps

P5 – Fly Fishing Lodge  ➤  Maps

P6 – Affluent rive gauche  ➤  Maps

P7 – Aval Selund Isles  ➤  Maps

P8 – Entre P7 et P9  ➤  Maps

P9 – Hagen Isle  ➤  Maps

P10 – Upper labyrinth  ➤  Maps

P11 – Passerelle Abrua  ➤  Maps

P12 – Upper labyrinth rive droite  ➤  Maps

P13 – Terminer à pied à partir de l’intersection des chemins  ➤  Maps

P14 – Telneset bridge  ➤  Maps

P15 – Bermuda Triangle  ➤  Maps

P16 – Amont Bermuda triangle  ➤  Maps

P17 – Otter Isles  ➤  Maps

P18 – Amont Camping Kvennan  ➤  Maps

P19 – Elk isle  ➤  Maps

P20 – Sous Eidsfossen  ➤  Maps

 

 

Les Iles de Kvennan. Un secteur très couru en rive droite !

 

Différentes formules pour votre séjour / Budget

 

La pêche en Norvège est très bien organisée pour le voyageur-pêcheur.

L’excellent site Internet  Fishspot, de type “portail de pêche”, mérite d’être parcouru pour préparer au mieux son séjour de pêche en Norvège.

Outre l’achat des permis et la description des parcours, on y trouve des offres d’hébergement. Des “fishing reports” y sont publiés régulièrement.

 

Selon le degré d’autonomie souhaité, on pourra choisir entre trois options :

 

1) Le séjour “All inclusive” :

Via une structure commerciale comme L’escapade norvégienne, Ce lodge accueille plusieurs agences de voyage de pêche pour des séjours guidés. Pour une première sur la Glomma, c’est une bonne option, notamment pour le repli en cas de niveaux rendant la pêche compliquée.

 

2) Le séjour “plus ou moins” en autonomie avec un guide local :

J’ai eu l’occasion de rencontrer Hein Van Aar, ce  guide néerlandais qui travaille à Kvennan toute la saison. En plus d’être guide de pêche, il est le garde du secteur et l’administrateur du site Kvennan flyfishing. C’est lui qui publie les fishing reports. Hein est toujours dispo pour tous types de renseignements. Ne pas hésiter à l’appeler si vous parlez le néerlandais ou l’anglais. La plupart des guides de pêche sont trouvables sur Fishspot.

 

3) Le séjour en toute autonomie :

L’hébergement peut se faire en camping, à l’hôtel ou en location de meublé et de maison.

La majorité des pêcheurs autonomes choisissent l’option camping dans des cabines, qui sont en fait des petits chalets assez rudimentaires. Ils sont dotés de  l’équipement nécessaire pour faire sa propre cuisine. À moins d’aimer la promiscuité, il vaut mieux prendre une cabine 4 personnes pour 2.

La ville de Tynset regroupe tous les commerces nécessaires à la vie de tous les jours. Les tarifs alimentaires sont un peu plus élevés qu’en France. Les carburants, quant à eux, sont hors de prix alors que le pétrole représente 15 % du PIB de la Norvège. Le gasoil était à 2,60 € /l lors de notre séjour !

Il n’y a pas de Fly Shop sur le secteur. On trouve juste de quoi dépanner dans les magasins de sport.

 


Budget :

Pour une période de 2 semaines non guidée, en autonomie complète à 4 pêcheurs, compter 1700 € en s’y prenant à l’avance pour les réservations.

Compter 3800 €  en structure commerciale pour un séjour guidé.

Pour 1 semaine à 4 en autonomie, compter 1250 € en camping (cabine) et le double en structure commerciale avec guide.

 

Obtention des licences de pêche

 

Si l’on vient sur la Glomma sans passer par une agence ou un guide local, il y a possibilité d’acheter les licences sur place, et ce par plusieurs voies.

Soit dans les commerces, campings et stations services, soit directement sur le web pour télécharger le sésame en quelques minutes. ➤  ICI

L’achat en ligne devient possible quelques semaines avant l’ouverture de la pêche début juin.

Les licences se vendent à la journée, à la semaine (100 € en 2022 ), ou à l’année. La réglementation locale et les zones de pêche sont parfaitement décrites lors du processus d’achat sur le web.

