- Ce sujet contient 16 réponses, 6 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
zugarra64, le il y a 1 année.
zugarra64, le -
Messages
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pierrotlepecheur
- 6,617
Pour ne pas « pourrir » le sujet de Philippe, j’ai préféré en ouvrir un nouveau
Rappel des précédents échanges :
@Pierrot :
Commentaire désabusé d’un pêcheur qui revient d’une séjour de 3 jours sur les Nives du Pays Basque, dont le déclin halieutique semble encore s’accélérer …
@Nergal :
Tu as déjà essayé de contacter la FD pour savoir ce que donnes les pêches électriques, les relevés de frayères… Parfois on est surpris (de moins en moins dans le bon sens, il est vrai). C’est quoi le problème sur les Nives ? (Qualité de l’eau, quantité, thermie, hydro-électricité…etc…).
J’avais entendu parler de la PKD (maladie rénale qui touche mortellement les alevins) sur les Nives. Quand on se rappelle de tous les mythes et légendes sur ses rivières… pff
Moi qui ne connais que trop peu les rivières pyrénéennes, et que trop bien celles calcaires de l’est…
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Ce sujet a été modifié le il y a 1 année par
pierrotlepecheur.
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Ce sujet a été modifié le il y a 11 mois et 4 semaines par pierrotlepecheur.
A la fin, toutes choses viennent se fondre en une seule, et au milieu coule une rivière. La rivière a creusé son lit au moment du grand déluge, elle recouvre les rochers d'un élan surgi de l'origine des temps. Sur certains des rochers, il y a la trace laissée par les gouttes d'une pluie immémoriale. Sous les rochers, il y a les paroles, parfois les paroles sont l'émanation des rochers eux-mêmes.
Je suis hanté par les eaux (Norman Maclean) -
pierrotlepecheur
- 6,617
Je pense qu’il s’agit d’une combinaison de plusieurs facteurs : la T° moyenne de l’eau, des étiages très sévères ainsi que des étiages de plus en plus précoces. Malgré les très fortes précipitations de ces derniers mois, les niveau sont à 80 pour la grande Nive, et 50 pour la petite. Nous sommes mi-avril et ces valeurs sont celles que nous retrouvions fin juin / début juillet il y a 1 ou 2 décennies …
Après, il ne faut pas non plus oublier le scandale absolu du quota de 10 poissons/jour qui perdure pour les affluents géré par l’association dissidente APRN. Ces tributaires sont censé être des « pourvoyeurs » de poissons pour les grandes rivières. Mais des cartons se font à la cuiller et au toc (voire à l’asticot) à l’ouverture.
Après, je vais suivre ton conseil (suggéré également par Ms25210), et demander à l’AAPPMA si des pêches électriques récentes ont été faites
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Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année par pierrotlepecheur.
A la fin, toutes choses viennent se fondre en une seule, et au milieu coule une rivière. La rivière a creusé son lit au moment du grand déluge, elle recouvre les rochers d'un élan surgi de l'origine des temps. Sur certains des rochers, il y a la trace laissée par les gouttes d'une pluie immémoriale. Sous les rochers, il y a les paroles, parfois les paroles sont l'émanation des rochers eux-mêmes.
Je suis hanté par les eaux (Norman Maclean) -
Gégé
- 1,027
hello
Al’asticot oui et pas qu’a l’hameçon, quand ont voit les litres d’asticots qui défilaient au comptoir chez M..a sport a st jean et qui peut être defilent encore ,ont ne peut pas ne pas imaginer que les juvéniles(et les autres) ont dérouiller grave.plus les crues ,les étiages ,la gestion etc la résiliences des poissons a ses limites.
"connaitre est louable, transmettre est sans égal"
GéGé -
zugarra64
- 13
Bonjour,
Le déclin des Nives (qui n’est pas nouveau ) s’est grandement accéleré de puis la canicule de 2022, ou les températures ont dépassé les 25e C à Bidarray, ou les 22e C à Baigorri ou Garazi.
En plus des étiages, des crues, de la température, de la gestion … il y a également de nombreuses pollutions de stations d’épurations, du village de saint Jean Pied de Port , des pisciculture.
