- Ce sujet contient 11 réponses, 8 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
coulobre19, le il y a 4 années et 3 mois.
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Messages
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HAGER Christian
- 48
Le mercredi 23 décembre, un pêcheur a perdu la vie après être tombé dans l’eau , à Val d’Ornain. Pourquoi a-t-il chuté ? Cela demeurera sans réponse.
Pour éviter une issue dramatique, d’une manière générale, faudrait-il demander la copie d’un brevet de natation pour délivrer une carte de pêche ? Serait-il judicieux d’obliger les pêcheurs à porter un gilet de sauvetage ?
Pour le moment, en Meuse comme en France, il n’y a besoin d’aucun justificatif pour acquérir l’une des six cartes de pêche existantes.
« Sur le fond, l’idée serait bonne », commence Eric Charpin, le président de l’Association agréée pour la pêche et la protection du milieu aquatique (AAPMA) La Barisienne. « Aujourd’hui, c’est quelque chose qui n’a jamais été évoqué au niveau de la Fédération nationale. S’il y a une contrainte, ça m’évoque une remarque : qui serait chargé de contrôler ? S’il suffit de cocher une case (N.D.L.R. : sur un formulaire et certifier savoir nager), je doute de l’utilité. Et comment un garde-pêche assermenté pourrait contrôler alors qu’il ne peut même pas exiger de pièce d’identité ? » Il faudrait sacrément faire évoluer la législation.
Un plan d’eau reste dangereux
Les sapeurs-pompiers estiment qu’il y a trop de cas de figure pour généraliser le port d’un gilet de sauvetage (N.D.L.R. : déjà obligatoire pour la pêche sur embarcation) : « Tout dépend si la personne est âgée, si elle a glissé dans l’eau, si elle a fait un malaise… », avance-t-on au service communication du SDIS de la Meuse.
Pour Eric Charpin, le plus utile est encore de rappeler qu’« aller à la pêche peut être une activité dangereuse. Un plan d’eau peut être dangereux ». Il le dit avec d’autant plus de sincérité que, le 23 décembre, il a perdu un proche.
Le président barisien avance aussi les risques d’hydrocution pour ceux qui tombent à l’eau ; d’électrocution pour ceux qui touchent une ligne électrique. Un pêcheur meurthe-et-mosellan est décédé ainsi en Meuse en octobre.
Un brevet de natation ou un gilet de sauvetage pour les pêcheurs ne seraient pas la panacée. Et cela ne doit pas faire oublier tous les promeneurs ou adeptes de loisirs aquatiques qui tombent à l’eau.
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Casa
- 6,633
Sujet compliqué. Seule la prudence prévaut. Elle permet de diminuer les risques associés à une activité halieutique présentant un danger (noyade) très important.
Le port d’un gilet autogonflant représente la sécurité. Par contre, c’est incompatible avec celui d’un gilet de pêche.
En bateau, c’est facile, un gilet autogonflant, et le materiel dans une boite au fond du bateau.
En eaux vive en wading… et bien, seule la prudence reste…
"Je lui avais alors proposé de me conduire dans le labyrinthe des écueils atlantiques. Il avait hésité. "A la recherche des fées", avais-je ajouté. Il avait accepté."
S. Tesson
Avec les fées -
Coujou
- 3,085
J’ai un très gros doute, déjà que en bateau, ce qui est obligatoire: » c’est d’avoir UN gilet PAR PERSONNE à bord, mais que ce n’est pas obligatoire de le porter, alors le faire pour les plans d’eaux intérieurs??????????
J’ai un bateau, et j’impose l’obligation de porter le gilet à tous mes invités, sinon, ils restent au port.
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coulobre19
- 704
Je ne crois pas que la pêche cause plus d’accidents par noyade que les plages en été.
Et avant un gilet gonflable pour les pêcheurs, il vaudrait mieux envisager un gilet « pare balles » pour les chasseurs… ou promeneurs pendant la période de chasse.
coulobre19
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pierrotlepecheur
- 6,617
Sujet intéressant ! En ce qui me concerne, mon avis sur la question est tranché, pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, je trouve que nous vivons dans des sociétés où nous commençons sérieusement à étouffer sous les contraintes. Ça part peut-être d’un bon sentiment de vouloir prévenir les risques de la vie, mais à vouloir placer le curseur trop haut, cette vie ne risque t’elle pas de devenir … invivable ?
Ensuite, si le risque est réel, il est quand même très limité, même si ça n’enlève en rien au caractère dramatique d’un pêcheur qui se tue en pratiquant sa passion. J’ai été personnellement le témoin d’un pêcheur qui a failli se noyer sur la Dordogne, et même si ça s’est bien fini, j’ai du mal à oublier ces images. En terme statistiques, puisque c’est très tendance, j’ai trouvé un document intéressant qui fait état de 35 décès en 2018, dont 8 en « pêche à pied » (voir page 55 du pdf ci-dessous). Personnellement, je pense que ça équivaut à une niveau de risque assez faible.
Décès traumatiques en pratiques sportives (2017-2018)
Et pour répondre à Coulobre, le nb de noyades suivies de décès est bien plus important (de l’ordre de 400/an).
Enfin, j’ai tendance à penser qu’une obligation de port d’équipements pourrait être contre-productif, et inciter des pêcheurs à avoir des comportements qu’ils n’auraient pas sans ces équipements.
