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Ma saison de pêche à la mouche 2024 – retour en images

Ma saison de pêche à la mouche 2024

J'ai vraiment l'impression que cette année est passée à une vitesse folle. Mais à y réfléchir, c'est peut-être parce que j'ai eu la chance de pouvoir consacrer à ma passion une bonne partie de mon temps de libre ... de retraité.

J'ai réalisé pas mal de photos de ces différentes sorties. Et j'ai plaisir à en partager quelque-unes dans cet article.

Bien que le bilan de cette année soit assez mitigé en fonction des rivières que j'ai pêchées, et de leur déclin qui semble inéluctable, je me rends compte que ma passion est toujours intacte. Et j'éprouve toujours le même bonheur à arpenter les berges de mes chères rivières, à profiter de leur environnement tellement apaisant, et à partager des grands moments d'amitié avec mes proches et amis.

Voici donc quelques photos de mes petits coins de paradis.

 

➤  Toutes les images sont "cliquables" pour être agrandies

 

09 - L'ARIÈGE

 

Grâce à un ami qui se reconnaitra, j'ai découvert cette année cette sacrée belle rivière qu'est l'Ariège. Elle présente un potentiel halieutique indéniable dans un magnifique environnement.

J'y reviendrais, c'est certain !

 

Le très beau parcours de l'usine, à Pamiers

 

Coup du soir à Varilhes. Les couleurs ne sont pas retouchées et je n'ai toujours pas compris le rendu de cette photo ...

 

09 - Le VICDESSOS (affluent de l'Ariège)

 

Lors de mon séjour de pêche pendant lequel j'ai découvert l'Ariège, dont je parle précédemment, j'ai également eu le plaisir "d'approfondir" son charmant tributaire, le Vicdessos.

Je l'avais déjà pêché, mais pas dans de bonnes conditions. Cette-fois-ci, j'ai vraiment été séduit par le profil de cette rivière et son cadre enchanteur. Même si les truites se sont montrées boudeuses.

 

 

09 - Le SALAT

 

Je ne pratique le Salat que depuis quelques années. Mais il ne se passe plus une saison sans que j'y aille passer deux ou trois séjours aux mois de juillet et aout.

Je le pêche principalement entre Lacourt et Prat-Bonrepaux, sur des secteurs qui offrent de magnifiques et grands lisses qui se prêtent idéalement à la pêche à la mouche sèche.

 

Le pont de LACOURT

 

TAURIGNAN-CASTET

 

Magnifique robe d'une fario du SALAT

 

09 - Le LEZ (affluent du Salat)

 

Lorsqu'il n'y a pas beaucoup d'activité sur le Salat, j'ai toujours plaisir à aller trainer mes waders sur les berges de son "petit frère", le Lez.

Et même si je trouve cette rivière moins "prolifique" depuis quelques années, son cadre reste toujours enchanteur. Et les coups du matin réservent souvent de très belles surprises.

 

Magnifique parcours à ENGOMER

 

Le LEZ, entre SAINT-GIRONS et MOULIS (2 photos ci-dessous)

 

 

 

 

11 - L'AUDE

 

C'est à regret que je n'ai pu aller sur l'Aude que deux fois cette année, car 350 kms me séparent de cette rivière.

Ces deux cessions ont été mitigées, pour deux raisons : la première vient du fait que je pêche très majoritairement en sèche alors que l'activité de surface n'est pas très intense sur l'Aude. Et la seconde provient des conditions climatiques très défavorables ces deux dernières années (crue majeure en 2023 et sècheresse sévère en 2024).

J'ai toutefois passé quelques très bons moments, principalement sur Quillan et Espéraza.

 

Le no-kill de QUILLAN

 

Le très beau parcours de BELVIANES-ET-CAVIRAC

 

16 - La TOUVRE

 

La TOUVRE, je ne m'en lasse jamais. Ce chalk stream d'une douzaine de km offre un environnement des plus atypiques et sans doute unique en France.  Je pense que chaque pêcheur à la mouche devrait aller y trainer ses waders au moins une fois dans sa vie.

Bien que coulant dans un environnement urbain, la faune et la flore de cette rivière sont d’une immense richesse. Lorsqu’il y a peu d’activité sur la rivière, le pêcheur peut prendre un grand plaisir à observer une multitude de mammifères aquatiques et de volatiles peu farouches.

Les habitantes de cette rivière, les grassettes, constituent également une particularité. De souche spécifique, et endémiques de cette rivière, elles ont une croissance hors-norme en raison de la quantité inouïe de larves aquatiques.

Depuis 3 ans, les gestionnaires de la Touvre ont eu la bonne idée de passer tout le linéaire en no-kill avec, comme conséquence, la présence de sujets de plus en plus gros ... mais de plus en plus méfiants, ce qui est de nature à combler les bons pêcheurs en nymphe à vue.

Par contre, j'ai observé depuis l'année dernière une activité de surface en très forte baisse.

 

RUELLE-SUR-TOUVRE

 

Coup du soir au pont de MAGNAC-SUR-TOUVRE

 

RUELLE-SUR-TOUVRE, en début de saison

 

RUELLE-SUR-TOUVRE, en fin de saison

 

Pour découvrir cette rivière plus en détail  ➤  https://www.éclosion.com/la-touvre-une-resurgence-taillee-pour-la-peche-a-la-mouche/

➤  LA TOUVRE

 

64 - Le Gave d'OLORON

 

Ce joyau béarnais est, avec la Nive, l'une de mes deux rivières préférées.

La pêche y est très spécifique, car elle consiste à arpenter les bordures en mode "sioux", à la recherche d'une panthère en activité.

