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Étiqueté : bambou, canne, fabrication, tenkara
- Ce sujet contient 29 réponses, 8 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
coulobre19, le il y a 4 années et 1 mois.
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24 novembre 2020 à 10 h 04 min #27447
Hourc
Participant- 44
Salut Ca fait deux ans que je m’interesse à la pêche Tenkara, alternative aux petites cannes pour la pêche en torrent et j’adore ça !
et puis j’ai découvert qu’à l’origine les Tenkara étaient fabriquées en bambou, mais pas en refendu, dans cette vidéo plus bas on peu voir le travail d’un des maitres du Tenkara au japon qui perpétue la tradition.
Ces cannes sont d’une simplicité et d’une beauté !
Du coup avec un ami qui est passionné de bambou et collectionne les variétés on a fait des essais avec des monobrins d’environ 7’6 c’est juste génial, chaque bambou cueilli a son action propre : fast, medium fast, progressive … c’est comme allez chez le manchand de blank et choisir son action !
Comme je n’ai pas d’outillage complexe et encore moins le savoir faire pour le refendu je me suis dis que c’était une bonne façon d’aborder l’univers du bambou. Notez que les poignée ne sont que la base du bamboo Aurea qui a ces noeuds si particuliers qui font une poignée au bon diamètre et conique très agréable en main.
Prochaine étape travailler comme le fait ce maitre japonais en sélectionnant différentes tiges pour avoir l’action adéquate et apprendre à monter des assemblages virole ou autre. Si les maitres du bambou du forum ont des conseils d’ailleurs !!
En tout cas je trouve ça passionnant et à l’avenir j’aimerai ne fabriquer que ce type de canne et faire du circuit court du jardin à l’atelier à la rivière
ça pêche tellement bien en plus !
voilà une vidéo qui présente ce monteur. ps: si vous mettez le traducteur automatique de youtube vous n’en saurez pas plus mais c’est de la pure poésie .
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Hourc.
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24 novembre 2020 à 16 h 49 min #27484
Hourc
ParticipantParticipant- 44
et voilà comment ça pêche, avec une ligne en crin de cheval en plus !
et un ancien film japonais d’un pêcheur professionnel qui utilisait le tenkara. Comme chez nous les pécheurs du Doubs qui fournissaient les restos pêchaient …. à la mouche
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Hourc.
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24 novembre 2020 à 17 h 26 min #27488
Mig
Participant- 1,204
Effectivement la mise a l’épuisette est le soucis majeur sur la vidéo N°1
La vidéo N°2 est plutôt une vidéo culinaire
Ce qui n'est pas partagé est perdu
(proverbe Sanskcrit)-
24 novembre 2020 à 17 h 38 min #27489
Hourc
ParticipantParticipant- 44
oui effectivement faut pas abuser sur la longueur bas de ligne je comprends bien la recherche de Bodeau avec sa tenkara fil intérieur. Mais si la longueur est mesuré la pointe pas trop fine et le poisson pas trop gros ça le fait.
la deuxième je trouvais ça intéressant car à l’origine c’est vraiment sa destination la pêche professionnelle. Et c’est vrai qu’on est plus du tout habitué -et c’est tant mieux- à voir des brochettes de poissons morts posés sur la berge :( ça a valeur de document…
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Hourc.
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24 novembre 2020 à 18 h 02 min #27493
BODEAU
Participant- 302
Bonsoir
fin des années 50 quand j’ai commencé à pêcher je me fabriquais les cannes avec des bambous que je chapardais dans le jardin d’une voisine, je chauffais pour les redresser, je fabriquais les anneaux en fil de cuivre et roule titine, c’est avec ça que j’ai pris mes premières truites
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24 novembre 2020 à 18 h 31 min #27499
Hourc
ParticipantParticipant- 44
Génial bambou noisetier on a tous utilisé ce qui nous tombais sous la main ! Est-ce que c’était aussi tes premières cannes à mouche ?
Et autre question, tu utilises encore cette chauffe pour redresser le bambou? je cherche des info sur cette technique
j’imagine qu’on peut arriver à des tenkara très fines en mariant refendu et pointe en bambou brut. Les pointes des aurea que j’utilise on le même diamètre qu’un 40 centièmes mais je ne sais pas à quelle finesse on peut descendre en pointe de refendu ? Les tenkara pour pêches « légères » on des pointes pour des soie #1 et même plus fine encore.
