A
Sur un sujet récent de notre forum, je vous ai parlé d’un magnifique poisson que j’ai eu la chance de prendre peu de temps après l’ouverture. J’ai donc eu envie de partager ce moment magique au travers de ce petit article. N’y voyez aucune « fanfaronnade » de ma part. C’est juste que les circonstances de cet épisode de pêche m’ont semblé intéressantes à partager. Certaines de ces circonstances peuvent paraitre farfelues. Mais je tiens à préciser qu’elles sont rigoureusement exactes.
( PS : les dessins sont réalisés par Me Pierrot )
B
Cela s’est passé au bord du Gave d’Oloron. Avec les Nives du pays basque, il fait partie de mes rivières de prédilection. La pêche y est très particulière. Elle consiste à arpenter tel un sioux les bordures à la recherche de truites ( souvent grosses ) en train de s’alimenter. Il s’agit d’une pêche principalement en sèche, et souvent en voyant le poisson.
C

d
G
h
À 9 secondes ... un museau !
Elle dura une bonne quinzaine de minutes car le soleil avait percé les nuages. Le moindre reflet, ou remous, serait fatal. M’approchant de la zone, et découvrant les branches environnantes, je compris qu’il me faudrait pêcher à genoux, et lancer en revers.
J.
K
Une fois en position à environ 6 mètres du poisson, collé à la berge derrière un tronc d’arbre et finalement assis dans l’eau, j’entamais une longue série de lancers infructueux en raison des nombreux obstacles, du manque de recul pour le lancer arrière et sans doute aussi de l’émotion. Je ne les ai pas comptées, mais je pense avoir cassé à trois reprises mon bas de ligne dans les branches ...
L
Et c’est là que survient le détail le plus croustillant. Une de ces casses se produisit en effet sur une branche située presque à l’aplomb de la truite. Je me trouvais alors avec une « guirlande » d’un mètre de fil située entre le poisson et moi, ce qui parasitait maintenant tous mes lancers.