Et mes craintes ont été confirmées
Son débit moyen, est d’environ 55 m3 au mois de juillet et 35 m3 au mois d’août.
Et bien nous sommes fin juillet et il n’est déjà plus que de 16 m3 !
Et je ne sais même pas s’il faut en vouloir aux producteurs de maïs qui tentent de « sauver leur peau » en pompant à tout va le peu d’eau qui reste dans cette pauvre rivière.
Ici, un petit affluent, enfin ce qu’il en reste

Là, un bras de dérivation

Et enfin, une feu belle bordure (à gauche de la photo)

A la fin, toutes choses viennent se fondre en une seule, et au milieu coule une rivière. La rivière a creusé son lit au moment du grand déluge, elle recouvre les rochers d'un élan surgi de l'origine des temps. Sur certains des rochers, il y a la trace laissée par les gouttes d'une pluie immémoriale. Sous les rochers, il y a les paroles, parfois les paroles sont l'émanation des rochers eux-mêmes.
Je suis hanté par les eaux (Norman Maclean)