Top 5 rivieres françaises à ombre commun

Bonjour

1) Sioule

2) Dordogne

3) Sorgue

4) Allier

5) Alagnon

Anonyme wrote:

1° La Vienne : mon coup de coeur pour les paysages, sa population, sa taille et … son fond de graviers et de sables sur lesquels il est facile d’évoluer

+1 pour la Vienne, que mon ami Flo m’a fait découvrir. Des poissons pas énormes, mais magnifiques.

Anonyme wrote:

2° la Dordogne pour les paysages et la population mais je suis perdu sur une étendue aussi vaste et …. je n’aime pas ses cailloux glissants !

Cela fait plusieurs fois que je suis (très) déçu par cette rivière…

Anonyme wrote:

3° l’Huisne pour sa proximité

Si tu as des coins à me conseiller, (par MP, si tu veux, afin de ne pas le divulguer publiquement), je suis preneur. Elle reste pas trop loin de chez moi/

Je connais un gars, un très bon pecheur, qui m’a dit que si l’Huisne était top il y a 15 ans, maintenant elle ne vaut plus tripette…Mais le défaut de cette personne est que beaucoup de rivières sont devenues mauvaises, selon lui…

Sympa comme sujet

1er et sans hésitation, même si je ne l’ai pêché que 4 fois : le DOUBS (franco-suisse)

2ème : la DORDOGNE

3ème : l’AUDE

4ème : l’AIN (secteur Champagnole)

Je ne parle pas de la LOUE, dont j’ai pu deviner le potentiel d’antan, mais cette rivière étant quasi-morte …

Et c’est tout, ayant très (trop) peu de rivières à ombres dans ma région.

• Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 3 mois par pierrotlepecheur.
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L’ombre n’est pas un poisson que je recherche particulièrement, donc je ne ferai pas de top 5 mais juste les rivières sur lesquelles j’ai eu l’opportunité de le croiser…

Je ne suis pas une grand globe trotter de la pèche:

– j’ai pris mon premier ombre en 2014 sur le vert dans le 64, qui abrite une petite population résiduelle d’une tentative d’introduction au début des années 2000. Pas une très gros poisson mais je me rappellerai toujours du rush aval qu’il m’a fait au ferrage, je me suis dit que j’avais une grosse truite….

– ensuite je citerai l’Aude ou je me suis rendu la même année et justement pour sa population d’ombres. Pendant 3 ans je n’ai péché quasiment exclusivement que cette rivière, et j’en pris un sacré paquet!!! (ainsi que ma plus grosse truite a ce jours)

-j’ai aussi pris beaucoup de plaisir a pêcher l’ombre sur la maronne (19) qui est rivière que j’aime beaucoup.

-et enfin la Dordogne mais malheureusement, c’est une rivière où je me suis souvent rendu et où je n’ai jamais eu le coup de foudre…

– pour finir, y aurai bien une autre rivière des Pyrénées ou j’en ai pris quelques uns…mais ca reste assez confidentiel pour le moment…..

Basse rivière d’Ain –  Albarine – Haute-rivière d’Ain – Doubs franco-suisse – Dordogne.

Difficile pour moi de situer les 2 dernières dans la mesure ou je ne les ai pêchées  qu’une dizaine de jours chacune l’année dernière.

Une grosse larme pour le vieux Rhône qui a perdu tous ses ombres l’été 2021 sans qu’une réelle explication ne soit donnée à ce jour. Les journées d’hiver glaciales au bord du vieux Rhône sont particulièrement envoûtantes . Elles  me manquent depuis 2 saisons.

Je serai bien en peine pour en désigner,5… Car cela fait + de 20 ans que je ne suis pas sorti du 06… Donc..?

Mais,avant,j’aurai dit : La Menoge,et L’Ardèche…

Lu à tous,

Pour les ombres y a pas photo.

En 1 : la haute Seine,  paradis de l’ombre commun et des gros pépères

En 2 : je mettrais l’Iton ou la population d’ombres reviens doucement

En 3 : la Sorgue mais dommage qu’ils se cachent dans des fosses très profondes qui ne permets pas toujours de les approcher.

En 4 : je mettrais la Vienne, Petite découverte depuis 2 ans à cause de mon déménagement et je ne suis pas déçu.

