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- Ce sujet contient 14 réponses, 6 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
Oliv19, le il y a 8 heures et 5 minutes.
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22 septembre 2025 à 15 h 55 min #96019
Timtim38
Participant- 1,036
“Ma canne est rincée” ! On entend souvent dire ça à propos de cannes en fibre de carbone qui ont vécu quelque peu. Je ne sais pas si c’est à force de ployer sous les rushs de poissons énormes ou de lancer et relancer sur des gobages qui, il parait, seraient en forte diminution…mais bon !
Sur un forum français, dans un article récent, un gars présente sa méthode pour caractériser les blanks en flexion et déterminer la classe AFFTA. Il prétend l’utiliser depuis longtemps pour suivre l’usure de ses cannes.De mon coté je ne me suis jamais rendu compte d’un quelconque changement de comportement de mes cannes qui pourtant me servent un peu. Je n’en ai jamais mise une seule au rebut pour perte de nerf. je n’ai fait aucun test pour témoigner d’une usure, alors peut-être que je me suis habitué progressivement. J’ai eu de rares ruptures brutales qui sont apparues très tard sur des cannes, qui avaient à coup sûr percuté quelques branches , voire des rochers.
La fin de cette vidéo montre un essai de rupture d’un blank Orvis. Pas besoin d’être expert en matériaux pour voir qu’on est assez éloigné d’une situation de pêche.
2 secondes de théorie…Il est communément admis que la fibre de carbone a une limite élastique très proche de sa limite à rupture . Ce qui signifie qu’à la différence de la plupart des matériaux qui présentent un domaine plastique ,elle ne s’endommage pas avant de casser soudainement.Sa limite en fatigue est de fait, infinie. En clair, si la canne de la vidéo avait été relâchée un peu avant sa rupture, cette flexion aurait pu être reproduite indéfiniment sans qu’elle mène à la casse.
Si un lecteur d’Eclosion, connaisseur de ce type de matériau peut me renseigner
. Existence sur les composites employés pour nos cannes mouche d’un petit domaine viscoélastique, voire plastique, qui rendraient possible un chargement oligo-cyclique en service ?
Si quelqu’un a fait des essais démontrant l’usure effective de sa canne je suis preneur des résultats.
De mon coté je vais engager le protocole CSS (Common Sens System) sur une canne neuve que j’utilise pour l’entraînement et les cours de lancer. Je trouve ce test bien plus parlant que la seule sollicitation en flexion statique choisie par le gars mentionné plus haut.Un truc me mets le doute quand-même… Je ne pense pas me tromper en disant que certaines cannes Marryat , très bonnes au demeurant cassent plus que les autres en usage normal. Certains choix techniques feraient que ces cannes sont sollicitées à proximité de leur limite élastique ?
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22 septembre 2025 à 17 h 22 min #96021
Timtim38
ParticipantParticipant- 1,036
Peut être une piste en pages 8 et 9 de cette thèse opposant les matériaux cristallins aux composites ? Le module élastique évoluerait avec le nombre cycles cumulés
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22 septembre 2025 à 19 h 26 min #96022
Casa
administrateur- 6,833
Intéressant ce sujet.
pour ma part, j’ai (ou eu) à trois cannes, qui m’ont vraiment données l’impression de “fatiguer” avec le temps.
Les trois, je les ai sollicitées sur des gros poissons:
Une Marryat tactical lx 10″ #4 – je l’ai énormément utilisée sur des gros blancs, y compris des barbeaux. Initialement je l’utilisais avec un WF4, et puis, j’ai eu l’impression qu’elle se “couchait” avec le temps. Je suis passé a une DT4 qui allait mieux sur les courtes distance. Sur les longues c’était évidement pire.
Une Gloomis GLX 9″ #4; Celle la, elle était géniale. Mais je l’ai revendue, car je l’ai fatiguée sur de (tres) gros barbeaux.
Une TFO BVK 10″ #6, que jutilise en reservoir, et que j’utilise toujours pour mes peches aux grands blancs. J’ai vraiment le sentiment que c’est devenue une nouille, et qu’elle a perdu son ressort. Mais j’adore cette canne et je l’utilse donc toujours.
Alors impression, ou pas, mais ces trois cannes, que j’ai enormement utilisées, m’ont toutes trois données l’impression nette d’avoir perdu leur ressort. Tu parlais du carbone qui pliait sans fatigue tant que l’on n’est pas a sa limite de rupture . Mais quid des résines. La est peut-etre une piste a ces impressions de modification des actions….
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Cette réponse a été modifiée le il y a 1 jour et 3 heures par
Casa.
"Je lui avais alors proposé de me conduire dans le labyrinthe des écueils atlantiques. Il avait hésité. "A la recherche des fées", avais-je ajouté. Il avait accepté."
