- Ce sujet contient 12 réponses, 7 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
Cornélius16, le il y a 3 années et 11 mois.
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Messages
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pierrotlepecheur
- 6,617
Il nous est arrivé à tous de vivre des moments insolites au bord de l’eau (gags, mésaventures, grands moments de solitude, … etc).
J’ouvre ce sujet pour que ceux qui le souhaitent nous racontent leurs petites aventures inédites, sur la base d’un petit texte (avec éventuellement photo et/ou vidéo) que je réunirai ensuite pour en faire un article sur notre site.
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Ce sujet a été modifié le il y a 3 années et 11 mois par
pierrotlepecheur.
A la fin, toutes choses viennent se fondre en une seule, et au milieu coule une rivière. La rivière a creusé son lit au moment du grand déluge, elle recouvre les rochers d'un élan surgi de l'origine des temps. Sur certains des rochers, il y a la trace laissée par les gouttes d'une pluie immémoriale. Sous les rochers, il y a les paroles, parfois les paroles sont l'émanation des rochers eux-mêmes.
Je suis hanté par les eaux (Norman Maclean) -
coulobre19
- 704
J’avais peut-être 14 ans et j’étais parti à la pêche en vélo, le chien en laisse, au barrage de Bergerac.
N’ayant rien pris je décide de pêcher dans la réserve au pied du barrage, ou j’avais repérés de gros chevesnes. Me voici donc en pleine action de braconnage, ce qui est très excitant à cet âge là, lorsque j’entends une grosse voix à 100 mètres de moi. Merde le garde, que je connaissais, bien gras et bien rouge, grâce aux litrons qu’il s’enfilait chaque jour au comptoir du bistrot tenu par sa compagne.
N’écoutant que mon courage, je file par le chemin abrupt que, vu son gabarit, le « gros lard », ne pourrait pas emprunter. Je me retrouve donc à pédaler comme un fou, le chien à mes côtés, lorsque la chaîne déraille et que je me retrouve dans les barbelés du champ qui longe le chemin. Le chien est tout content de me consoler et la 2CV du garde s’arrête à mes côtés. « Je vois que tu es assez puni… file et que je ne t’y reprenne pas ».
J’ai réparé le vélo, remis le chien en laisse et suis rentré penaud chez moi en me gardant bien d’expliquer les causes de mes balafres. Le chien, lui, avait passé une excellente journée à se dégourdir les papates au bord de la Dordogne, et à fini sa journée par une grosse sieste réparatrice en attendant la gamelle du soir.
coulobre19
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Casa
- 6,633
Quand j’atais mino, vers 17 ans, avant d’arreter totalement la pêche pour me consacrere à …d’autres occupations
, j’avais commencé la palm.Un soir, alors qu’avec mon pote de toujours nous étions chez ses grands parents, en Haute Marne, sur une superbe riviere a truite, nous avions décidé de faire le coup du soir. D’un près bordant la rivière, sans aucun arbre ni obstacle aux alentours, je commençait à tirer sur ma soie. Pour arriver au shoot final, pour le posé. Et la, la soie reste en l’air…comme je vous le disais, aucun arbre autour.
Newton était vaincu, le Nobel de physique me tendait les bras….
Mais avant de recevoir cette suprême récompense (dans mes rêves), mon pôte et moi avons bien galéré pour ramener puis décrocher la chauve souris qui s’était emparée de ma mouche en l’air…
Heureusement, nous étions déja en barbless…
"Je lui avais alors proposé de me conduire dans le labyrinthe des écueils atlantiques. Il avait hésité. "A la recherche des fées", avais-je ajouté. Il avait accepté."
S. Tesson
Avec les fées -
coulobre19
- 704
Ca me rappelle une journée au bord de l’Ise en Ille et Vilaine. J’avais repéré un sympathique remous près de la berge en face qui me faisait supposer une chasse de brochet. Une belle souche mal placée m’empêchant de l’attaquer directement avec ma cuillère, je décide de faire un lancer cloche pour lober ladite souche. La cuillère monte donc à 7 ou 8 mètres de hauteur lorsque je vois un éclair bleu la percuter, comme pour corriger mon lancer et permettre au leurre de tomber pile poil à l’endroit ou je voulais le poser. C’était bien un brochet que j’ai pu mettre à l’épuisette quelques minutes après.