Et en 5 : la Dordogne et la c’est une redecouverte pour moi à cause de mon déménagement,  il y a 20 ans il y a avait de l’ombre un peu partout et des beaux mais depuis deux ans mon plus gros dépasse à peine 40 cm.

Franchement si vous n’êtes jamais aller en haute Seine, faite vous ce petit plaisir , c’est un paradis pour l’ombre.

Petite vidéo de 2019

A+

Très belle vidéo sur la Haute-Seine, où la taille des pépères est impressionnante !!!

Salut,

Pour ma part : 1- marne, 2-sioule, 3-dordogne 4-allier, 5-alagnon

Aïe, voila un post qui me fait rêver, mais qui me plonge hélas aussi dans une sombre mélancolie… Thyma, mon poisson de rêve, je l’ai fréquenté à droite à gauche… aussi voilà mon top 5 :

1. La Moselle, pour ses coups du soir d’été, interminables, sur un grand lisse où se succédaient petites grises, puis olives, et enfin gros sedges qui se faisaient gober goulûment, jusque tard dans la nuit.

Pour ses pêches de fin d’automne aussi, lorsque la fête foraine s’installait à Epinal : dans le vacarme de l’installation et des essais de sirènes, un grand tapis de sulphures dérivait alors, et nous avancions, à 2 avec mon pote, à nous amuser comme des gosses sur des ombres qui n’en finissaient pas de manger. Pêche fine, soie naturelle, superbes dérives le long des herbiers, multiples refus, puis délivrance quand nous trouvions « LA » mouche du moment…† été 2022

2. La Loue, pour le jeu fascinant de la pêche en NAV… jeu de séduction dans lequel, à force de temps passé sur chaque poisson, nous finissions par avoir l’impression de rentrer dans l’intimité, la personnalité de chacun, de se connaître, avant la rencontre physique.

Rivière bouillonnante de gobages, un soir de juin après l’orage, quand les ecdyos voletaient de partout. Et la croûte aux morilles à l’auberge paysanne de Vernierfontaine ; l’esprit remplis de dorsales colorées, le ventre repus, la cuite du patron le soir de l’élection de Sarkozy… quelle vie nous menions alors ! Le lendemain, ça gobait à nouveau sous la passerelle d’Ornans entre les canoës… † 2008-2010 ?

3. Le Dessoubre, balbutiements de jeune moucheur, posés et dérives archaïques… mais on en prenait plein les yeux. Les pêches en nymphe en étaient alors à leurs balbutiements, mais quelle utilité ? Du matin au soir, des mouches volaient, des poissons les mangeaient, postés sur des graviers blonds, dès lors que la brume du matin s’évaporait. C’était si facile et si beau ! † 2008-2010

4. Le Doubs franco-suisse, toujours baigné d’une odeur de bois, de fumée. Paysages envoûtants, magiques j’en suis sûr. Atmosphère feutrée, les pas n’y font pas de bruit. Dans les gorges, on ne parle pas, on chuchote… impressionnés sûrement par l’esprit qui règne en ces lieux.

Les ombres  ? De vrais gros placards, des « groins » ou des « bleus » comme disent les locaux. Affirmer les chercher exclusivement vous faisait passer pour un touriste à une époque, beaucoup ne les appréciant pas plus que ça. Dérives interminables, refus sur refus, réveil de la sieste avec un ombre comme jamais plus je n’en ai revu en France, le Colosse, le Père de tous, qui nymphait allègrement, à moins d’un mètre de mes pieds… de peur de casser l’instant, je n’ai même pas osé l’emmerder avec ma ferraille et mes plumes. Pas tout à fait † , mais pas mal quand même…

5. Enfin, difficile d’en choisir une dernière. Ce poisson me hante, et partout où je l’ai rencontré, j’ai été en allégresse.

Dans le centre ville sale de Longuyon, entre Crusnes et Chiers, où les ombres joueurs mangent des pétales de géraniums tombés de la balustrade.

La Haute-Seine, emplie de moucheurs prétentieux, floqués de la tête aux pieds des marques les plus prestigieuses… et qui vous pètent des « coups » en traversant la rivière sans vergogne, ils ont fait des bornes pour prendre du poisson, rien à foutre, chacun pour soi.