S. Tesson
Avec les fées-
22 septembre 2025 à 19 h 50 min #96024
Fred06
Participant- 342
je lis ton post après avoir fait ma réponse: je pense qu’ils s’enchainent bien !
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22 septembre 2025 à 19 h 48 min #96023
Fred06
Participant- 342
Hello,
j’ai déja “rincé” une canne, quasi neuve, en bourinant dessus suite à un accrochage au fond. Bon, c’était en mer, par 50m de fond, avec une nymphe de 300g qu’on appelle aussi un jig. Mais c’est clair qu’après avoir tiré dessus de toutes mes forces longtemps pour finir par attacher la tresse à un taquet du bateau et mettre des tours moteurs, elle s’est transformée en nouille. (et c’était en plein été..) C’était une daiwa saltiga si ma mémoire est bonne. Bref, j’ai du casser des fibres ou les faire bouger dans la résine.
Rien à voir avec un fouet de rivière. Et je n’en ai jamais “rincé”.
Pour en revenir au sujet, j’ose une autre piste, qui concerne la colle époxy qui lie les fibres de carbone entre elles. Toute colle possède une température de transition vitreuse Tg (ou qqchose comme ça) au dela de laquelle elle devient visqueuse de façon réversible. En laissant par exemple sa canne dans sa voiture au soleil en été, si les fibres sont assemblées avec de la contrainte, les fibres vont se repositionner à contrainte inférieure, et cela restera figé lorsque la canne va refroidir. Et les caractéristiques de la canne vont changer, en ramollissant l’action. Cela dit, je ne sais pas le niveau de contrainte statique que l’on met sur les fibres lors du moulage du blank. En tout cas, contrainte élevée de fibre dans l’époxy implique vieillissement accéléré de la canne en cyclage thermique.
Autre possibilité: pour gagner du temps, le fabriquant n’a pas curé correctement sa résine, et du coup la Tg est plus basse (peut être à 40 degrés!) Et le probleme ci-dessus arrive plus facilement.
(C’est aussi je pense à cause de ça que les cannes en bambou montées avec de l’epoxy de supermarché -mais surtout sans cycle de curage correct qui élève la fameuse température Tg- ont tendance à prendre de la courbe avec l’age. )
enfin, autre cause connexe, si on cycle souvent thermiquement sa canne, ça joue aussi sur l’usure en fatigue en fragilisant la colle (à vérifier)
Voila 3 pistes possibles, non pas liées aux fibres, mais aux colles.
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22 septembre 2025 à 20 h 20 min #96028
sirius01
Participant- 687
Oui, encore un sujet technique des plus intéressant
En ce qui me concerne, comme Casa, j’utilise une Scott G2 depuis 2016 et qui est rincé depuis 4 ans.
Une canne qui donne l’impression a son utilisateur depuis de nombreuses années, qu’elle se “couche”, n’est pas une simple impression. Elle ne tient plus le poisson, c’est a dire que la canne ne fait plus son travail.
De mon point de vu – qui n’a aucune valeur scientifique – mais juste d’impressions/observations purement empiriques, et d’expériences similaires, déjà, constatée par JM Dubos a l’époque dans les années 80 lorsqu’il concevait des cannes en graphite pour Pezon et pour son magasin avec sa série Polymodulaire.
Clairement il y a un phénomène de glissement (déstructuration) entre les fibres qui composent le tissus (nappe) de carbone et sa résine qui polymérise l’ensemble. La nappe en fait, a elle seule n’a aucune solidité propre, ça ressemble a un tissu fibreux qui se décompose lorsqu’on tire dessus. Cette nappe lorsqu’elle est amalgamée a une résine (le pré-imprégnée) ressemble a un film plastique très épais. Ce n’est que lorsque cet ensemble est cuit au four (polymerisation) que la résine pénètre a l’intérieur des fibres que le tube prend ses qualités. Selon le type de résine utilisée – alliée a des fibres de carbone précise – possède le pouvoir pénétrant qui permet d’obtenir une structure résistante avec une caractéristique recherchée par le fabricant.
En clair, la résine est très importante et a constituée une grande partie des progrès réalisées ces dernières années. Beaucoup moins que le carbone en tout cas, qui ont en définitive a assez peu évolué.
En gros, une résine avec un pouvoir pénétrant faible on est assuré de voir, dans un temps + ou – court et et selon les flexions prononcées, la canne perd ses qualités de résistance a la déformation et donc a conserver sa forme ronde au cintrage. Une canne qui se déforme – qui s’ovalise trop – perd sa tenue de poisson et son “nerf”, d’ou cette impression de mollesse ou de canne qui se couche a la moindre traction du poisson. Des fibres de carbone qui se sont détendu et se désolidarisent de la résine, glissent et rendant la structure de la canne instable et un phénomène de “vibration” apparait. Ce phénomène existe, pas seulement a l’usure, mais aussi sur des cannes neuves de mauvaise qualité, ou au carbone résine “bas de gamme”. On peut s’en rendre compte lorsqu’on regarde le scion avec un poisson ou bout, il vibre de partout, il tremble et sursaute au moindre coup de tête de poisson. JM Dubos parlait de vibration secondaire qui représentait le summun du défaut pour une canne.
