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Étiqueté : artificielles, eclosion, fly, mouches, placebo, préferences
- Ce sujet contient 23 réponses, 11 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
Jeanma57, le il y a 4 années et 5 mois.
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9 novembre 2020 à 22 h 43 min #26186
Cornélius16
Participant- 601
Nous avons tous NOS mouches préférées, celles en qui nous avons toute confiance, « celles » qui prennent toujours.Ces mêmes mouches utilisées par un autre pêcheur, ne donneront qu’un résultat médiocre, et parfois nul.
On pourrait supposer que c’est l’art de s’en servir, de la présenter, qui fait la différence. C’est en partie vrai… mais il n’y a pas que cela, car si l’on redonne à un pêcheur lambda, SA mouche, il va reprendre du poisson de façon illogique.
Je ne suis, ni un bon monteur, ni un très bon pêcheur, mais j’ai confiance en MES mouches, celles que je fais souvent, un petit voilier CDC clair, mon hanneton avec un petit toupet blanc de fibres phosphorescentes, mes fourmis, un sedge et une araignée simples, et mon petit dernier, l’Achigfly, soit une demi-douzaine de mouches seulement, en qui j’ai toute confiance. Dès que je sors de ces sentiers battus, c’est la déception.
J’en suis donc arrivé à penser, qu’en dehors de toute logique, c’est LA mouche, en qui notre pêcheur a toute confiance, qui va lui faire prendre du poisson. Et ceci, même si cette mouche est laide, ratée, et ne correspond à rien.
Autrement dit, c’est l’effet placébo des mouches !
Avez vous aussi constaté ce fait ?
Vaste débat qui nous ramène à notre condition de pauvre pêcheur… et à la futilité de nos affirmations, et convictions, passionnées
« Objets inanimés, avez vous donc une âme, qui s’attache à notre âme, et la force d’aimer ? »
Uri Gueller tordait bien des petites cuillers à distance…
Qui sait ?……
Le meilleur moment de l'amour, c'est quand on monte l'escalier. G. Clémenceau.
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10 novembre 2020 à 9 h 00 min #26200
Coujou
Modérateur- 3,086
Uri Gueller tordait bien des petites cuillers à distance…
On voit que tu as travaillé dans le spectacle et événement, pour nous citer cet artiste.
Pour ma part, comme toi, je n’utilise quasiment qu’un modèle: le « palmer », et oui, il faut que je vois ma mouche, sinon, c’est raté assuré 9 fois sur 10, et comme j’aime bien poser ma mouche dans des courants(bordures), les autres modèles ne me donne pas satisfaction.
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10 novembre 2020 à 9 h 08 min #26201
Casa
administrateur- 6,633
Vaste et intéressant sujet, qui se pose également pour d’autres formes de pêche (les leurres en spinning, même si le « home-made » y est tellement moins développé).
Chacun à ses modèles préférés. J’avais même organisé, ailleurs, un échange de mouche sur ce thème.
J’aurais tendance à dire, que si l’on croit à un modèle, on va l’utiliser plus souvent que d’autres. Donc, avec un peu d’expérience, on va pouvoir en cerner parfaitement son « périmètre d’efficacité ». Je m’explique: selon moi, une mouche présente des conditions générales d’utilisation favorables (heures chaudes ou coups du soir, poissons actifs ou simplement opportunistes, temps couvert ou ensoleillé, rivière calcaire ou pas, etc). En dehors de ces conditions spécifiques, sont efficacité sera moins évidente. Donc, grâce à la connaissance de la plage d’efficacité de son modèle, le pêcheur n’utilisera plus ce modèle que dans des conditions qu’il lui sait être favorables. Dans d’autres conditions, il utilisera un modèle plus adapté.
Enfin, un modèle peut correspondre parfaitement aux requis d’un pêcheur donné. Je m’explique, avec ma vue bof bof moyenne, j’ai, en la Lilou, un modèle qui flotte bien, et qui est très visible. Donc, je l’adapte simplement en taille, et en coloris/teintes générales, ce qui va rendre ma gamme de Lilou (du 20 au 14, du marron très foncé au jaune paille) utilisable dans des conditions élargies. Pour exemple, en taille 20, dans des teintes olives/jaunes, ce sedge fait monter les ombres quand ils sont calés sur des petites Ignitas. Il y est bien moins efficace que des montages parachutes adaptés, mais quand même.