La belle Sioule, ses eaux sombres et mystérieuse,s ses ombres sortis d’on ne sait où à la faveur d’une éclosion de BWO..

La Thur, sa vallée sombre et encaissée, ses compétiteurs qui courent dans l’eau à jeter des nymphes dans les veines… De jolies pêches dans des complexes industriels abandonnés…

Tant d’autres encore, sûrement.

Perdu ici dans les Pyrénées, je me suis éloigné de ces fantasmes. J’ai bien été sur le Gave, le Vert, pire ! Le Salat, où un simulacre d’empoissonnement annuel rend la pêche de thyma dégueulasse : hordes de types qui pataugent dans 2-3 biefs, on te coince les ombrets dans un coin pis on matraque des petits poissons qui ne comprennent pas, s’abîment la gueule… et disparaissent. La PALM dans un mauvais réservoir en quelque sorte, transposée à ce poisson fantastique.

Pardon j’ai été long, pardon le post ne reflète pas un enthousiasme débonnaire… depuis quelques années, je suis si triste de voir les beaux ombres disparaître petit à petit, sans bruit, sans aucune émotion de quiconque. Pas un jour ne passe que je me remémore ces pêche d’il n’y a pas si longtemps, l’odeur des ombres laissée sur les mains, les refus, les gobages, les prises de nymphes en fin de dérive, quand elles commencent à remonter vers la surface.

Cette année, je tenterai probablement l’Aude, j’espère vous déposer ici en guise d’excuse, un CR de sortie sympa et enjoué ?

Comme Nours, qui décrit son parcours et ses pérégrinations, comment ne pas me sentir nostalgique, pour ne pas dire désabusé…

De la fantastique Ance du Nord (63 puis 42 et 43) qui n’est plus que le fantôme, qu’elle fut (les pêches électriques 2022… un pur cauchemar, la pêche ultra-médiocre, le manque d’éclosion), le haut Allier (48 et 07), voire le Lignon du Forez (42) … rivières où j’ai débuté tout petit à la fin des années 70

Et que dire des cours d’eau franc-comtois, Bienne, Loue, HRA, Cusancin, Dessoubre, Cuisance….. ou les pop de thymallus étaient à des niveaux records (comparons avec les rivières slovènes ou autrichiennes, qui même souvent « soutenues » ne peuvent rivaliser)… La 1ére fois que je suis allé chez chez Sanso en juin 1990, de loin dans le pré, j’avais confondu les poissons que je voyais … Ce n’était pas un banc de barbeaux, mais d’ombres…oh, punaise…

On avait (oui avait… snif,) de telles merveilles… Sorgue, Bourne, Doubs franco… qui ne sont que presque plus.

Je ne connais par contre  pas bien la Sioule (j’y reviendrai cette année) et pas du tout la Vienne en 2ème cat, un tout petit peu sur le haut. Jamais allé non plus, sur la Marne, le Rognon, l’huisne, l’iton…

J’aurai du (pu !) mettre l’ance du nord, pour des raisons affectives, elle n’y sera pas.

1 L’Allier : s’il ne reste presque plus rien en amont de Langogne (et l’espézonette…pfff), les gorges dans le 43 sont sublimes, la partie 2ème cat fantastique à pratiquer en automne/hiver. Et l’Alagnon est superbe aussi. Malheureusement les FD43 et 63, déversent des ombres de pisciculture à profusion… quel dommage !

2 BRA et Albarine

3 La Dordogne corrézienne

4 Le Doubs franco-suisse, … oui encore, mais pour combien de temps ?

5 La Haute-Seine… Vix et ses chapeaux à plumes, parfois irritants, sa trop forte fréquentation… mais quel plaisir de pouvoir pratiquer autant en sèche qu’en nav…

Je me rends compte que je n’ai jamais pêché l’Aude pour les ombres (j’y suis allé il y a 25 ans, mais nous étions allé sur le haut pour les truites).