C’est principalement sur ce constat que l’on s’aperçoit si la canne est rincé ou pas, mais pas sur une rupture du carbone qui, lui, est due a 90% des cas a un choc immédiat ou passé. Dubos en son temps avait fait des tests de rupture sur des éléments identiques; les uns avec choc (genre un coup d’aiguille simulant un coup d’hameçon) et les autres sans rien. Au cintrage la casse se passait dans des proportions logiques là ou le défaut était portée.
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22 septembre 2025 à 21 h 08 min #96029
Timtim38
ParticipantParticipant- 1,036
Pour en revenir au sujet, j’ose une autre piste, qui concerne la colle époxy qui lie les fibres de carbone entre elles. Toute colle possède une température de transition vitreuse Tg (ou qqchose comme ça) au dela de laquelle elle devient visqueuse de façon réversible. En laissant par exemple sa canne dans sa voiture au soleil en été…
Intéressante la piste de la résine. J’avais tendance peut être à tord à mettre de cote l’aspect température ,ayant lu que les résines habituellement employées étaient thermostables au delà de 120°C degrés. Je ne compte plus les cannes sur lesquelles j’ai démonté les anneaux avec de l’eau de la bouilloire à 85°C. Jamais eu de retour de changement d’action. J’ai refait d’ailleurs celle d’un pote pêcheur de la rivière d’Ain connu pour laisser ses cannes en permanence dans sa voiture.
J’ai lu ailleurs par contre que certaines résines pouvaient être sensibles aux UV par photo-vieillissement …Rien trouvé au niveau science sur le sujet pour les résines des cannes .
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22 septembre 2025 à 21 h 30 min #96030
Fred06
Participant- 342
120 degrés, c’est très surprenant pour une résine de qualité.
Je me trompe peut-être, n’étant pas spécialiste, mais on ne peut en général cumuler toutes les qualités: soit Tg très élevée, et 120 degrés c’est trés très élevé, et obtenu à condition d’avoir dépensé de l’effort et de l’argent dans un cycle de curage optimisé, soit résistance à la casse élevée.
Selon la résine, j’imagine que certaines cassent plus facilement sur les chocs, d’autres se ramollissent plus facilement dans la voiture en été. L’histoire du beurre et de l’argent du beurre
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22 septembre 2025 à 21 h 35 min #96031
Timtim38
ParticipantParticipant- 1,036
Clairement il y a un phénomène de glissement (déstructuration) entre les fibres qui composent le tissus (nappe) de carbone et sa résine qui polymérise l’ensemble.
A vrai dire c’était au départ mon hypothèse principale. Je pensais intuitivement à une phase de micro-réarrangement des fibres pour les 2 causes suivantes : Lors des premiers cycles de sollicitation du blank, mais difficile à percevoir du coup par le lanceur. Sinon à une sollicitation forte à l’approche de la limite élastique des fibres ( genre bourrinage de Fred06 )
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22 septembre 2025 à 21 h 53 min #96032
sirius01
Participant- 687
N’importe quelle canne a mon avis finit par subir le premier phénomène. Ensuite il intervient plus ou moins vite selon la qualité ou sélection du pré-imprégné, de la polymérisation. Et …du type de sollicitation du pêcheur. Une canne qui pêche 5 jours par an, ne vieillira pas aussi vite qu’une qui pêche 100 jours.
Ce type de problème est bien connu des fabricants, certains essayent au mieux de le conscrire par de nouvelles technologies innovantes comme Sage avec sa R8 Core.
Toute mes cannes qui ont beaucoup servie sont partiellement rincé ou completement. Ma Scott G2 a subit il y a 5 ans quelques captures de grosses truites (de 2kg) qui l’on completement cintré jusqu’a la limite de ses possibilités. A mon avis, avec un pré-imprégné de qualité discutable (
), cela l’a achevé. Ce qui est observable, c’est que la partie qui a faibli se concentre sur le scion et surtout porte scion. Pas le talon qui lui n’a pas bougé. J’utilise parfois une vieille G Scott qui a beaucoup pêchée mais qui conserve encore une bonne tenue de poisson. Comme quoi la qualité des nappes ça y fait !
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23 septembre 2025 à 7 h 29 min #96033
Oliv19
Participant- 260
Je ne pense pas que la chaleur ou le froid soit un problème pour nos cannes en carbone.