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pierrotlepecheur
- 6,617
J’ai fait part de mon constat à l’Aappma, et je suis curieux d’avoir leur point de vue à ce sujet
A la fin, toutes choses viennent se fondre en une seule, et au milieu coule une rivière. La rivière a creusé son lit au moment du grand déluge, elle recouvre les rochers d'un élan surgi de l'origine des temps. Sur certains des rochers, il y a la trace laissée par les gouttes d'une pluie immémoriale. Sous les rochers, il y a les paroles, parfois les paroles sont l'émanation des rochers eux-mêmes.
Je suis hanté par les eaux (Norman Maclean)
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Jeanphilippe
- 69
bonjour, triste constat que le déclin des nives. Comme pierrot je les pêche depuis très longtemps et je peux dire que c’est certainement sur ces rivières que j’ai trouvé les poissons avec une défense des plus remarquable. Ce déclin avait commencé bien avant la crue de 2014, mais en 2020 j’avais espoir, la grande nive pour ne parler qu’elle semblait bien revenir avec bien des insectes, des escargots et autres ainsi que plantes aquatiques étaient revenus en nombre. Malheureusement les crues de 2021 ont porté un coup fatal à la rivière accentué par les canicule qui sont survenues les années suivantes. Cette année la rivière avec l’eau de cet hivers est bien plus belle que l’année dernière à pareille date, mais cela ne veut pas dire que la vie aquatique reparte bien, à voir. Peut être faut il épauler cette dernière et aller chercher des alevins dans les tributaires qui ont une très bonne reproduction comme l’haira ou d’autre? à voir.. je trouve que c’est trop facile de se réfugier sur la notion de gestion patrimonial mais bon il y a déjà eu des choses de fait avec le nokill sur 13 km et quand on voit que cela c’est tenu à rien pour qu’il revienne en pêche libre sur la demande de certaines personnes on peut s’inquiéter. c’est vrai que la guerre avec l’APRN est au détriment de ces belles rivières. Concernant la pollution, la nive d’arnéguy était la plus poissonneuse malgré toutes les agressions venant d’espagne qu’elle subissait et pas que les papiers et plastiques. il faut relativiser certains rejets des eaux sales qui n’impactent pas les rivières j’ai beaucoup d’exemples en tête en espagne et en france où les poissons étaient abondants malgré ces apports puis en baisse une fois ceux-ci disparus. d’autres polluants impactent bien plus le milieu.
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Billetxe
- 109
Ce triste constat sur les Nives peut être étendu à d’autres rivières des Pyrénées que je fréquente, principalement dans le 65 et le 31 (et certainement à bien d’autres…). D’accord avec Pierrotlepecheur, c’est la conjonction de plusieurs éléments: étiages plus sévères, plus précoces (voire hivernaux) et plus étendus dans le temps, élévation de la température de l’eau, crues sévères et brèves alternant avec de longues périodes sèches, maintenant cormorans en piémont et moyenne montagne. Pour les cours d’eau à grand débit genre Neste ou Garonne, les exploitations sauvages industrielle et énergétique ajoutent des nuisances, sans parler des conditions de pêche…
Et bien sûr, cerise sur le gâteau, la « gestion » préhistorique des fédés et de la plupart des AAPPMA locales soucieuses de satisfaire les pêcheurs-cueilleurs (prédateurs? consommateurs?)
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Billetxe
- 109
J’ai oublié: les tas de fumier, les stabulations ou les porcheries qui fleurissent ici et là à proximité des cours d’eau et qui s’écoulent devinez où, en particulier quand il a bien plu et que ça « rince »? Mais bon, il semble qu’il ne faille pas trop contrarier certaines professions…
Ces jours-ci, c’était un bonheur de respirer le bon air de la campagne, à la maison ou à la pêche.
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pierrotlepecheur
- 6,617
J’ai oublié: les tas de fumier, les stabulations ou les porcheries qui fleurissent ici et là à proximité des cours d’eau et qui s’écoulent devinez où, en particulier quand il a bien plu et que ça “rince”? Mais bon, il semble qu’il ne faille pas trop contrarier certaines professions…
Tu confonds avec les bretons, non ?