Quand un pêcheur « vend » son modèle à un autre, celui-ci, sur d’avoir enfin le Graal en main, vas l’essayer dans toutes les situations, donc, pas forcement dans les situations idoines. D’où une désillusion possible….et fort possiblement un délaissement, qui nuira à l’apprentissage de ses conditions d’utilisations optimales.
Mais tout ceci n’est que mon point de vue …
"Je lui avais alors proposé de me conduire dans le labyrinthe des écueils atlantiques. Il avait hésité. "A la recherche des fées", avais-je ajouté. Il avait accepté."
S. Tesson
Avec les fées -
10 novembre 2020 à 9 h 37 min #26203
coulobre19
Participant- 704
Quand un pêcheur “vend” son modèle à un autre, celui-ci, sur d’avoir enfin le Graal en main, vas l’essayer dans toutes les situations, donc, pas forcement dans les situations idoines. D’où une désillusion possible….et fort possiblement un délaissement, qui nuira à l’apprentissage de ses conditions d’utilisations optimales.
Oui, d’autant plus que si le modèle ne « marche pas » tout de suite, la déception (désillusion) en sera plus grande, il ne persistera vraisemblablement pas, et reviendra vite à sa « mouche fétiche ».
C’est souvent mon cas et je ne pense pas être le seul.
Dans le même registre : Depuis plus de 20 ans je pêche avec un chapeau en feutre, qu’il pleuve, vente, ou qu’il fasse beau. Un coup de vent me l’a un jour arraché et je n’ai pas pu le récupérer. J’ai foncé m’en racheter un autre, le même mais d’une couleur différente car il n’y avait que ça en rayon. Un jour je pars à la pêche et j’oublie le chapeau ; ma gosse me court après pour me l’apporter en me disant : « papa, si tu pars sans ton chapeau… tu ne prendras rien… » Je n’oublie plus jamais mon chapeau.
J’ai plusieurs boîtes à mouches, bien garnies, mais j’avoue ne pêcher qu’avec 3 ou 4 modèles maxi, qui me rassurent… comme mon chapeau en feutre.
Effet placébo, effet amulette ? Tu as raison de soulever le problème @Cornélius…
coulobre19
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10 novembre 2020 à 10 h 47 min #26205
pierrotlepecheur
administrateur- 6,617
Bon sujet, Cornélius
En ce qui me concerne, je pense que le succès de nos mouches fétiches vient de l’application que l’on déploie lorsque l’on accroche l’une de ces « favorites » au bas de ligne.
Sauf en de rares exceptions, retombées de fourmis, émergences de trichoptères ou de MDM, et quelques autres cas particuliers où il est nécessaire de monter une mouche exacte, je suis maintenant convaincu que la présentation et la qualité de la dérive (allez, je rajoute la taille de la mouche, et encore) sont les seuls éléments déclencheurs de la montée du poisson.
En effet, combien de fois j’ai constaté, lorsque nous étions un groupe de pêcheurs installés devant des poissons mordeurs, la grande disparité des mouches qui avaient du succès sur ces poissons.
Mon fils est un inconditionnel de la Branko killer. C’est une mouche qui ne ressemble à pas grand chose et dont la taille est imposante (2 à 3 cm). Le nombre de fois où il m’a mis la misère en pêchant avec cette imitation avec une grande application, alors que je passais en revue toutes mes mouches avec un certain énervement m’a souvent laissé perplexe…
A la fin, toutes choses viennent se fondre en une seule, et au milieu coule une rivière. La rivière a creusé son lit au moment du grand déluge, elle recouvre les rochers d'un élan surgi de l'origine des temps. Sur certains des rochers, il y a la trace laissée par les gouttes d'une pluie immémoriale. Sous les rochers, il y a les paroles, parfois les paroles sont l'émanation des rochers eux-mêmes.
Je suis hanté par les eaux (Norman Maclean) -
10 novembre 2020 à 11 h 42 min #26207
Lapoisse
Participant- 1,892
avoir une mouche fétiche, c’est un peu se mettre des oeillères, perdre son ouverture d’esprit, son instinct…
“ Il faut vraiment, pour vivre, n'avoir rien d'autre à faire. ”
René Fallet -
10 novembre 2020 à 11 h 51 min #26208
Coujou
Modérateur- 3,086
avoir une mouche fétiche, c’est un peu se mettre des oeillères, perdre son ouverture d’esprit, son instinct…
Entièrement d’accord avec toi Patrick, pour perdre son ouverture d’esprit; mais avoue que tu as une mouche que aime plus utiliser que d’autre.