Cette technique de fabrication semble rudimentaire mais ce serait oublier que c’est aussi l’habilité à concevoir un tenkara avec une action précise en choississant chaque brin avec un profil particulier je trouve ça à la fois simple (plus que le refendu) et tout aussi sophistiqué en terme de conception d’un bon blank avec une belle action.
merci
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Hourc.
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Hourc.
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24 novembre 2020 à 20 h 44 min #27511
BODEAU
Participant- 302
Oui Hourc c’était aussi mes premières cannes à mouche, j’attachais un crin en pointe du bambou un hameçon de 14 sur lequel j’ accrochait plusieurs asticots et je pêchais les chevaines et les ablettes, ça s’appeler pécher à la volante
j’utilise encore la chauffe pour redresser les baguettes fendues de bambou pour faire mes cannes en refendu
les pointes des cannes les plus fines que j’ai faite sont de 1,4 mm ça fait des brins de 0,7 de hauteur de triangle mais maintenant je ne descends pas en dessous de 0,8
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25 novembre 2020 à 10 h 56 min #27563
Hourc
ParticipantParticipant- 44
je n’imaginais pas que l’on puisse descendre à des diamètre si faible. Ca peut faire de belles tenkara puissante et douce….
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25 novembre 2020 à 10 h 13 min #27551
pierrotlepecheur
administrateur- 6,617
Très Boon sujet Hourc
Oui, la chauffe est largement utilisée dans la construction de cannes en bambou refendu, sous différentes formes :
1 / au moyen d’un décapeur, pour le redressage des baguettes
Elle est assez délicate ( ni trop, ni trop peu ), car elle a pour but de faire perdre la mémoire à certaines zones des baguettes qui sont tordues et/ou cintrées, pour les redresser.
2 / au moyen d’un chalumeau, pour le flammage
Cette opération est à fin esthétique, pour brunir tout ou partie des blanks. Avant le passage de la flamme, on peut disposer sur le tronc des gouttes d’eau, ou du gros sel qui empêcheront au bambou de brunir à ces endroits, ce qui lui donnera des variations de teinte très agréables à l’oeil.
3 / au moyen d’un four, pour la trempe
Cette opération est déterminante pour « rigidifier » l’action future de la canne. Elle a pour but d’éliminer la sève et l’eau résiduelles qui sont encore emprisonnées dans les fibres du bambou. Elle se pratique aux environ de 180 degrés pendant une vingtaine de minutes et doit être faite entre l’ébauche et la finition des baguettes. Différents types de fours artisanaux sont utilisés. En son temps, Serge Bodeau avait conçu et développé un four très ingénieux, dont beaucoup de facteurs de cannes se sont inspirés. Le mien est conçu avec un double mécanisme d’avancée et de rotation automatiques des blanks.
A la fin, toutes choses viennent se fondre en une seule, et au milieu coule une rivière. La rivière a creusé son lit au moment du grand déluge, elle recouvre les rochers d'un élan surgi de l'origine des temps. Sur certains des rochers, il y a la trace laissée par les gouttes d'une pluie immémoriale. Sous les rochers, il y a les paroles, parfois les paroles sont l'émanation des rochers eux-mêmes.
Je suis hanté par les eaux (Norman Maclean) -
25 novembre 2020 à 10 h 37 min #27557
Mig
Participant- 1,204
Ce que l’on peut faire avec du bambou a chaud:
Ce qui n'est pas partagé est perdu
(proverbe Sanskcrit)-
25 novembre 2020 à 10 h 50 min #27560
Hourc
ParticipantParticipant- 44
Ah ouais !! ce matériau a des propriétés impressionnantes !
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Hourc.
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25 novembre 2020 à 10 h 47 min #27558
Hourc
ParticipantParticipant- 44
Merci pour vos réponses et explications !
Pierrot merci pour ce détaillage de la chauffe et de ses différentes fonctions. le four pour la trempe est impressionnant !
Ca déclenche une nouvelle réflexion. A priori les japonais utilisent pour ces tenkaras des bambous avec 4 ans de séchage. La chauffe pour le redressage comme tu l’explique est donc là apparemment uniquement pour faire perdre sa mémoire au matériau. Mais 4 ans de sèche c’est long ! Quel est le temps de sèche des bambous que vous utilisez ? Est ce qu’il est possible d’accélérer la sèche d’un bambou près d’une source de chaleur modérée sans le faire éclater ? D’après votre expérience ce serait mieux avant ou après redressage.