90 % des poissons se pêchent en sèche à vue, ce qui procure une adrénaline inouïe. Et cerise sur le gâteau, la plupart de ces farios surpuissantes dépassent fréquemment 50 cm. Elles ne demandent qu'à vous mettre au backing en se servant du courant central.

 

Un bordure typique du Gave d'OLORON

 

Le no-kill de PRÉCHACQ-JOSBAIG. Rares sont les moments où le Gave peut être traversé.

 

Un de mes plus belles panthère du Gave cette année (+- 55 cm)

 

La réserve en aval d'OLORON-SAINTE-MARIE. Il y a encore une dizaine d'années, on pouvait encore observer les saumons par dizaines, voire d'avantage. Ils se reposaient ici avant de de partir affronter les courants des Gaves d'ASPE et d'OSSAU, dans le but de se reproduire. Il est à craindre que ce temps soit révolu à jamais ...

64 - Le GAVE d'OSSAU (affluent du Gave d'Oloron)

 

Voici mon "coup de coeur" cette année.

J'ai un peu honte de dire que je n'avais jamais pêché cette rivière, alors qu'elle coule sur les terres de mes racines paternelles (ARUDY).

Et bien c'est une sacré découverte. De LARUNS à OLORON-SAINTE-MARIE, cette rivière est taillée pour la pêche à la mouche, avec des successions de radiers tous aussi enchanteurs les uns que les autres.

 

Entre OLORON-SAINTE-MARIE et ARUDY, au coeur de la forêt du Bager, ou "forêt cathédrale" (idem pour la photo suivante)

 

 

Magnifique radier à ARUDY

 

Je ne m'attendais pas à trouver de tels poissons dans le Gave d'OSSAU. À noter la magnifique robe, identique aux farios du Gave d'OLORON, ce qui n'est pas illogique.

 

À BIELLE, au pied du camping

 

Un parcours très "sportif" en amont du petit village de LES EAUX CHAUDES

64 - Le Gave du BROUSSET (affluent du Gave d'Ossau)

 

Je me suis retrouvé un peu par hasard au bord de ce ravissant petit Gave situé de part et d'autre du lac de Fabrèges, à plus de 1000 mètres d'altitude.

Bien qu'en plein de mois de juin, les conditions étaient dantesque avec de la neige fondue et une température de 4 °. Mais quel plaisir de pêcher dans un tel cadre déserté par les touristes très (trop) nombreux à cette période.

 

 

 

64 - La NIVE ou ERROBI

 

Bien que j'éprouve toujours autant de plaisir à me rendre au pays basque, que j'aime viscéralement, je me rends bien compte que, d'année en année, le potentiel halieutique de la Nive n'a de cesse de baisser, et ce malgré le no-kill de 17 kms, instauré après les terribles crues de 2014 et 2015.

J'ai pu tirer mon épingle du jeu sur quelques sorties, mais uniquement parce que je connais chaque caillou de cette rivière que je pêche depuis un 1/2 siècle. Les secteurs situés en amont et en aval de Bidarray restent encore relativement poissonneux.

Mais ce qui me navre par dessus tout, c'est le fait qu'une des 2 associations gestionnaires, l'APRN, se permet de faire perdurer sur les affluents de la Nive un quota purement scandaleux de 10 truites de 20 cm par jour !!!

 

BIDARRAY

 

LOUHOSSOA

 

Pour découvrir cette rivière plus en détail  ➤  https://www.éclosion.com/peche-a-la-mouche-en-vallee-des-nives-pays-basque/

 

 

 

64 - La NIVE des ALDUDES (affluent de la Nive)

 

Le constat relatif à la grande Nive, que j'ai fait plus haut, est un peu moins alarmant pour un de ses principaux affluents qu'est la Nive des Aldudes.

Elle reste un véritable joyau pour la pratique de la pêche à la mouche, mais une bonne connaissance de cette rivière est indispensable.

 

Un de mes coins de prédilection, à BANCA

 

La robe si particulière des truites farios de la Nive

 

En amont de SAINT-ETIENNE-DE-BAÏGORRY

 

SAINT-MARTIN-D'ARROSSA

 

 

 

64 - IRATIKO ERREKA (affluent de l'IRATY)

 

Au fin fond du pays basque, dans la forêt d'Iraty, coule ce petit bijou de rivière.

Son environnement est jubilatoire, et passer quelques heures à pêcher l'eau avec un petit palmer est un vrai moment de bonheur. Ses habitantes, bien que de taille modeste, sont d'une extrême vivacité.

 

 

 

Le plateau d'IRATY

 

 

7 réponses à “Ma saison de pêche à la mouche 2024 – retour en images

  1. C’est magnifique ! Ça donnerait – presque ;-) – envie que la saison se prolonge un peu plus longtemps :whistle:
    en ce qui concerne la photo du coup du soir, ça doit être un caprice du capteur de l’appareil photo du téléphone. La truite du Gave d’Ossau et de la Nive ont subit le même sort; les images semblent comme délavées sur les zones claires.

  2. Merci, Denis et Philippe.
    Pour répondre à ta question (Philippe), à l’exception de l’Aude et dans une moindre mesure l’Ariège, il n’y a pas d’ombre dans ces rivières.
    Une introduction a bien été tentée sur le Vert d’Aramits (affluent du Gave d’Oloron) il y a une quinzaine d’années. La population d’ombres s’y est bien acclimatée … avant de littéralement s’effondrer récemment … et de disparaitre, comme la plupart des salmonidés sur ce qui fut un cours d’eau de premier ordre :cry:

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