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10 novembre 2020 à 13 h 19 min #26212
Lapoisse
Participant- 1,892
ben, non
“ Il faut vraiment, pour vivre, n'avoir rien d'autre à faire. ”
René Fallet -
10 novembre 2020 à 14 h 15 min #26216
Pierre13
Participant- 30
Tout à fait d’accord avec toi Pierrolepecheur, quelques règles à respecter pour s’adapter à la situation (éclosion …), le reste c’est la qualité de la présentation et de la dérive qui font la différence, que ce soit en surface ou sous l’eau.
Néanmoins nous avons tous nos mouches fétiches avec lesquelles on aime bien pêcher parce qu’on sait qu’elles fonctionnent. Pour ma part j’ai beaucoup de mouches dans mes boites qui ne voient peut ou pas l’eau alors que j’ai pris du plaisir à les monter au cas où.
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10 novembre 2020 à 14 h 38 min #26217
Cornélius16
ParticipantParticipant- 601
En vous lisant, toutes les réactions sont logiques, intelligentes, basées sur l’observation, et les expériences de chacun d’entre nous.
En conclusion, nous avons tous des réactions différentes, plus ou moins nuancées, et même parfois absolument contraires, mais c’est une bonne chose, la pêche est plus un art, qu’une science exacte, et… c’est très bien ainsi. Nous en discuterons encore longtemps, et c’est le plus beau…
… mais expliquez-moi pourquoi, quand j’oublie mon épuisette, je prends du poisson, et quand je l’emporte, je suis systématiquement bredouille ?
C’est comme le chapeau de Coulobre19.
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Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 5 mois par
Cornélius16.
Le meilleur moment de l'amour, c'est quand on monte l'escalier. G. Clémenceau.
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10 novembre 2020 à 17 h 04 min #26222
Blajoux
Participant- 533
Chacun a donné des éléments pertinents de réponse, dans ce débat quasi-philosophique…
Pour moi, le premier des effets »placébo » est la confiance. Pas seulement en sa (ou plutôt ses) mouches « fétiches »,que l’on sait,par l’expérience, adaptées aux conditions et aux éclosions du moment et du lieu.
La bonne connaissance d’une rivière ou l’on réussit avec régularité est un facteur déterminant. Je pêche le Tarn à la mouche depuis 47 ans déjà… C’est ma rivière de cœur, et sur ce cours d’eau réputé à juste titre comme difficile, la régularité de mes résultats me valent un statut de « spécialiste » auprès de mon petit cercle de copains. Plutôt que spécialiste, je trouve le terme de « local » plus adapté. Je la connais comme ma poche, et j’ai su trouver au fil du temps des parades aux nombreux échecs que j’y ai vécu.
De plus, et voila un troisième facteur, le temps passé sur l’eau m’a permis de peaufiner ma technique, d’adapter mon matériel et la façon d’appréhender une situation. Observation, discrétion, présentation en sont les piliers.
Une des entraves en cette confiance peut être amenée par ces petites « superstitions » que nous connaissons tous et qu’évoque Cornélius avec son épuisette.L’ayant vécu moi-même, je lui ai tordu le cou en l’emportant systématiquement…encore que, en possédant plusieurs, je me retrouve encore parfois devant un choix…cornélien! Laquelle prendre aujourd’hui? Avec ma grande j’ai fait un malheur l’autre jour… La moyenne est plus adaptée maaais…
La découverte d’une nouvelle rivière, d’un profil différent de celui auquel on est adapté, un séjour à l’étranger, voila aussi de quoi susciter le doute et donc perdre en partie notre confiance habituelle.
Pour d’autres ce sera l’oubli du couvre-chef fétiche, qui le plongera dans les affres du doute…
Ces petits riens, ces doutes, voila qui entame la confiance, on pêche avec retenue, les lancers sont moins précis, la dérive approximative, on passe à côté de la pêche.