Mon petit doigt me dit que chauffer un jet de bambou -pas une baguette- qui n’est pas totalement sec risque fortement de le faire éclater, tout comme une exposition trop longue au soleil ou une exposition à une trop forte chaleur….
merci !
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Hourc.
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25 novembre 2020 à 11 h 02 min #27565
pierrotlepecheur
administrateur- 6,617
Quand on reçoit les troncs, il n’est pas facile de connaitre quel a été leur temps de séchage, même si leur couleur peut nous donner une indication approximative. Dans le doute, il est donc préférable de les passer au four afin d’éliminer eau et sève éventuellement résiduelles.
Si on ne les utilise pas de suite, et avant de les stocker, il est conseillé de les fendre en 2 dans le sens de la longueur, avant qu’il ne le fasse d’eux-même d’une façon qui pourrait être « anarchique ».
A la fin, toutes choses viennent se fondre en une seule, et au milieu coule une rivière. La rivière a creusé son lit au moment du grand déluge, elle recouvre les rochers d'un élan surgi de l'origine des temps. Sur certains des rochers, il y a la trace laissée par les gouttes d'une pluie immémoriale. Sous les rochers, il y a les paroles, parfois les paroles sont l'émanation des rochers eux-mêmes.
Je suis hanté par les eaux (Norman Maclean) -
25 novembre 2020 à 11 h 28 min #27571
BODEAU
Participant- 302
Pierre a très bien expliqué la partie redressage et trempe
mes troncs de bambou sont sec, très vieux, certain je les ai acheté il y a plus de trente ans, il faut les stocker dans un endroit sec pour éviter les moisissures
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BODEAU.
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25 novembre 2020 à 12 h 33 min #27579
Cornélius16
Participant- 601
Bodeau, je trouve ton premier documentaire très, très beau. Un autre monde, une autre époque, celle des traditions, et des belles choses utiles. Car ne l’oublions jamais, notre passion, comme la chasse, est issue exclusivement, à l’origine, du besoin de se nourrir. Et cela ne remonte pas si loin… Dans les années 40, 50, et même début des années 60, c’était parfois vital pour certaines familles. Ne l’oublions jamais…
Les salaires étaient très bas, les familles s’arrangaient pour posséder un potager, un poulailler, des clapiers, une chèvre pour le lait, et tout cela était complété par la pêche, et la chasse.
Beaucoup d’entre nous ont d’ailleurs vécu cette époque. Dans chaque foyer, il était courant d’abattre les lapins, et les poulets du poulailler famillial, sur le pas de porte, juste avant de les cuisiner. Rien de cruel, c’était simplement un moyen de survie. Et cela remonte à seulement une soixantaine d’années… Une goutte d’eau, même pas une vie…
On reconnait ceux qui ont vécu cette époque au fait qu’ils vous parlent des VRAIS œufs, dont le goût, et la couleur, dégoutterait nos enfants habitués aux œufs modernes de batterie, insipides et tout pâles.
Ainsi roule l’humanité… le tankara nous rappelle inconsciement cette belle époque, où on pêchait « à la volante ». Mais n’oublions pas que si la recherche moderne du vrai, du bio, nous incite à regarder en arrière… c’était une époque où il n’y avait pas encore… la « pénicilline »
À méditer, pour rêver un peu…
Le meilleur moment de l'amour, c'est quand on monte l'escalier. G. Clémenceau.
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25 novembre 2020 à 13 h 41 min #27592
Hourc
ParticipantParticipant- 44
merci Cornélius d’orienter le sujet vers les origines de nos pratiques de pêche, j’y suis très sensible et cet ancien documentaire japonais n’était pas innocent.
Je suis éleveur de chèvres Pyrénéennes à 1200m en montagne et nous faisons du fromage. Nous sommes isolés au bord d’un superbe torrent à truite, un peu à l’abris des turpitudes. Nous avons poules (Limousines bien sûr
, canards, oies, nous faisons le cochon tous les ans et ce dont tu parles est encore le quotidien de beaucoup de ceux qu’on appelle encore petits paysans.
En fait ce retours aux choses élémentaires, cet attrait pour le Tenkara ou la volante comme tu le rappelle si bien Bodeau n’est pas innocent non plus. Plus j’avance et plus je comprends que j’ai besoin de moins de choses, d’outils simples, robustes et fait par ma main à ma main… Je prends autant de truites dans mes petits torrents avec mon bambou qu’avec des cannes à 600 euros. J’ai juste appris à les leurrer et a poser ma mouche où il faut.