Pour les connaisseurs, ça vaut vraiment le déplacement ?

pour la rivière Ardèche, une tentative d’introduction de l’espèce avait été tentée, mais cela n’a pas fonctionné (idem pour le Tarn).

tiens , je me rends compte, ne pas avoir cité les gros bleus du Rhône… rest in peace

Hello,

Top du top à mon goût : la Dordogne où les gobages de ce poisson me mettent dans un état second ! La difficulté des conditions de ces dernières années rend ça encore plus dingue…

L’Aude pour la quantité.

Le vieux Rhône pour la noyée en plein hiver  (même si je n’y plus retourné depuis plusieurs années et que les échos que j’ai eu sont très négatifs   )

La Sorgue du Vaucluse pour la nymphe à vue (même si je vais quasiment plus sur cette rivière)

La Sioule

Une rivière Pyrénéenne et une cévenole où on commence à en toucher pas mal depuis quelques années… mais comme les locaux disent qu’il n’y en a plus… je préfère qu’ils continuent à y croire

Oups ça fait plus de 5 !

J’aimerais beaucoup découvrir Vienne et Moselle aussi… un jour !

NergaL wrote:

Je me rends compte que je n’ai jamais pêché l’Aude pour les ombres (j’y suis allé il y a 25 ans, mais nous étions allé sur le haut pour les truites). Pour les connaisseurs, ça vaut vraiment le déplacement ?

Oui !

Depuis ma retraite et mon retour « au pays », je n’ai plus d’ombres à proximité, seulement quelques poissons de bassine ici et là, genre Ariège à Roquefort. Je n’en parlerai donc pas. Parmi  les rivières où je me suis le plus régalé (et souvent galéré) à la recherche de ce magnifique poisson, je citerais:

1. La Haute-Seine.

2. Le Doubs.

3. L’Allier.

4. Le Chapeauroux.

5. l’Iton pour ses gros pépères, mais poissons introduits et cadre moyen.

Bien sûr, ce n’est pas un top 5, juste mon expérience déjà ancienne. J’imagine que bien des choses ont changé, et pas en bien…

En balayant toutes les réponses , on voit que l’ombre est encore assez présent dans bien des régions . Est de la France des Vosges aux Alpes, région centre, Normandie,Région pyrénéennes .

Aucune de ces rivières émerge du lot de façon indiscutable. Les populations d’ombres varient fortement sur des cycles de quelques années. L’ombre vit 5 ou 6 ans. 2 mauvaises années consécutives et les populations s’écroulent.

Je citerais 2 exemples de rivières que je pratique plus qu’assidument.  La basse rivière d’Ain et le Vieux Rhône. Les populations de la première ont explosé depuis 2020 après avoir touché le fond. A cette même époque, le vieux Rhône passait par un « maximum » rarement atteint depuis des années…Désormais il est vide. ( retour d’une centaine  de sorties faites par moi et d’autres en 2021 et 2022 )

• Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 2 mois par Timtim38.

Mon top 5

1/ Le Doubs Franco Suisse

2/ La haute Seine

3/ Le Dessoubre

4/ l’Orb

5/ L’Allagnon

• Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 2 mois par Manfred.

Timtim38 wrote:

En balayant toutes les réponses , on voit que l’ombre est encore assez présent dans bien des régions . Est de la France des Vosges aux Alpes, région centre, Normandie,Région pyrénéennes . Aucune de ces rivières émerge du lot de façon indiscutable. Les populations d’ombres varient fortement sur des cycles de quelques années. L’ombre vit 5 ou 6 ans. 2 mauvaises années consécutives et les populations s’écroulent. Je citerais 2 exemples de rivières que je pratique plus qu’assidument. La basse rivière d’Ain et le Vieux Rhône. Les populations de la première ont explosé depuis 2020 après avoir touché le fond. A cette même époque, le vieux Rhône passait par un “maximum” rarement atteint depuis des années…Désormais il est vide. ( retour d’une centaine de sorties faites par moi et d’autres en 2021 et 2022 )

Le mode de vie fortement grégaire de l’ombre commun et sa très grande sensibilité à la qualité de l’eau ne peuvent-ils pas être une partie de la réponse ?

Avec les épisodes d’étiages sévères et précoces que connaissent beaucoup de rivières, entrainant fatalement une forte dégradation de la qualité de l’eau, les ombres pourraient carrément déserter de longs linéaires de rivières, à la recherche d’un meilleur environnement.