Pour revenir aux mouches, même si je lutte contre ma nature angoissée à l’idée de n’avoir pas dans mon gilet une foultitude de boites, destinées à parer à la situation atypique rencontrée une fois,et qui ne se représentera certainement plus jamais, j’ai quand même besoin d’avoir sur moi un petit assortiment d’une quinzaine de modèles. J’aime monter, et j’aime que mes mouches aient un côté un peu esthétique.
Pourtant j’ai 3/4 modèles génériques,mes « moches » qui ne ressemblent apparemment pas à grand choses, mais dont je sais qu’elles « assureront » dans 90% des cas.
Pour qui, comme Coujou, pêche un même type de profil,les eaux rapides et les torrents,c’est un peu différent. Palmer ou double collerette flottant haut et dans des tailles conséquentes,c’est le must.1 ou 2 modèles suffisent.
Mais dès que l’on fréquente des profils différents, je rejoins la vision de Casa. J’ai besoin d’avoir des modèles adaptés en nuance(clair/ foncé), couleur pour certaines, niveau de flottaison, taille.
Pour les sedges par exemple,deux modèles,un avec collerette étroite, et l’autre sans, dans quatre coloris différents. Pour les olives, 3 modèles(émergente,spinner,spent) et trois couleurs en différentes tailles.
Je passe les mouches « spéciales »(fourmis, mai,MB,coléoptères )…
Mais pour conclure, voila un contre-exemple, celui de Serge Rollo, « père » des guides lozériens, aujourd’hui retraité mais toujours un fabuleux pêcheur, qui ne pêche essentiellement(et avec quelle maestria) qu’avec trois modèles déclinés en différentes tailles et nuances(la trois en un, la rouge, la BdC et dont la rivière de prédilection est la Jonte, une des plus difficiles de Lozère avec ses eaux d’une clarté absolue et ses poissons invisibles qui détalent comme des folles si vous n’êtes pas d’une absolue discrétion dans vos moindres gestes.
Son livre « testament » d’une grande sobriété et d’une richesse technique rarement égalée, a la particularité d’être accompagné d’une série de courtes vidéos sur YT passionnantes à visionner,filmées par Pierre Monate et je serai bien surpris si vous me disiez que vous n’en avez rien appris!
https://www.youtube.com/channel/UClPOdsuvoeMapqDMTUcngxw/videos
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Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 5 mois par
Blajoux.
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Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 5 mois par
Blajoux.
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10 novembre 2020 à 21 h 41 min #26229
adrien
Participant- 269
Bonjour a tous,
Apres quelques temps d’absence me revoila parmi vous, le boulot qui se calme peu a peu, et la chasse qui par la force des choses est suspendue, c’est vrai que j’ai moins le regard tourné vers la pêche en ce moment. Même si c’est vrai que aussi j’ai animé (pas tout seul) un « débat » chasse / anti chasse sur un forum voisin, avec des amis communs…
…bref, j’ai arrêté.
Sujet fort intéressant qu’a lancé Cornélius. J’apporte ma modeste pierre a l’édifice.
Comme vous, j’ai aussi mes quelques mouches qui ont tout ma confiance, sur les rivières que je pratique le plus souvent a savoir les rivières pyrénéennes, et du piémont.
J’aime aussi me mettre a l’étau mais le plus souvent lorsque je m’y attelle c’est pour boucher les trous de ma boite, et parfois je m’égare a quelques recherches sur le net et me laisse tenter a quelques montages copié ci et là, la plus part du temps a tort finalement….Malgré tout la saison dernière j’ai échangé avec un pécheur très intéressant qui publie pour le magasine truite et Cie mr lionel Ainard, et il m’a convaincu sur la notion de stimuli qui va déclencher le gobage ou pas. Cela m’a permis d’affiner certains de mes montages pour en augmenter l’efficacité.
Ceci dit, on peut se trouver bien désemparé lorsque on est devant des poissons attablé en étant certain que la solution est dans la boite mais que rien n’y fait.
C’est de qui m’est arrivé cette saison en juin sur la gave d’oloron lors de deux coups du soir consécutifs sur une bordure que pierrot connait bien où nous avons une copine en commun
Apres deux chaudes journées, j’ai eu droit a deux coups du soir avec 3 poissons en place et bien actifs sur une quelques mètres carrés. Sur l’eau des sedges, quelques éphémères, et pas mal de fourmis. Devant un tel choix au menu, on pourrait se dire que le choix sera simple et qu’il suffira de présenter proprement quelques chose du genre…et bien quelle déconvenue, j’y ai passé tous mes modèles « fétiches » qui d’habitude font mouche, et ces soirs la rien.