Je mange parfois mes poissons car c’est aussi un plaisir, mais je le fait avec beaucoup de mesure, à l’aune du bassin versant que j’habite et du respect que j’ai pour tout ce qui vis ici avec qui je partage ma vie …
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Hourc.
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Hourc.
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Hourc.
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25 novembre 2020 à 13 h 34 min #27590
coulobre19
Participant- 704
On reconnait ceux qui ont vécu cette époque au fait qu’ils vous parlent des VRAIS œufs
Je me permet de rajouter : « Ils ont été élevés au lait de vache »
Dans les années 40, 50, et même début des années 60, c’était parfois vital pour certaines familles. Ne l’oublions jamais…
Je me souviens de copains d’école, issus d’un milieu plus modeste que le mien, dans le début des 60″ qui venaient à l’école, le matin, avec des châtaignes cuites plein les poches parce que les parents n’avaient pas les moyens de leur payer des gâteaux. Ils n’étaient pas plus malheureux pour ça, et surtout ça ne choquait personne. Transposons cette image de nos jours, à l’heure où l’école est devenue un défilé de mode et où les « marques » sont reines. Nous on portait des blouses et si on rentrait avec le froc déchiré… nos mères le raccommodaient.
Mes premières parties de pêche, à 7 ou 8 ans, c’était avec une canne en bambou, évidemment, un petit moulinet garni de backing car la ligne montée en nylon par le grand père ne devait faire que 2 ou 3 mètres. Je ne me souviens pas d’avoir déjà eu une épaule déboitée ou une tendinite au poignet à cause du poids de la canne…
Les temps changent…. Les hommes avec…
coulobre19
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25 novembre 2020 à 13 h 59 min #27596
coulobre19
Participant- 704
Je mange parfois mes poissons car c’est aussi un plaisir
Il m’arrive aussi de prélever 2 truites pour les déguster avec ma femme et ça fait partie de la pêche… C’est ainsi.
Je n’ai jamais été attiré par la chasse mais des connaissances nous offrent parfois un morceau de sanglier, chevreuil, ou autre. C’est toujours un plaisir de le déguster de temps à autre.
Par contre le chevesne… Je lui accorderai toujours ma grâce…
coulobre19
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29 novembre 2020 à 10 h 23 min #29788
Hourc
ParticipantParticipant- 44
En cherchant sur le net et grace au travail de Tenkara USA le blog d’un passionné qui tente de promouvoir le tenkara au USA depuis une vingtaine d’année j’ai enfin le nom des trois variétés de bambou utilisées pour fabriquer une tenkara, quelques points techniques et une théorie sur la naissance des refendus bambou en Europe versus bambou non refendu au Japon.
La pointe est réalisé en Hoteichiku= phyllostachys Aurea
La partie intermédiaire est en Suzutake = sasamorpha Borialis
et le Talon est réalisé en Yatake or yadake= pseudosasa Japonica,
Les poignées sont en base, voir en racine de phyllostachys Aurea
Les brins sont évidés, pas vraiment creusé pour en affiner l’epaisseur des parois, mais les noeuds sont percés, cela permet de ranger les brins les plus fins dans les brins de section supérieures. Cela allège la canne et améliore l’action.
Les cannes sont réalisés en 3/4 brins et font entre 10′ et 14′ de longueur
Je vous fais la théorie en court mais tout est ici en anglais https://blog.tenkarausa.com/tenkara-bamboo-rod/
En Europe on péchait comme au japon avec une technique similaire : longue canne en bois munie d’un crin et d’un appat ou d’une mouche artificielle. Les cannes Européenne était en bois (noisetier ou autre essence) et donc lourdes dans ces grandes longueurs comparativement aux cannes Japonaises en bambou (on parle d’une époque ou le bambou n’était pas encore connu en europe) Pour palier à ce problème de poids vint l’invention d’une réserve de fil et du moulinet permettant de réduire considérablement la longueur des cannes. Consécutivement le bambou à commencé à s’importer en Europe, seulement là ou en Asie les forêts en sont couvertes, et ou il suffit « d’aller chercher son bambou avec l’action désiré » la faible disponibilité versus la demande croissante de ce matériau en Europe à généré l’invention du refendu permettant de fabriquer son profil et donc de définir l’action de la canne, de sécher beaucoup plus rapidement le bambou et donc de répondre à une demande de fabrication en « série »…. voilà en substance ce qui est raconté dans l’article.
bonne journée
Fred
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29 novembre 2020 à 10 h 28 min #29789
Hourc
ParticipantParticipant- 44
voilà un superbe film qui montre une technique de pêche à la volante en tout point similaire à la Tenkara même les mouche utilisées se ressemble. Technique qui remonte au XVI et les cannes sont en … noisetier
mais c’est surtout une grande leçon de pêche et une grande leçon de vie !