A la fin, toutes choses viennent se fondre en une seule, et au milieu coule une rivière. La rivière a creusé son lit au moment du grand déluge, elle recouvre les rochers d'un élan surgi de l'origine des temps. Sur certains des rochers, il y a la trace laissée par les gouttes d'une pluie immémoriale. Sous les rochers, il y a les paroles, parfois les paroles sont l'émanation des rochers eux-mêmes.
Je suis hanté par les eaux (Norman Maclean) -
Billetxe
- 109
Hélas non, les Bretons ont juste montré la voie, les éleveurs de porc noir de Bigorre et de vache gasconne se sont mis à niveau.
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pierrotlepecheur
- 6,617
Tu as raison, bien sur, c’est juste pour titiller les bretons
A la fin, toutes choses viennent se fondre en une seule, et au milieu coule une rivière. La rivière a creusé son lit au moment du grand déluge, elle recouvre les rochers d'un élan surgi de l'origine des temps. Sur certains des rochers, il y a la trace laissée par les gouttes d'une pluie immémoriale. Sous les rochers, il y a les paroles, parfois les paroles sont l'émanation des rochers eux-mêmes.
Je suis hanté par les eaux (Norman Maclean) -
Gégé
- 1,027
Il est taquin ce Pierrot.
"connaitre est louable, transmettre est sans égal"
GéGé -
patneze
- 192
Salut,
j’en reviens des Nives. Je viens d’y passer 4 jours. Pour moi, les niveaux sont encore hauts surtout sur la Baigo.
Depuis la crue de 2014, la Baigo n’a pas retrouvé sa population, principalement aux casseurs de nuques qui sévissent suite à leur « exclusion » de la Grande Nive du au nokill de 17km.
La grande Nive n’a pas retrouvé sa population d’en temps. Mais les petites Nives au-dessus de Saint Jean ne se portent pas trop mal. On ne fait pas de gros sujets mais plutot des truites de petite taille pour le bassin des Nives.
Pour ma part, je constate surtout un grand manque d’activité des insectes. Aucune éclosion. Seulement quelques olives/march brown sur un court laps de temps. Mais cela , on le constate sur de nombreuses rivières en France suite aux pollutions diverses. La température de l’eau est pour l’instant normale (autour des 11°C) .
Voilà mon constat perso après 4 jours de pêche.
Membre du Club Mouche Haute Bretagne
Infos: https://www.facebook.com/club.mouche.de.haute.bretagne -
Gégé
- 1,027
En même temps et ayant des nouvelles d’un peut partout, ya pas beaucoup d’endroits où ça pêche en ce moment,la météo n’arrange pas les situations dégradées.
"connaitre est louable, transmettre est sans égal"
GéGé -
pierrotlepecheur
- 6,617
Salut, j’en reviens des Nives. Je viens d’y passer 4 jours. Pour moi, les niveaux sont encore hauts surtout sur la Baigo. Depuis la crue de 2014, la Baigo n’a pas retrouvé sa population, principalement aux casseurs de nuques qui sévissent suite à leur “exclusion” de la Grande Nive du au nokill de 17km. La grande Nive n’a pas retrouvé sa population d’en temps. Mais les petites Nives au-dessus de Saint Jean ne se portent pas trop mal. On ne fait pas de gros sujets mais plutot des truites de petite taille pour le bassin des Nives. Pour ma part, je constate surtout un grand manque d’activité des insectes. Aucune éclosion. Seulement quelques olives/march brown sur un court laps de temps. Mais cela , on le constate sur de nombreuses rivières en France suite aux pollutions diverses. La température de l’eau est pour l’instant normale (autour des 11°C) . Voilà mon constat perso après 4 jours de pêche.
Je vois que tu partages mon constat.
Et ce qui est assez navrant, c’est que je me suis fendu d’un petit mail à l’Aappma il y a une dizaine de jours … et que je n’ai reçu aucune réponse
Mais je suis tenace et je vais me fendre d’une petite relance.
Mail du 14/04 :
Bonjour,
Je rentre d’un troisième week-end de pêche depuis l’ouverture, et j’ai tenu à vous faire part de mes craintes au sujet des Nives.