La licence de Kvennan flyfishing donne accès sans restriction à tous les secteurs de la Glomma, y compris ceux de Tolga, Tynset et Tuna, un gros affluent situé sur l’aval du parcours. Si le niveau de la rivière est OK, il faut 2 semaines de pêche pour faire le tour !

Les licences à la journée sur les autres rivières du secteur sont à environ 20 €. Voir les “plans B” plus bas dans cet article .

La pêche sur la Glomma

 

Compte tenu de la distance qui sépare la Norvège de la France, et de la taille des secteurs de pêche, un séjour d’une semaine minimum est conseillé pour  cette destination. Notre groupe a fait le choix d’un séjour d’une quinzaine, ce qui est finalement bien approprié.

La période favorable pour la pêche va de la troisième semaine de juin à fin juillet. Aout est en général moins bon, alors que septembre s’avère être un mois prolifique pour les éclosions. Les ombres de la Glomma, comme ceux d’ailleurs, n’apprécient pas particulièrement les variations de niveau de la rivière. Hein me disait : “Ça les cloue au fond !” En effet, on a pu vérifier ça lors de notre séjour…

 

 

Le parcours de Kvennan et quasiment accessible sur tout son linéaire, et sur les 2 berges. Des parkings situés à espaces réguliers donnent accès au bord de la rivière moyennant un peu de marche.

Les locaux sont très attachés au respect du stationnement sur ces parkings. Ils sont très bien panneautés avec une affichette au logo” Kvennan fly Fishing”. Les autres chemins sont la plupart du temps des accès agricoles ou forestiers, qu’il convient de ne pas obstruer.

En juin, les journées sont très longues, et il n’y a pas véritablement de nuit. Le sommeil est assez dur à trouver et les nuits peuvent être difficiles pour certains.

En temps normal, la pêche le matin s’effectue en nymphe alors que l’après-midi, les éclosions débutent et la pêche en sèche devient très agréable. La densité en ombres communs est remarquable. Sur notre séjour nous n’avons pas pris plus de 2% de truites !  La taille moyenne des ombres avoisine un bon 35 cm. Les sujets dépassant les 40 sont très fréquents, notamment ceux qui stationnent près des berges .

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A cette époque de l’année, des gros ombres sont postés sur les bordures dans 40 cm d’eau . Il faut toujours avoir un œil sur ces postes où de nombreux poissons peuvent être à table, notamment le matin. Alors qu’on les trouvera  actifs en surface en pleine eau plutôt l’après midi.

 

 

Les ombres postés en bordure ne laissent souvent apparaître que la dorsale, signifiant qu’ils sont sur des nymphes. Le plus souvent le passage “propre” d’une sèche suffit à les décider. Ce sont rarement des sujets isolés. Il faut insister autour des poissons qui se manifestent.

En pratique, le matin, les locaux et autres pêcheurs nordiques pêchent essentiellement en nymphe avec une technique bien particulière. Ils n’hésitent pas à pêcher en “escadron” de trois ou quatre en grattant le fond allègrement avec les pieds pour bouger les larves. Ils marchent sans arrêt, se retournent, et pêchent là où ils viennent de gratter. Et finalement, ils prennent pas mal de poissons. La plupart des prises se font plein aval ligne tendue dans le brouillard du grattouillage.

L’après-midi, la pêche au large est facilitée par l’arrivée des éclosions qui font monter les poissons en surface. La pêche y est assez facile avec des poissons peu regardants, pour autant que la dérive soit correcte. Un ombre, même de la Glomma, ça reste un ombre ! Vers  18 heures, l’activité diminue fortement. Il n’y a pas de coup du soir .

 

La densité de truites est faible sur la Glomma, mais il y a tout de même de très beaux sujets !

 

Compte tenu du fait que les fonds sont assez sombres, la pêche à vue a été difficile en wading à cause des niveaux hauts de la rivière pendant notre séjour.

Par contre, du bord, on peut repérer des ombres et les attaquer ensuite à l’arbalète. Par niveau bas, il y a moyen de se régaler pour celui, comme moi, qui apprécient la pêche à vue.