Forcement une situation comme ca impose une petite remise en question. Et bien la réponse était certainement collée a mon waders et je m’en suis rendu compte le lendemain. Ces truites prenaient très probablement des exuvies dont je n’ai pas d’imitation ou peut être des Fourmies a un stade ou une taille que je n’avais pas.
Fin juillet j’ai eu le bonheur de faire deux coups du soir sur le no kill d’arreau sur la neste (retour aux sources) et malgré la quasi absence de fourmi j’ai fais une superbe pèche avec une petite fourmi parachute basse flottaison sur h18. Presque tous les poissons gobeurs ont été pris avec ce modèle soit une bonne 20aine en deux soirs. allez comprendre
Pour la nymphe a vue que je pratique depuis moins longtemps mais qui est passionnante, ma confiance va a seulement 2 modelés, une cuivre, et un gammare. Ce gammare (https://www.xn--closion-9xa.com/gammare-nicolas-germain/) , bien présenté je n’ai pas encore trouvé de truites qui y résiste.
Adrien
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10 novembre 2020 à 23 h 28 min #26234
pierrotlepecheur
administrateur- 6,617
sur une bordure que pierrot connait bien où nous avons une copine en commun
Arrête, Adrien, rien que d’y penser, ça me fait dresser les poils
Ces truites prenaient très probablement des exuvies dont je n’ai pas d’imitation ou peut être des Fourmies a un stade ou une taille que je n’avais pas.
Tu as raison, les exuvies font également partie de ces mouches insubstituables (il existe ce mot ?). Si tu n’as pas une telle imitation, c’est la douille assurée.
J’ai connu une telle mésaventure sur la Touvre, et lorsque j’en ai parlé (sur le forum il me semble), j’ai senti que le challenge intéressait fortement Lapoisse, qui nous a concocté une magnifique imitation d’exuvie.
Patrick m’a offert quelques unes de ces mouches et je peux vous dire que je les trouve juste géniales, surtout quand on les regarde dans la « peau » de l’eau.
Adrien, tu n’as plus qu’à te mettre à l’étau
—> Imitation d’exuvie
A la fin, toutes choses viennent se fondre en une seule, et au milieu coule une rivière. La rivière a creusé son lit au moment du grand déluge, elle recouvre les rochers d'un élan surgi de l'origine des temps. Sur certains des rochers, il y a la trace laissée par les gouttes d'une pluie immémoriale. Sous les rochers, il y a les paroles, parfois les paroles sont l'émanation des rochers eux-mêmes.
Je suis hanté par les eaux (Norman Maclean) -
11 novembre 2020 à 10 h 27 min #26250
adrien
Participant- 269
Adrien, tu n’as plus qu’à te mettre à l’étau —> Imitation d’exuvie
J’ai jeté un oeil sur cette imitation en début d’année…a ce moment là je n’avais pas jugé utile de m’y attarder en me disant que j’aurai toujours autre chose avec quoi faire monter….
erreur!!
C’est maintenant prévu pour la prochaine cession montage. Reste plus qu’a trouver du renard. a moins que je le remplace par du poils de dos de lievre qui est assez long mais souple, ou alors du poil de sanglier beaucoup plus raide.
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11 novembre 2020 à 10 h 30 min #26251
pierrotlepecheur
administrateur- 6,617
Reste plus qu’a trouver du renard
Mon petit doigt me dit …
A la fin, toutes choses viennent se fondre en une seule, et au milieu coule une rivière. La rivière a creusé son lit au moment du grand déluge, elle recouvre les rochers d'un élan surgi de l'origine des temps. Sur certains des rochers, il y a la trace laissée par les gouttes d'une pluie immémoriale. Sous les rochers, il y a les paroles, parfois les paroles sont l'émanation des rochers eux-mêmes.
Je suis hanté par les eaux (Norman Maclean) -
11 novembre 2020 à 10 h 41 min #26253
Lapoisse
Participant- 1,892
t’en veux ?
