Vieux livre

super, merci.

Super, et merci Dan pour tous ces titres. Dommage que je n’ailles plus que très peu en Angleterre, mais j’ai encore des parents sur l’ile, et je vais voir pour m’en procurer un ou plusieurs.

De parler de ces vieux titres me fait penser aux livres en français, dont un, un classique m’a beaucoup marqué:

MON vieux livre, celui dont je ne me séparerais pour rien au monde, mon premier sur la pêche, celui qui m’a fait rêver depuis des décennies, celui que mon père avait acheté, et que j’ai retrouvé, l’inimitable, le seul, l’unique, ma bible, l’inestimable, le merveilleux… mon bon vieux DUBORGEL

Une véritable usine à rêves. Et ce qui me conforte dans cette idée, c’est que je ne suis pas le seul…

Il serait réédité, que j’en achèterai immédiatement, plusieurs, pour les offrir à mes petits enfants, et à mes petits neveux !

Le comble, c’est que 65 ans, après l’édition, je m’y replonge encore pour avoir l’avis du Maitre, et quelques précisions… Et si je ne devais garder qu’un seul livre, sur toute ma modeste collection, ce serait celui-là…

• Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 8 mois par Cornélius16.

Lorsque j’ai commencé ma collection de littérature halieutique, il fut le 1er ouvrage que j’ai rangé sur mes étagères. Et comme toi, Cornélius, c’est mon père qui me l’a donné

C’est un bouquin que j’ai égaré mais que j’ai racheté en livre de poche (5em édition 1994)

Une partie peu connue de M. Duborgel,

En 1955, sortie du film « A propos d’une rivière », de Georges Franju * et Michel Duborgel
Documentaire de 25 minutes, en noir et blanc.
Dans les années 60, il habitait avec Simone Mallan, dessinatrice, dans la célèbre Allée des Artistes, 14°, avec pour voisin, le dessinateur des amoureux, Raymond Peynet

* Georges Franju, réalisateur français à qui l’on doit « L’homme sans visage », « La faute de l’abbé Mouret », « Thérèse Desqueyroux » etc…

• Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 8 mois par Cornélius16.

Et ce petit film tourné il y a près de 70 ans, avec Jean Duborgel et Maurice Simonet, ça n’est pas un bijou ?

Attention, le no-kill n’existait pas. À ne pas montrer sur « gobages » ?  ?  ?

—> Fario et les pêcheurs

pierrotlepecheur wrote:

Attention, le no-kill n’existait pas. À ne pas montrer sur “gobages

C’ était du temps ou tous ces pêcheurs vendaient leur pêche (truites et saumons), c’était des professionnels.

Mais la loi Guillon a été votée les obligeant a ce reconvertir.

http://peche-mouche-seche.com/guillon.htm

Il faut aussi préciser que c’était une époque où les poissons pullulaient. En se penchant sur certains canaux, on avait un spectacle d’aquarium. Et on choisissait la variété de poissons qui nous intéressait: gardons, goujons, brochet, carpe, etc… pour les cuisiner à la maison. On prélevait ce dont on avait besoin, il n’y avait pas de congélateurs.

Car, après guerre, le fait pour les familles modestes, d’aller pêcher le dimanche, permettait de finir le mois avec quelques repas qui équilibraient le budget mensuel. Il ne faut surtout pas oublier ce point très important, ce qui nous semble incroyable maintenant. On pêchait pour manger… simplement…

Il y avait bien quelques pêcheurs semi-professionnels qui alimentaient les restaurants, mais cela n’était pas la majorité.

Les gouvernements, comme le Front Populaire, se souciaient de l’abondance, et variété de poissons disponibles. Ce sont les époques, où nous avons eu droit aux importations, et implantations de poissons tels que les sandres, truites arc en ciel, black-bass,  etc… et les perches du Canada (qui en France sont atteintes de nanisme, mais à l’époque, leur implantation avait été faite dans un but de donner une possibilité de nourrir la population).

Et tout cela date de moins d’un siècle. Certains ont connu cette époque bénie d’opulence piscicole. Une génération seulement…pas grand chose à l’échelle humaine !

Nostalgie, quand tu nous tiens…

• Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 8 mois par Cornélius16.
• Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 8 mois par Cornélius16.

Oui et d’ailleurs je me souviens, étant gosse, de la rue des poissonneries dans le vieux Bergerac où on pouvait encore voir, sur les étals de celles-ci, des poissons de la Dordogne (perches, anguilles qu’il fallait surveiller car elles se barraient dans le caniveau, brochets, lamproies, aloses, etc…) Il faut dire qu’il y avait encore une famille de pêcheurs professionnels, rive droite, après le barrage, qui œuvrait au filet. Tout ça a du disparaître maintenant. C’était dans les années 60/70, si loin, hélas…

Ce duborgel je crois que je l’emmènerai dans ma tombe, offert a 12ans par mon GD père il n’a jamais quitté mon cartable, ma vie, c’est a lui que je dois ma passion

Le Duborgel, je l’ai eu gamin. Il m’a fait rêver pendant des années… Et suite à des changements de vie, je ne sais pas ce qu’il est devenu. Puis je l’ai racheté dans les années 90, et il a disparu lors de mon divorce…

Mais à la relecture, je l’avais trouvé un peu dépassé, déjà à l’époque. Et je n’avais pas encore découvert le monde de la pêche à la mouche…

• Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 1 mois par ChrisdeCocagne.

Dépassé par rapport au marketing actuel oui, mais tellement poétique, ont manque maintenant d’auteur avec ce talent, et puis parfois un retour a la simplicité ne ferai pas de mal, arrêter de couper le 10/100 en quatre.

L’avant propos est juste superbe. Duborgel et son premier poisson dans le Léman.

Les livres de Duborgel ne sont pas des livres, mais des modes d’emplois. Pas besoin de tout ces gadgets, ces leurres sophistiqués qui attrapent plus le pêcheurs, que de poissons. Les poissons n’ont pas changés, une truite reste un truite et ce depuis des millénaires.

Je me souviens de son amorce au sang (beurk) qui m’avait permis de vider un poste de tous ses chevesnes. Et la recette du même poisson « sauté » ..👍

sirius01 wrote:

L’avant propos est juste superbe. Duborgel et son premier poisson dans le Léman. Les livres de Duborgel ne sont pas des livres, mais des modes d’emplois. Pas besoin de tout ces gadgets, ces leurres sophistiqués qui attrapent plus le pêcheurs, que de poissons. Les poissons n’ont pas changés, une truite reste un truite et ce depuis des millénaires. Je me souviens de son amorce au sang (beurk) qui m’avait permis de vider un poste de tous ses chevesnes. Et la recette du même poisson “sauté” ..👍

Entiérement d’accord avec toi.

Le pêcheur est plus facile à attraper avec tous ces gadgets que le poisson .