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Hourc.
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22 janvier 2021 à 17 h 52 min #34153
BODEAU
Participant- 302
Bonjour à tous
un vieux film sur la fabrication des cannes bambou, son livre pas facile à se le procurer est la bible du futur constructeur de canne en bambou
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22 janvier 2021 à 22 h 38 min #34171
pierrotlepecheur
administrateur- 6,617
Merci Bodeau
Garrison, un peu notre maitre à tous, les raboteurs
Son livre, je l’ai dans le collimateur. depuis quelques temps.
Il y en a quelques uns sur le marché. C’est bien celui-ci ?
—> A MASTER’S GUIDE TO BUILDING A BAMBOO FLY ROD
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pierrotlepecheur.
A la fin, toutes choses viennent se fondre en une seule, et au milieu coule une rivière. La rivière a creusé son lit au moment du grand déluge, elle recouvre les rochers d'un élan surgi de l'origine des temps. Sur certains des rochers, il y a la trace laissée par les gouttes d'une pluie immémoriale. Sous les rochers, il y a les paroles, parfois les paroles sont l'émanation des rochers eux-mêmes.
Je suis hanté par les eaux (Norman Maclean)
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23 janvier 2021 à 14 h 10 min #34224
BODEAU
Participant- 302
Bonjour
Oui Pierre c’est celui la
le mien je me le suis procuré il y a trente ans avec l’aide d’un américain que je côtoyais dans mon boulot
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18 mars 2021 à 20 h 05 min #38474
Hourc
ParticipantParticipant- 44
merci Bodeau pour cette video de Garrison au travail c’est superbe !
Je ne découvre vos messages que maintenant ;)
Allez ! dès que mon élevage de chèvres tourne et que je suis heureux de mes fromages, donc dès que j’ai plus de temps, je laisse tomber les fibres de verre et carbone et me mets au montage bambou !! J’en rêve de plus en plus…
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18 mars 2021 à 20 h 18 min #38475
Fred06
Participant- 318
N’hésite pas Hourc, c’est trop bon
!
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18 mars 2021 à 23 h 38 min #38482
pierrotlepecheur
administrateur- 6,617
merci Bodeau pour cette video de Garrison au travail c’est superbe ! Je ne découvre vos messages que maintenant. Allez ! dès que mon élevage de chèvres tourne et que je suis heureux de mes fromages, donc dès que j’ai plus de temps, je laisse tomber les fibres de verre et carbone et me mets au montage bambou !! J’en rêve de plus en plus…
J’en ai parlé plusieurs fois avec toi, et j’ai vite compris que le virusde la bambousite était déjà en toi
Une fois ce virus incubé, et que tu seras prêt, on mettra nos modestes compétences à ta disposition pour t’aider à démarrer
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Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 2 mois par
pierrotlepecheur.
A la fin, toutes choses viennent se fondre en une seule, et au milieu coule une rivière. La rivière a creusé son lit au moment du grand déluge, elle recouvre les rochers d'un élan surgi de l'origine des temps. Sur certains des rochers, il y a la trace laissée par les gouttes d'une pluie immémoriale. Sous les rochers, il y a les paroles, parfois les paroles sont l'émanation des rochers eux-mêmes.
Je suis hanté par les eaux (Norman Maclean) -
19 mars 2021 à 11 h 21 min #38501
Hourc
ParticipantParticipant- 44
Tu as vu juste Pierrot, voir tes cannes ça m’a immédiatement fait une étincelle ! merci les gars ça fait chaud au coeur ! Et comme avec les fiberglass je suis sorti depuis un moment de la polémique matériaux hightech versus matériaux soit disant obsolètes
je suis mûr pour sauter le pas.
superbe fouet Fred06 !
J’aurais effectivement quelques questions à vous poser
, un paquet de question en fait
Je rêve peut être de faire une petite initiation en atelier, quand ce virus nous aura lâché la grappe…
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Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 1 mois par
Hourc.
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22 mars 2021 à 12 h 12 min #38691
coulobre19
Participant- 704
j’ai vite compris que le virusde la bambousite était déjà en toi
Je suis même surpris que notre ami, au vu de la finesse de ses réalisations, ne soit pas tombé dans la marmite plus tôt.
coulobre19
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