Sur la Dordogne par exemple, aux dires des locaux, certains longs secteurs de cette rivière peuvent être « blindés » pendant quelques semaines, voire plusieurs mois, et paraitre ensuite déserts; et vice-versa.

Oui oui les ombres ont l’habitude de divaguer  sans cesse au gré de la saison à la recherche de zones qui leur sont favorables.  C’est particulièrement vrai dans les grandes rivières ou ils peuvent littéralement disparaitre de la vue du pêcheur en se réfugiant le plus souvent dans les fosses profondes. Il ne montent plus du tout en surface, bref il sont invisibles. Dans ce cas, seule la prospection en nymphe peut révéler leur présence.

J’ai en mémoire un récent séjour sur le HRA ou j’avais décidé de ne pêcher (hormis gobages )  qu’en nymphe à vue pendant une  bonne semaine. Bien que  je connaisse très bien le secteur de Champagnole, je n’ai vu , ni touché un seul  ombre lors de mes sessions . Lors de la dernière sortie, juste avant de partir j’ai passé 2 heures à explorer les fosses au fil. J’ai dû faire 5 ou 6 poissons .

Pour le Vieux Rhône, la raison de la disparition des ombres est à chercher ailleurs. Les spots à ombres sont connus depuis des lustres et varient assez peu. Comme partout, des années des secteurs sont plus productifs que les autres et certains sont « vides » à un moment donné, voire la saison complète.

Depuis 2021 , soit maintenant 2 saisons , une seule prise  d’un  ombre maillé est remontée à mes oreilles. Pire je n’ai pas eu connaissance pour ces 2 années de la prise du moindre ombret, avant  le « mini lâcher annuel » de la pisciculture de Chazey-Bon. En 2018, 2019 chaque sortie ou presque de la Chautagne à Brégnier-Cordon donnait au moins cinq poissons… NO COMMENT !

pierrotlepecheur wrote:

ça vaut vraiment le déplacement ?

Oui, la seconde catégorie est magique…

Ombres, farios, AEC, chevesnes et barbeaux….de quoi s’amuser vraiment

Casa wrote:

pierrotlepecheur wrote:

ça vaut vraiment le déplacement ?

Oui, la seconde catégorie est magique… Ombres, farios, AEC, chevesnes et barbeaux….de quoi s’amuser vraiment

Merci mon poto … mais c’est pas moi qui posait la question ?

• Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 2 mois par pierrotlepecheur.

Dommage que pour  2 des meilleures rivières à ombres de France, sa pêche y soit interdite…

Je pense à la HRA, au Doubs franco suisse, à feu la Bienne aussi !

Timtim38 wrote:

Dommage que pour 2 des meilleures rivières à ombres de France, sa pêche y soit interdite… Je pense à la HRA, au Doubs franco suisse, à feu la Bienne aussi !

Salut Timtim, n’étant pas connaisseur des cours d’eau que tu cite peux tu éclairer ma lanterne… pour quelle(s) raison(s) la pêche de l’ombre est interdite là bas ?

Merci !

Je ne le sais pas réellement. La pêche de l’ombre est interdite dans tout le département du Jura depuis de nombreuses années, d’où l’interdiction sur la HRA et sur la Bienne . Dans ce département, il ne me semble pourtant  pas plus menacé qu’ailleurs.

Pour le Doubs franco suisse c’est beaucoup plus récent. Peut-être que Ms25210 peut nous en dire plus ?

Alors sur le Doubs Franco-Suisse,  l’interdiction de pêche de l’ombre (non seulement la capture, mais le fait de pêcher sciemment l’ombre est interdit) date de 2012 suite aux épisodes de mortalité dûs à la saprolégniose de 2009 et 2011 qui ont très fortement touché les rivières de Franche-Comté.

Le but était de le protéger, sans avoir recours à des introductions de poissons issus d’élevages. L’AAPPMA Franco-Suisse, mais aussi sur le dessoubre, il y a une gestion patromoniale.

