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- Ce sujet contient 3 réponses, 3 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
ChrisdeCocagne, le il y a 2 années et 6 mois.
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1 novembre 2022 à 13 h 53 min #64726
Ms25210
Participant- 736
C’est vrai que celà coûte cher de restaurer les erreurs du passé.
Aujourd’hui on appelle celà la continuité écologique des cours d’eau, avec notamment pour conséquence la suppression des seuils créés par l’homme, la restauration des méandres des cours d’eau.
Ceux qui avaient entrepris ces travaux pour notamment canaliser les rivières pensaient bien faire, ils voulaient améliorer leurs vies et celles des générations futures. Je ne les blâme pas, ils étaient convaincu du bienfait que celà allait produire. Ils se sont trompés, mais qui ne se trompe pas.
Errare humanum est, perseverare diabolicum
Si la pêche est une religion, la pêche à la mouche est le paradis
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2 novembre 2022 à 17 h 31 min #64758
jü
Participant- 633
Hello,
Je développerait un peu quand j’aurai le temps car cette rivière est un de mes terrains de jeu et il y a a redire sur la com’ que tu partage.
Par contre c’est le Vistre et non la Vistre
Si on me cherche... j'suis à la pêche !
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2 novembre 2022 à 19 h 10 min #64759
ChrisdeCocagne
Participant- 1,499
… Ceux qui avaient entrepris ces travaux pour notamment canaliser les rivières pensaient bien faire, ils voulaient améliorer leurs vies et celles des générations futures. Je ne les blâme pas, ils étaient convaincu du bienfait que celà allait produire. Ils se sont trompés, mais qui ne se trompe pas. Errare humanum est, perseverare diabolicum
Oui, je suis tout à fait d’accord avec toi. Du moins en ce qui concerne les aménagements communaux qui ont conduit à la suppression progressive des zones inondables.
Je suis tout à fait convaincu qu’en canalisant les cours d’eaux, nos anciens étaient soucieux du bien public, enfin de « leur bien public », au niveau local. Et je suis persuadé que toutes ces démarches partaient d’un souci du bien de tous. On va protéger le village, on va protéger la ferme et les champs d’Alphonse, la bergerie de Marguerite, les pâtures de Louis,…
Et d’amont en aval, de commune en commune, du petit village paysan à la ville industrielle, nos anciens ont muré, endigué, canalisé… sans mesurer les enjeux environnementaux qui n’étaient pas à l’époque une préoccupation. On disait : de l’eau, il y en a, des poissons aussi ! Mais protéger la basse-cour et le potager de la vieille Marie, qui n’a que ça pour subsister depuis qu’elle est veuve, ça s’est important ! Et je ne parle pas des enjeux en ville, avec le développement industriel des XIX° et XX° siècles. Etait-il concevable pour nos anciens de ne pas « domestiquer » la nature pour faire avancer « le progrès » ???
Vous savez, mon père est un enfant de vieux, du moins du côté paternel. Ce grand-père Raoul était né en 1898. Il avait suivi par les journaux depuis son enfance les progrès de l’aviation, il en était fasciné par la conquête de l’air, articles lus au bistro du village (même s’il a été d’abord marin, puis flic, pour finir commissaire dans la police indochinoise) ! Au point d’acheter un poste TV N&B en 1969 et d’exiger que nous venions passer le week-end chez lui et même le prolonger… Je me souviens avoir été tiré de mon sommeil au milieu de la nuit du 29 juillet afin d’assister à un programme exclusif en mondiovision : le premier pas de l’homme sur la lune ! Imaginez pour un homme qui avait vécu les balbutiements de l’aviation, voir un homme sur la lune, et surtout partager cet instant avec son petit-fils !
Je parlerai peu de mon autre grand-père, ouvrier agricole dans le Médoc, dont le seul voyage de sa vie a été la campagne 44-45, engagé volontaire chez de Lattre, des Ardennes à Berlin puis au Berghof. Lui était peu sensible aux progrès de la recherche, sauf pour ceux qui pouvaient apporter une amélioration immédiate à sa vie, à sa façon de travailler à la scierie, à sa façon de travailler et d’entretenir ses vignes et ses parcelles de forêt sur son temps de repos.
Alors pourquoi parler de mes grand-pères ? Et bien justement parce que je me mets à leur place, dans leur réflexion. Et je suis persuadé que de leur point de vue, à leur époque, ils étaient persuadés que certains travaux étaient évidemment pour le bien commun. Quant au point de vue qu’ils pourraient avoir quant à la situation sociétale actuelle…
Ne jetons pas la pierre à nos anciens ! Ils ont agi avec leurs connaissances et leurs moyens dont ils disposaient à l’époque ! Il est facile de refaire l’histoire avec le savoir d’aujourd’hui qu’ils n’avaient pas hier !!!
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ChrisdeCocagne.
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Je suis ancien combattant, militant socialiste et bistrot. C'est dire si dans ma vie j'en ai entendu des conneries ! (Robert Dalban - Un idiot à Paris)
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2 novembre 2022 à 20 h 21 min #64769
ChrisdeCocagne
Participant- 1,499
« Le progrès a du bon, sérieusement bon. Peut-être pouvons-nous simplement déplorer que les choses aillent trop vite. En 1960, la vie rurale était sensiblement la même qu’au début du siècle. Dix ans plus tard, en 1970, nous étions déjà à l’ère de l’ordinateur bientôt individuel et la lune était conquise. » Une réflexion de mon paternel au sujet de la mort de son père, quelques jours avant sa mort, en 1971.
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Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 6 mois par
ChrisdeCocagne.
Je suis ancien combattant, militant socialiste et bistrot. C'est dire si dans ma vie j'en ai entendu des conneries ! (Robert Dalban - Un idiot à Paris)
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