Le Martin Pêcheur avait je pense pris la cuillère pour une proie, mais ne s’était pas piqué, heureusement, car je n’aurais pas aimé abimer un aussi bel oiseau.
coulobre19
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coulobre19
- 704
pour me consacrere à …d’autres occupations
C’est curieux… à cet âge là… Des détails !!!
coulobre19
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Casa
- 6,633
C’est curieux… à cet âge là… Des détails !!!
Cela te ferait rougir, donc je vais m’abstenir
"Je lui avais alors proposé de me conduire dans le labyrinthe des écueils atlantiques. Il avait hésité. "A la recherche des fées", avais-je ajouté. Il avait accepté."
S. Tesson
Avec les fées -
French Tricolor
- 550
N’ayant rien pris je décide de pêcher dans la réserve au pied du barrage, ou j’avais repérés de gros chevesnes.
Quelle idée de faire une réserve !!
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pierrotlepecheur
- 6,617
Bon, je m’y colle.
J’ai déjà fait un petit article au sujet de cette histoire croustillante, mais tous ne l’ont sans doute pas lu.
« Un bossu dans ma coulée » ➤ ICI
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Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 11 mois par pierrotlepecheur.
A la fin, toutes choses viennent se fondre en une seule, et au milieu coule une rivière. La rivière a creusé son lit au moment du grand déluge, elle recouvre les rochers d'un élan surgi de l'origine des temps. Sur certains des rochers, il y a la trace laissée par les gouttes d'une pluie immémoriale. Sous les rochers, il y a les paroles, parfois les paroles sont l'émanation des rochers eux-mêmes.
Je suis hanté par les eaux (Norman Maclean) -
heron33
- 218
Bonjour Pierrot
Drôle de rencontre
Je préfère voir un chevreuil perso
JC
l'intelligence a des limites, la bêtise n'en a pas.
Claude Chabrol -
Casa
- 6,633
Ou un sanglier….
D’ailleurs a ce sujet, je vous raconterai une anecdote dont je ris encore, bien que n’ayant trait a la pêche
"Je lui avais alors proposé de me conduire dans le labyrinthe des écueils atlantiques. Il avait hésité. "A la recherche des fées", avais-je ajouté. Il avait accepté."
S. Tesson
Avec les fées -
heron33
- 218
A mon tour,
Sur le gave de Pau en bas de Lourdes, nous étions avec un copain en train de regarder l’eau quand cet animal, alors que la berge se dérobait sous ses pieds n’a trouvé rien de mieux que de s’accrocher à moi !
Résultat les deux à l’eau jusqu’à la taille !
Bon il faisait chaud plus de peur que de mal.
l'intelligence a des limites, la bêtise n'en a pas.
Claude Chabrol -
paddy
- 196
Ce qui me revient en premier est celui où j’ai rien compris , au moment de poser ma sèche !
j’étais dans l’eau avec un mauvais contre jour ,(ombre /soleil/ ) il y avait un poisson en poste devant moi qui montait bien , j’étais bien placé , un faut lancer , j’ajuste , je suis bien pour un posé où je veux , je suis des yeux le déroulement de mon shoot , j’imagine ma mouche tomber à l’endroit voulu et la rien ! ma mouche a disparue ???? SUR LE COUP je ne comprend rien , d’habitude ça marche
la mouche se pose doucement on l’a suit des yeux , mais là elle n’est pas sur l’eau , je cherche à comprendre ,bizarrement mon bas de ligne fait un drôle de ventre en remontant ? Il n’y a pourtant pas de branches à cet endroit ?C’est là que je réalise que je viens de poser ma mouche sur une libellule
Sous la surface calme de l'eau , on devine le potentiel d'une nage lente . Un reflet argenté et le jeu ancestral peut commencer .
Friedrich Ackermann -
Cornélius16
- 601
Il y a peu, j’avais décidé de faire une sortie sur un plan d’eau parallèle à la Charente. Je fais donc quelques essais, mais comme ce plan d’eau est plutôt un carpodrome, je change pour les rives du fleuve, et là toujours rien, le désert, même pas une petite ablette orpheline. Je reviens donc vers le carpodrome, et en m’y rendant je passe devant un petit bras de la Charente en cul de sac, je le longe et remarque des gobages, des truites qui sautent, et de nombreusse truites en maraude, dont une devant moi. Enfin ! Le bonheur absolu, tout heureux, je lance, mais un peu loin derrière, je relance, … et là, je m’accroche.
Un peu vexé, je me dirige vers l’arbre coupable, et là …surprise, un beau panneau « RÉSERVE DE PÊCHE ».
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Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 11 mois par Cornélius16.
Le meilleur moment de l'amour, c'est quand on monte l'escalier. G. Clémenceau.
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