En conclusion, si un jour on m’oblige à porter un gilet pour aller pêcher, ou je ne le mettrais pas, ou j’arrêterais la pêche. Et comme j’aime trop la pêche ….
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Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 3 mois par
pierrotlepecheur.
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Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 3 mois par pierrotlepecheur.
A la fin, toutes choses viennent se fondre en une seule, et au milieu coule une rivière. La rivière a creusé son lit au moment du grand déluge, elle recouvre les rochers d'un élan surgi de l'origine des temps. Sur certains des rochers, il y a la trace laissée par les gouttes d'une pluie immémoriale. Sous les rochers, il y a les paroles, parfois les paroles sont l'émanation des rochers eux-mêmes.
Je suis hanté par les eaux (Norman Maclean) -
Denis 06
- 1,433
Trop de contraintes tuent les contraintes…. 1 peu mare de cette société,ou l’on veux nous mettre dans des boites a coton pour éviter de se faire mal…
La pêche,rien que la pêche pour le plaisir...!
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coulobre19
- 704
En conclusion, si un jour on m’oblige à porter un gilet pour aller pêcher,
Ou alors un airbag dans la casquette ?
On aurait l’air malins…
coulobre19
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Cornélius16
- 601
Du bon sens, toujours… D’abord il faut éviter, tout simplement, d’aller dans l’eau, si on ne sait pas nager. De plus, l’âge avançant, nous ne sommes pas à l’abri d’un malaise, mais ce dernier point fait partie de la vie. Comme la mort… Vous roulez tranquille en ligne droite, et le camion qui vous croise, par incident technique, dévie, et vous broie … La faute à qui ? Il faut arrêter cette négation de la mort. Ça nous arriveras à tous… On l’espère le plus tard possible…
Je suis comme Pierrot, nous sommes dans une société, où tout est fait pour nous materner comme si nous étions des inconscients, ou des imbéciles… Sur ce dernier point, soyons réalistes, c’est en partie vrai, il ne faut pas rêver…
Mais pour protéger ces simplets, doit-on contraindre toutes les autres personnes à des obligations nombreuses, envahissantes, puériles, et liberticides ? Chacun est responsable de sa vie, et en partie, de son destin.
Les risques font partie de la vie, on ne les éliminera jamais. Donner du bon sens, et ce dès l’enfance, est sûrement la meilleure solution. Et, pour les personnes ayant des faiblesses, problèmes, ou incapacités, on peut toujours pêcher de la rive… Mais même là, il y aura des décès, des crises cardiaques, des attaques de voyous, de vaches enragées, des enlèvements de martiens en soucoupe volante, et autres incidents non prévus…
Alors, basta ! Et allons écouter les oiseaux, observer les loutres, et ragondins, en guettant les gobages et en faisant simplement attention. Vivons…
Amen !
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Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 3 mois par
Cornélius16.
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Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 3 mois par Cornélius16.
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Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 3 mois par Cornélius16.
Le meilleur moment de l'amour, c'est quand on monte l'escalier. G. Clémenceau.
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DANY50
- 22
Personnellement j’ai fait un malaise l’an dernier et je me suis écroulé au milieu de la rivière, on ne vois rien venir. Si mon ami COUJOU qui était à deux mètres de moi ne m’avais pas attrapé par le gilet de pêche et mis sur la berge serais-je aujourd’hui sur éclosion . Ce qui est sur c’est que quand je pêche dans la DORDOGNE quelque fois au milieu j’y pense et j’ai la trouille. Alors j’écarte pas un mini gilet.
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Cornélius16
- 601
Depuis 2014, où j’ai eu un léger AVC, j’ai perdu un peu d’équilibre ( étant déjà un peu déséquilibré, ça ne s’est pas vu beaucoup) et marcher dans l’eau courante ne m’est plus facile comme avant. Je ne m’y aventure qu’avec un compagnon de pêche, et je me place en amont. Ainsi, si je tombe, il me rattrape au passage. Mais finalement, la pêche du bord m’étant plus facile, je pratique ainsi. Mais, si je devais repêcher en torrent, j’avoue que je porterais un de ces nouveaux gilets avec brassière auto gonflable intégrée.
Le meilleur moment de l'amour, c'est quand on monte l'escalier. G. Clémenceau.
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Coujou
- 3,085
Personnellement j’ai fait un malaise l’an dernier et je me suis écroulé au milieu de la rivière, on ne vois rien venir. Si mon ami COUJOU qui était à deux mètres de moi ne m’avais pas attrapé par le gilet de pêche et mis sur la berge serais-je aujourd’hui sur éclosion . Ce qui est sur c’est que quand je pêche dans la DORDOGNE quelque fois au milieu j’y pense et j’ai la trouille. Alors j’écarte pas un mini gilet.
Et j’en ai un peu ieche, car tu n’es pas léger ???, et un ami, c’est fait pour ça
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Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 3 mois par
Coujou.
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Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 3 mois par Coujou.
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coulobre19
- 704
Il y a 10 ans je traversais sans problèmes la Dordogne entre Beaulieu et Argentat. Maintenant je ne m’y aventure que jusqu’à mi-cuisses.
Je me souviens encore d’un bain forcé en kayak, il y a 45 ans, en hiver, à Bergerac, la Dordogne en crue (peut-être 1000m3). « Tu m’as obligé à rentrer à la nage, vieille sal…, après avoir dérivé sur 500m… J’ai pas oublié et j’essaie d’être moins con, maintenant »
coulobre19
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