L’epoxy supporte bien plus que ce qu’on atteint dans une voiture en plein soleil . Par contre le soleil et les rayons UV peuvent la fatiguer . Seul intérêt des blank peints .
Les composites carbone ont de tres bonnes performances en fatigue et au vieillissement . Mais c’est fonction des matériaux ,surtout les résines d’impréniation. Et surtout, par dessus tout du process de fabrication .
Un carbone mal imprégné , mal “serré” , mal cuit , probleme.de vide d’air pendant cuisson , mauvais stockage du tissu préimprégné ou trop longtemps à l’air avant utilisation …etc… etc…n’aura pas sa résistance optimale
J’ai bossé dans des ateliers de fabrication de pièces en carbone pour l’aviation . Une des partie les plus importante pour valider les pièces était leur vérification à la fin . Avec par exemple des capteurs à ultrason poir vérifier les pièces dans toute leur épaisseur. Et là malgré des process de fabrication aux petits oignons . Pas mal de pièce rejetées car pas parfaites avec variations internes …
En matière de fabrications de blank , je ne suis vraiment pas sur qu’il y ai autant de vérification. Fort probable que pour une même canne on puisse tomber sur un blank impeccable et un moins bon qui vieillira moins bien.
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23 septembre 2025 à 9 h 34 min #96044
BODEAU
Participant- 304
Il Y A une trentaine d’année avec un copain on avait fait un test sur une canne neuve de Serge PESTEL la canne fixée à l’horizontale sur un meuble avec un poids accroché à l’anneau de tète elle avait une certaine flexion l’on avait refait le même test un an après elle fléchissait de 10 centimètres de plus après une saison de pêche intense. Il faut dire que mon copain en action de pêche entre chaque posé fouetté très énergiquement plusieurs fois pour soi disant sécher sa mouche. Je l’appelais le dompteur de lion
C’est le test que l’on devrait faire pour chaque canne neuve et le refaire un an après pour tester son vieillissement
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23 septembre 2025 à 11 h 21 min #96046
Timtim38
ParticipantParticipant- 1,036
C’est le test que l’on devrait faire pour chaque canne neuve et le refaire un an après pour tester son vieillissement
Tout à fait d’accord. Si le vieillissement n’est pas un mythe, un petit “relâché” en mode CSS devrait probablement montrer une baisse en fréquence sur les cannes qui se nouillifient
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23 septembre 2025 à 11 h 21 min #96045
Timtim38
ParticipantParticipant- 1,036
malgré des process de fabrication aux petits oignons . Pas mal de pièce rejetées car pas parfaites avec variations internes … En matière de fabrications de blank , je ne suis vraiment pas sur qu’il y ai autant de vérification. Fort probable que pour une même canne on puisse tomber sur un blank impeccable et un moins bon qui vieillira moins bien.
C’est clair. D’autant que dans le cas d’une canne à mouche, la contrainte alternée en usage normal est assez élevée par rapport à la limite élastique du matériau. Sur quelques années , le nombre de cycles peut être très élevé pour celui qui lance beaucoup. A ma connaissance, les “pièces industrielles” sont sollicitées le plus souvent à des niveaux bien plus bas, non ?
J’ai vu qu’il se faisait des bielles moteur en fibre de carbone. Pour le coup on est sur un cyclage en fatigue thermo- mécanique avec des niveaux de contrainte qui peuvent être importants .Sans parler de l’agression chimique ,Il existe des matrices polymère très performantes. On doit être très loin de ce qui se fait sur les cannes à pêche
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Cette réponse a été modifiée le il y a 10 heures et 33 minutes par
Timtim38.
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23 septembre 2025 à 15 h 54 min #96049
Oliv19
Participant- 260
– Timtim38 a ditC’est clair. D’autant que dans le cas d’une canne à mouche, la contrainte alternée en usage normal est assez élevée par rapport à la limite élastique du matériau. Sur quelques années , le nombre de cycles peut être très élevé pour celui qui lance beaucoup. A ma connaissance, les “pièces industrielles” sont sollicitées le plus souvent à des niveaux bien plus bas, non ?
Je ne dirai pas ça… les pièces d’aviation prennent de grosses contraintes répétitives. Non seulement niveau mécanique mais également des différences de température extrêmes . Des vibrations extrême.aussi .
Et plus ça va plus les avions sont constitués de pièces en carbone et autres composite. Là où avant ce n’était que du métal avec alliage aluminium lithium
Mais ils y a déjà eu de gros problèmes de vieillissement sur des pieces carbone chez airbus . Cependant ça pprogresseet de plis en plis utilisé
Après encore une fois on est très loin du process de fabrication de blank pour la pêche. Même si le principe est exactement le même . Les pièce carbone d’aviation se doivent d’être parfaite dans tout leur volume et c’est scrupuleusement vérifié après fabrication
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