Depuis, une dizaine d’années, je constate une baisse croissante des populations sur les 2 rivières principales du Pays Basque (Errobi et Aldudes), et tous les amis qui pêchent ces rivières partagent mon point de vue. Bien sur, je n’ai pas oublié les terribles crues de 2014 et 2015, mais depuis, et à fortiori avec la mise en place du no-kill, les conséquences de cet aléa climatique ne devraient plus se ressentir.
Et d’autre part, depuis 2 ans, j’ai le sentiment que le phénomène de dépeuplement s’accélère. Je ne pense pas me tromper car je connais chaque cailloux de ces rivières que je pêche environ une vingtaine de jours par an, et ce depuis plus de 50 ans.
Ces 3 derniers jours passés au bord des rivières ont donc été une calamité, malgré des conditions correctes, et une T° d’eau de nature à faire sortir quelques poissons. Rien n’y a fait, et le plus inquiétant, c’est que plus aucun poisson n’est visible depuis les ponts, où, autrefois, ils foisonnaient. Autre signe alarmant : je n’ai croisé qu’un seul pêcheur en 6 jours complets de pêche (en dehors de l’ouverture). Par contre, j’ai vu beaucoup de cormorans. Je n’ai rien contre ces pauvres bête qui migrent vers les rivières pour se nourrir, en raison de la destruction de leurs habitats côtiers, mais j’imagine que leurs prélèvements doivent être considérables.
Bien sur, ces phénomènes ne sont pas observés que sur les seules Nives, car la plupart des rivières du sud-ouest, et notamment celles de basse altitude, périclitent (Dordogne, Béarn, Ariège, …), mais pour toutes les pratiquer, j’ai vraiment l’impression que celles du Pays Basque sont beaucoup plus impactées.
J’ai donc tenu à vous faire part de ce constat qui, pour moi, est un véritable crève-cœur compte-tenu de mon attachement viscéral à ces rivières, et j’aimerai avoir votre point de vue à ce sujet. J’aimerai également savoir si des pêches électriques ont été réalisées, et si oui, quels en sont les résultats ?
Et une dernière chose, même si je pense que vous ne pouvez rien y faire : pensez-vous que l’APRN va continuer éternellement à autoriser 10 captures de 20 cm par jour ? De tels quotas, qui deviennent assez rares en France, sont à mon sens purement scandaleux compte-tenu de la situation, et je pèse mes mots. J’ai personnellement assisté à l’ouverture à des tableaux de pêche à la cuiller sur des petits poissons qui m’ont fait froid dans le dos (du côté de Saint-Michel). Car même si la situation de ces affluents me semble un peu meilleure, ou plutôt moins pire, ils pourraient être de bons « pourvoyeurs » de poissons pour les rivières dans lesquelles ils se jettent.
Dans l’attente de votre réponse,
A la fin, toutes choses viennent se fondre en une seule, et au milieu coule une rivière. La rivière a creusé son lit au moment du grand déluge, elle recouvre les rochers d'un élan surgi de l'origine des temps. Sur certains des rochers, il y a la trace laissée par les gouttes d'une pluie immémoriale. Sous les rochers, il y a les paroles, parfois les paroles sont l'émanation des rochers eux-mêmes.
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patneze
- 192
Pour ce qui concernent les pêches électriques, Glenn m’a dit qu’il avait participé à plusieurs. La densité de poissons de taille petite/moyenne est plutot bonnes sur les tributaires. Pour lui, la population des beaux sujets sur les Nive/baigo est moins bonne. Mais je ne suis pas sur qu’il les pêche souvent.
J’ai surtout remarqué que la pêche n’est pas du tout la même sur la Grande Nive et la Baigo. Avant la grande crue, j’aimais bcp la Grande Nive et la Baigo car je pouvais attaquer les gros poissons en sèche. Aujourd’hui avec la raréfaction des éclosions, je suis obligé de pêcher sous l’eau. Et j’avoue que je ne sais plus trop comment les traquer efficacement. Donc j’en pêche bcp moins aussi. Mais je reste persuadé qu’il y en a car j’ai aperçu des mémères sans les prendre
Membre du Club Mouche Haute Bretagne
Infos: https://www.facebook.com/club.mouche.de.haute.bretagne -
- 13
J’année derniere, plusieurs truites de sorties entre Arrossa et Bidarray avec des mycoses.
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zugarra64
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