 

Les “plans B”

 

Les LACS DE HODALEN :

 

Sur les lacs de Hodalen, ne pas manquer les éclosions de MDM (Vulgata) Mais Attention aux moustiques !

 

Si la Glomma n’est pas comprise dans les niveaux décrits plus haut, il devient nécessaire de pêcher ailleurs. Le secteur des lacs de Hodalen, situé à  l’ouest de Tolga, est un plan de repli solide. Nous y sommes allé en reconnaissance sans y pêcher. Pour aborder efficacement ce secteur, une préparation minimum ou l’appel au service d’un guide sont d’un grand secours. La fly zone de Hodalen (licence spéciale) se situe sur le lac de Drengen. Les lacs en aval de Hodalen valent vraiment le coup d’œil. La zone est très  sauvage et pittoresque. Les moustiques aussi sont très sauvages…

 

La rivière HOLA :

 

 

Plus bas sur la même route, on croise la Hola ( licence spéciale ), une rivière très peu sensible aux précipitations. Nous y avons pêché une journée. Là où la Hola borde la route, l’accès est très sportif sur un terrain tourmenté où il faut faire attention à chaque pas. Cette partie de la rivière se pêche principalement de la berge. Les ombres y sont très gros. Celui de notre groupe qui y pêchait a pris plusieurs poissons de 50 cm .

Le secteur amont est plus facile d’accès et il se pêche en wading intégral. Les poissons y sont plus petits et on y trouve truites et ombres.

 

Les rivières GRIMSA et VANGROFTA :

La Grimsa (licence spéciale) se situe sur la commune de Folldal à 50 km au sud ouest de Tynset. Cette rivière possède une belle populations de truites et ombres. Contacter le garde ( “game warden” sur fishspot ) pour s’assurer du niveau et de la dispo des licences, voire quelques spots secrets …

La Vangrofta (licence spéciale) se situe 20 km au nord de Tolga. C’est le spot à grosses truites. Le nombre de licences journalières est limité. Contacter le garde ( “game warden” sur fishspot ).

Tant le réseau hydrographique est dense et diversifié sur cette région qui entoure la zone de Kvennan, Il y a sans doute d’autres options que nous n’avons pas étudiées. Les parcours de repli mentionnés ci-dessus ne sont pas des “plans B”, au sens dégradant du terme, mais bien des rivières ou des lacs qui restent des sites de pêche remarquables.

 

Les mouches qui vont bien, ou pas !

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Les Klinkhammer :

Nous n’avons quasiment pas pêché en nymphe, d’autant que j’étais le pratiquant le plus assidu du groupe sur cette technique. Mais j’étais privé de matériel suite à la perte de mon sac de soute. Sans risque de me tromper, nos nymphes de frenchies aurait fait le boulot sans problème.

Concernant les mouches sèches, j’avais lu que les gros modèles étaient efficaces comme les Klinkhammer, bien sûr (célèbre mouche créée sur ce parcours de la Glomma ).

 

 

Ignitas, BWO, sedges bruns foncés :

Hans m’avait conseillé de monter des ignitas, des BWO, des sedges bruns foncés en différentes tailles pour imiter les trichos ou les perles. Dans les faits nous avons très peu vu de sedges sombres sur la rivière sans doute en rapport aux conditions météo. Nous avons eu des pluies intenses un jour sur deux, en milieu d’après midi le plus souvent. Hein m’avait prévenu: “les variations de niveau, ça tue les éclosions et colle les “groins” au fond.

Personnellement j’ai pêché toute la quinzaine avec la boîte de mouches que m’avait prêtée un pote. Elle n’était pas vraiment adaptée à la pêche de l’ombre mais je m’en suis satisfait. J’ai quasiment tout pris avec des peutes H14 à H20 . J’y reviendrai plus loin dans cet article.

 

Autres modèles :

Les sedges en CDC type Petitjean, corps clairs et ailes sombres, fonctionnaient pas mal ainsi que les mouches à corps rouge vif. Un pote m’a passé une Branko Killer H18 qui à fait monter pas mal de poissons qui avaient sans doute “pifé” ma peute, et la refusaient obstinément. Mes amis, qui pêchaient avec des voiliers en CDC au corps clair, ont fait pas mal de poissons avec ces mouches .