L’efficacité, il est vrai que sur le secteur du Refrain, les ombres étaient bien revenus, sur goumois et d’autres secteurs, ce n’est pas vraiment le cas. Il est vrai que les épisodes de sapro se succèdent plus ou moins régulièrement désormais. Je m’attends au pire au mois de mars avril

Merci de cet éclairage même si les perspectives d’avenir ne semblent pas enthousiasmantes…

Et bien très étonné de voir figurer le Doubs Franco Suisse et encore plus la haute rivière d’Ain dans vos listes.

Comme dit ci dessus leur pêche est strictement interdite dans ces endroits (même en no kill)

Et la haute rivière d’Ain que je fréquente… Je ne sais pas de quand datent vos souvenirs mais il n’y en a plus

Moucheux25 wrote:

Et bien très étonné de voir figurer le Doubs Franco Suisse et encore plus la haute rivière d’Ain dans vos listes. Comme dit ci dessus leur pêche est strictement interdite dans ces endroits (même en no kill) Et la haute rivière d’Ain que je fréquente… Je ne sais pas de quand datent vos souvenirs mais il n’y en a plus

C’est  moi qui lis mal ? On parle ici des bonnes rivières à ombres sans occulter que la pêche de cette espèce y est interdite , non ? En 2019 sur la HRA, j’en ai vu des centaines. Certes pas partout, c’est des ombres

pierrotlepecheur wrote:

. Concernant la franco-Suisse, et là je suis formel, on pouvait encore la pêcher l’an dernier puisque nous avons fait une sortie de plusieurs jours au mois de juin avec 5/6 membres de notre forum. Et je peux te garantir qu’il y avait encore beaucoup d’ombres !

Je plussoie

Les rivières Franc-Comtoises ne sont plus ce qu’elles étaient, à coup sûr. Mais elle restent pour la plupart bien mieux dotées que celles des autres régions. Je comprends que pour un local ça puisse faire mal.

Lors du dernier Eclotron, Ms25210 nous a montré quelques secteurs ou à moins d’être bigleux …

Chauvin au max je dirais

1 La Dordogne

2 la Dordogne

3 la Dordogne

4 La Loue

5La Vienne

Je n’ai pêché que ces riviéres  donc …

Moucheux25 wrote:

Pour la Franco je n’ai pas dit qu’il n’y en avait plus j’ai juste écrit qu’il était interdit de les pêcher. 2022 a du faire du mal entre température et sapro… Pour la HRA par contre non seulement il est interdit de les pêcher mais ils ont disparu. Ou alors sur un linéaire extrêmement restreint.

Je comprends tout à fait le sens de tes réponses. Il peut effectivement être étonnant de voir dans un « top 5 » des rivières où la pêche de l’ombre y est maintenant interdite.

Mais la question sous-jacente de ce sujet était plutôt : quelles sont selon vous les rivières qui présentent les meilleurs potentiels pour la pêche de l’ombre, en faisant abstraction de leur « état de forme » actuel

Moucheux25 wrote:

Pour la Franco…2022 a du faire du mal entre température et sapro…

C’est clair ! En juin 2022 lorsque nous y étions, la canicule s’installait et les niveaux étaient déjà très bas .Eau pas terrible sur le bas de Goumois . Je suis allé pêcher à vue ou me promener tous les matins à l’aube. Il restait du poisson, truites et ombres comme on en voit peu sur d’autres rivières françaises.

Moucheux25 wrote:

Pour la HRA par contre non seulement il est interdit de les pêcher mais ils ont disparu. Ou alors sur un linéaire extrêmement restreint.

Je n’y suis pas retourné depuis le COVID et je  n’avais pas eu d’écho de mortalité.  Navrant d’apprendre qu’ils ont disparu d’autant que 2021 a été une bonne année pour les rivières en général. Avec les niveaux de catastrophiques  de 2022, les ombres restants n’ont pas du beaucoup bouger des fosses , renforçant sans doute  l’impression de vide.

Tu y es allé en 2021 et  2022 ?

• Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 2 mois par Timtim38.