“ Il faut vraiment, pour vivre, n'avoir rien d'autre à faire. ”
René Fallet -
11 novembre 2020 à 12 h 21 min #26257
Coujou
Modérateur- 3,086
t’en veux ?
Et voilà, toujours prêt à partager et donner Patrick, tu es un super mec.
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11 novembre 2020 à 13 h 39 min #26267
adrien
Participant- 269
t’embête pas c’est sympa, dis moi juste sur quelle partie du corps tu prélève celui la et je devrais m’en trouver très rapidement. Lors des battues au chevreuil on prélève souvent un renard ou deux.
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Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 5 mois par
adrien.
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11 novembre 2020 à 13 h 07 min #26263
pierrotlepecheur
administrateur- 6,617
Reste plus qu’a trouver du renard
Mon petit doigt me dit …
Mon petit doigt ne me trompe jamais
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Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 5 mois par
pierrotlepecheur.
A la fin, toutes choses viennent se fondre en une seule, et au milieu coule une rivière. La rivière a creusé son lit au moment du grand déluge, elle recouvre les rochers d'un élan surgi de l'origine des temps. Sur certains des rochers, il y a la trace laissée par les gouttes d'une pluie immémoriale. Sous les rochers, il y a les paroles, parfois les paroles sont l'émanation des rochers eux-mêmes.
Je suis hanté par les eaux (Norman Maclean) -
11 novembre 2020 à 14 h 28 min #26272
Lapoisse
Participant- 1,892
la queue,
tu la coupes à ras du cul puis, tu enlèves la colonne vertébrale et tu fais sécher comme ici
“ Il faut vraiment, pour vivre, n'avoir rien d'autre à faire. ”
René Fallet -
11 novembre 2020 à 14 h 57 min #26274
Jeanma57
Participant- 178
Je n’ai pas non plus de mouche ou nymphe préférés, j’adapte ma mouche en fonction de la rivière et des conditions climatiques
Récemment j’ai lu un commentaire de Thierry Lelièvre manager de l’équipe de France championne du monde 2019 :
À méditer
La connaissance ne vaut que si elle est partagée par tous
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11 novembre 2020 à 16 h 52 min #26278
Eric 06
Participant- 963
Depuis des années,le montage parachute en roux lorsque j’attaque une partie de pêche. Partout ou je suis passé en France et en Italie, quelque soit la rivière j’ai toujours pris du poisson avec.Je rejoint entièrement le commentaire précédent.A 90/100 c’est plus une question de taille et de présentation à une époque ou il y a de moins en mois d’insectes dans nos rivières……….voir quasiment plus par chez moi.
Si je vais à la pêche c'est avant tout pour sentir frétiller du poisson au bout de ma canne aussi non je vais faire du vélo.
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11 novembre 2020 à 19 h 36 min #26290
Cornélius16
ParticipantParticipant- 601
Je n’ai pas non plus de mouche ou nymphe préférés, j’adapte ma mouche en fonction de la rivière et des conditions climatiques Récemment j’ai lu un commentaire de Thierry Lelièvre manager de l’équipe de France championne du monde 2019 : À méditer
Je pense que ce commentaire, est marquée du bon sens. Complété par la foi en SA mouche fétiche, ou favorite, et le succès est assuré… normalement. Mais pas sûr…Et finalement, c’est très bien ainsi.
Imaginons qu’à chaque poser, nous ramenions un poisson… Ce serait vite barbant, plus aucun intérêt.
En conclusion, je ne suis pas prêt d’arrêter de pêcher… sauf, mais là, c’est un autre débat…sanitaire, celui-ci !
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Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 5 mois par
Cornélius16.
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Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 5 mois par
Cornélius16.
Le meilleur moment de l'amour, c'est quand on monte l'escalier. G. Clémenceau.
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12 novembre 2020 à 14 h 47 min #26368
Jeanma57
Participant- 178
Tout à fait Charles et moi non plus je ne suis pas prêt d’arrêter et tu sais des capots y en a eu et y en aura encore et ces pendant ces moments là qu’on prend le temps d’observer la rivière et les alentours et on découvre des choses qu’on aurait certainement pas vu si on avait pris du poisson, la pêche à la mouche est aussi une éternelle remise en question
Restons prudent en espérant tous être bientôt à nouveau au bord de nos rivières
La connaissance ne vaut que si elle est partagée par tous
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