 

Les peutes :

Mais revenons à la peute. Je ne sais pas vraiment pourquoi cette mouche m’a donné des très bons résultats sur les poissons gobeurs à tous moments de la journée, qu’il y ait des éclosions ou pas .

On voyait beaucoup de sedges clairs en l’air, même en pleine journée, mais très peu sur l’eau. Peut-être est-ce de là que provient son efficacité ? Avec une bonne dérive, les ombres montaient du premier coup 8 fois sur 10. Mais là où la peute s’est avérée très efficace, c’est lors des moments d’inactivité en surface.   Dans ces temps faibles, j’ai l’habitude de laisser trainer ma soie et mon bas de ligne  à l’aval . Il n’y a pas un jour ou je n’ai pas pris 2 ou 3 pralines de beaux ombres sur la peute qui surfait littéralement en plein courant. Autant cela m’est arrivé un paquet de fois sur des truites, même en France. Sur des gros ombres, c’est bien la  première  fois. Des ombres qui attaquent une mouche en tout début de dragage, c’est classique mais qui restent pendus quasiment à tous les coups, ça l’est beaucoup moins.

 

Je termine ce couplet sur les mouches par une remarque sur les choix à faire pour pêcher ici. La Glomma est une rivière très large et lorsque le niveau ne permet pas l’accès aux iles, la visibilité des mouches devient difficile à cause du contrejour omniprésent. Les mouches sombres, ou celles à tag fluo fushia, sont d’un grand secours dans ce cas. Par exemple, un sedge tout noir se voit très bien.

 

Et quelques derniers souvenirs …

 

Cliquez sur les images pour les agrandir

 

 
Le plus grand élan sculpté au monde
 
Des pêcheurs heureux
 
Comment résister à la tentation
 
Cabane ornée de bois, typique en Norvège

 


Et voici le point de vue que l’on a depuis notre gîte

 

 

 

  Timtim38

 

7 réponses à “Séjour de pêche à la mouche sur la GLOMMA (Norvège)

  1. Merci pour cette magnifique présentation. ca donne envie …
    je retourne sur la Glomma fin juin :-)
    Pierrot, aurais tu un peu plus d’information sur la Hola ? s’agit il de la zone fly fishing ? est ce entre les lacs stykkelen et langsjoen ?
    plutot peche en seche ou NAF ? merci

    1. Oui c’est ça. Ce secteur est très sauvage . La pêche y est physique. ;-) Je n’ai pêché qu’une portion du parcours.
      https://goo.gl/maps/fPo8m8EPtdSLFgDWA
      Le premier point correspond à un accès amont bien peuplé en gros ombres . La rivière serpente paisiblement et est adaptée ici à la pêche en sèche, souvent du bord . Le terrain est accidenté .Il faut regarder ou l’on met les pieds. :yes:
      https://goo.gl/maps/fWBj5ZtwPQkxhhm2A
      Il faut rejoindre la rivière à vue à partir de ce point pour atteindre un secteur varié , alternant fosses et courants qui se pêchent aussi bien au fil qu’en sèche. Population mixte truites et ombres .
      Vu là-bas que des moucheurs . Licences à la journée pour 15€ sur Fishspot.
      https://fishspot.no/en/fiskeopplevelse/hola-fluefiskesone/

    2. Bonjour à tous,

      je suis allé pécher sur la Hola début juillet de cette année, il faut impérativement des mouches de mai, et des gros modèle. C’était la première fois que je pêchais l’ombre, on a quasiment fait tous nos poisons en mouche de mai, le buble sedge a bien fonctionné et le la peute également.

  2. Salut les amis
    Bravo pour le descriptif global et précis de votre séjour. les Photos sont magnifiques, j’aime beaucoup le noir et blanc.
    L’éclairage sur l’usage des mouches identiques à celle que nous avons dans nos boites en France. La largeur des rivières permet d’oublier le risque d’accrochage derrière, tous se passent devant. Pour moi qui est encore une petite expérience de la pêche à la mouche je retiendrai cette fenêtre sur le choix des mouches en eau sombre et profondes. Les noyées aussi. Vous nous transporter en voyage lointain en un instant.
    Bye, Bye…

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