Salut à tous,
J’arrive sans doute trop tard sur ce forum et je ne suis pas sûr que quelqu’un me lise!? Mais tant pis, j’aime tellement la pêche en NAV de Thymalus que je ne peux m’empêcher de ramener mon grain de sel !
Depuis que je suis tombé amoureux de ce poisson, il y a longtemps, j’ai prospecté presque toutes les rivières françaises censées en contenir ! Et depuis une vingtaines d’année, à l’exception de la Dordogne, je fréquente exclusivement celles que l’on peut pêcher à vue. Ainsi, mon classement s’intéresse exclusivement à ce type de rivières, au plaisir que j’éprouve sur leur rive, assorti d’un jugement intemporel, indépendant des variations saisonnières et des fluctuations induites par la saprolégnose!
1 – Le Doubs Franco/Suisse, la Loue, le Dessoubre et l’Albarine.
Le quatuor magique pour moi… intemporelles malgré toutes les ‘’vacheries’’ et autres ‘’cochonneries’’ qu’on leur fait avaler…
2 – La BRA, la HRA, La Sorgue de Vaucluse, La Moselle, la Haute-Seine, le Haut-Allier, l’Iton,
Un ton en dessous du Quatuor, mais ça pêche bien en NAV…
3 – La Haute Alagnon, L’Ance du Nord,
C’est plutôt de la pêche du bord à l’Arbalète, mais j’aime bien aussi..
4 – Le Lange, Le Cusancin, Le Furans, La Moselotte, la Thur, le Chapeauroux, L’Ognon
Peut-être pas y aller exprès, mais si on est dans le coin !?
5 – La Bourne, le Guiers,
Jolies rivières et jolies régions, mais jamais vu un ombre… paraît pourtant qu’il y en a !?

Ne t’inquiètes pas Fafa, tu seras lu ( tout au moins par moi ), car quand on poste une réponse sur un sujet, ce sujet « remonte » en début de forum

FAFA63 wrote:

La Bourne, le Guiers, Jolies rivières et jolies régions, mais jamais vu un ombre… paraît pourtant qu’il y en a !?

Il y en a eu plus à une époque mais il en reste . Sur le Guiers la pêche à vue était assez productive pour celui qui s’en « occupait » . Sur la Bourne que je fréquente beaucoup moins ,j’en ai pris sans les chercher spécifiquement ,à toutes les techniques, mais pas à vue.

Du fait des fortes pentes et des bassins versants courts,ces 2 rivières  ont une zone   à truites et à ombre chacune très distincte . Dans les 2 cas les zones à ombres débutent à la sortie des gorges . Vers Entre-deux-Guiers pour le Guiers,  et Pont-en-Royans pour la Bourne. La partie basse du Guiers vers sa confluence avec le Rhône est condamnée par la thermie, dixit la FD de Savoie avec laquelle j’ai eu des échanges récents sur ce thème. La densité en ombres n’est pas terrible pour ces deux rivières mais quand tu sais où il sont, il y a moyen de ne pas rentrer bredouille.

Le Guiers et la Bourne sont bien à leur place ,là ou tu les a mis dans ton classement.

• Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 11 mois par Timtim38.

Je n’ai jamais pêché l’ombre que sur l’Aude, du côté de Carcassonne, et sur le bas-Salat.

Timtim38 wrote:

La densité en ombres n’est pas terrible pour ces deux rivières mais quand tu sais où il sont, il y a moyen de ne pas rentrer bredouille.

C’est exactement le dilemme auquel j’ai souvent été confronté… durant toute ma période de découverte de nouvelles ‘’rivières à ombres’’, j’ai le sentiment d’avoir passé plus de temps à les chercher qu’à les pêcher ! Et parfois, comme pour la Bourne, le Guiers et d’autres rivières, à ne jamais les trouver !

Mais c’était il y a longtemps, les années 70 & 80, avant le développement d’internet, des réseaux sociaux et des forums comme celui-ci, qui renseignent et permettent normalement de bonnes prévisions…

Malgré tout, il m’arrive encore de me casser les dents par manque de préparation de mes périples pêche, comme pour l’Ance-du-Nord en Mai 2022, complètement dépourvue de ses ombres probablement depuis plusieurs mois!

ChrisdeCocagne wrote:

Je n’ai jamais pêché l’ombre que sur l’Aude, du côté de Carcassonne, et sur le bas-Salat.

J’ai prospecté ces deux rivières tout au début de leur introduction d’ombres… J’ai bien aimé le Salat du coté de Salies mais je ne l’ai pas trouvé très adaptée à la pêche à vue et l’Aude encore moins du coté de Quillan!