Gorges et Rivières des Cévennes aux Garrigues

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  • Ce sujet contient 14 réponses, 5 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Coujou, le il y a 4 mois et 2 semaines.
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    Messages
    • #90437
      Blajoux
      Participant
      • 533

      Voila maintenant quelques années (2019) que Mathieu Mercier avait publié le premier tome de son ouvrage » Gorges et Rivières entre Causses et Cévennes ». J’en ai entendu parler par un ami, qui le voyait fréquemment sur la Mimente,et qui m’avait parlé de son ouvrage. Il se distribuait essentiellement sur Florac, avec la bénédiction du PNC, à l’office du tourisme.
      Personnellement, cet ouvrage m’avait bien plu et j’attendais impatiemment la parution du second tome.

      C’est chose faite, sur le site de Ulule.  » Gorges et Rivières des Cévennes aux Garrigues » peut se pré-commander ici: https://fr.ulule.com/gorges-et-rivieres-des-cevennes-aux-garrigues/

      Pour ceux (et les autres…) qui aiment à fréquenter les rivières cévenoles et lozériennes, allez faire un tour, pour voir.

    • #90452
      Philippe
      Participant
      • 629

      Des rivières que j’ai pratiqué pendant une huitaine d’années (2012/20) avec les moucheurs Nimois et amis,et seul lors d’une mutation professionnelle

    • #90453
      bOURGADE
      Participant
      • 121

      Bonjour,avec tout le respect que j’ai pour l’auteur et les lecteurs de ce genre d’ouvrages,je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée pour « mes « rivières cévenoles qui sont littéralement agressé pendant la période estivale .Ce genre de bouquin avec tous les plans indiquant les points de baignade de parcourt de canoé aquarandonnée et j’en passe  . Les rivières décrites dans ce bouquin souffrent de toute ces nouvelles activités trés à la mode.Quelques petits coins secrets existent encore et c’est trés bien comme cela

    • #90503
      Blajoux
      Participant
      Participant
      • 533

      Je partage à 100% ton ressenti sur la surfréquentation et la multiplication des activités aquatiques impactantes, à un moment ou les cours d’eaux sont en souffrance. Mais ce n’est pas une nouveauté, même si la période post covid les a vu s’accentuer.

      Mais je ne pense pas que ce type d’ouvrage en soit une cause,ou l’aggravera d’une quelconque façon. Cela fait des décennies que le Tarn, le Tarnon, la Mimente et bien d’autres encore sont envahies par des hordes de baigneurs, locaux ou vacanciers qui connaissent parfaitement les différentes zones ou s’ébrouer(quand ils ne glissent pas leurs mimines sous les cailloux…) et n’ont aucun besoin de ce type d’ouvrage pour les découvrir. Le bouche à oreille (commerçants, loueurs, gérants de camping,…) fonctionne parfaitement dans un département ou le tourisme est sacro-saint.

      D’autant que sa diffusion est très restreinte et concerne essentiellement les pêcheurs qui viennent découvrir le département en famille et leur donne des idées pour découvrir des sites remarquables et des activités autres que la pêche autour des rivières.  Quant au canyonning, ruisseling et autres joyeusetés aquatiques, ils ont leurs propres médias, topoguides,beaucoup plus documentés.

      Je passe mon été, ou j’ai remisé les cannes, au bord de l’eau, à expliquer avec amabilité même si c’est parfois difficile, pourquoi je ratisse les micro barrages édifiés avec constance par les estivants, pourquoi je leur demande de ne faire ces cairns qui fleurissent sur les plages de galets qu’avec les pierres qui sont hors d’eau, même parfois, mais c’est plus délicat, d’éviter de se tartiner de crème à bronzer. Le reste de l’année je m’investis auprès de mon AAPPMA, ainsi que de Fédération départementale. C’est ma façon de me soigner de mon « mal de mes rivières ».

      Pour revenir à l’ouvrage, je glisse ici un lien vers un article de Truite et cie qui détaille beaucoup mieux que je n’ai pu le faire les différentes approches abordées par celui-ci.

      En toute amitié. Philippe C.

       

      https://www.truites-et-cie.fr/article/litterature/leurre-mouche-toc/france/massif-central/gorges-et-rivieres-entre-causses-et

    • #90504
      sirius01
      Participant
      • 534

      La Jonte échappe a ces phénomènes. Le canoé est interdit, quant aux baigneurs ils se font rabrouer par les propriétaires des rives, et ou il est impossible de se garer au bord de la route. Déjà que la pêche, au milieu des gorges, y est en partie privatisée en plus..

    • #90512
      bOURGADE
      Participant
      • 121

      Je suis d’accord avec toi Philippe ,la surfréquentation de rivières ne datent pas d’hier,c’est vrai aussi que la période post covid n’a pas arrangé la situation.Ce qui me réconforte c’est que l’auteur est un pêcheur à la mouche.Par chez moi,le canyoning est réglementé  à certains jours mais cela n’empêche pas des petits groupes de pratiquer malgré parfois des altercations avec les pécheurs qui tournent au pugilat. Les rivières les poissons et les pêcheurs ne pèsent pas lourd face à tout ce bisnes et tout ce fric engendré par ces « sports » nautiques.Les barrages estivaux sont détruits sur la basse dourbie par les pêcheurs des panneaux explicatifs sur les nuisances de ces minis retenue sont posés,mais rien ni fait .Quand à la jonte pour répondre à Sirius je pèche la partie aveyronnaise ,la rivière est aussi très impacté de toutes ces activités.

      Il faut survive la pêche à la mouche,la vraie celle qui illumina notre existenceet celle de nos péres et qui,quoi qu’il arrive,restera une des plus belles choses de ce monde.Telle est ma priére.Ainsi soit-il.

      R.ROCHER

    • #90513
      Blajoux
      Participant
      Participant
      • 533

      Je n’ai pas entendu parler d’une interdiction du canoé sur la Jonte, mais pour l’avoir vécu(et de nombreux copains aussi…) il est très fréquent d’y voir sa partie de pêche interrompue par de belles flottilles de kayaks.

      • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 mois et 2 semaines par Blajoux.
    • #90515
      bOURGADE
      Participant
      • 121

      Tout à fait aux printemps par niveau un peu élevé cela défile.

    • #90516
      sirius01
      Participant
      • 534

      Les rivières les poissons et les pêcheurs ne pèsent pas lourd face à tout ce bisnes et tout ce fric engendré par ces « sports » nautiques.

      Je ne suis pas d’accord, les pêcheurs sont souvent des locaux qui pèsent dans la balance; Il suffit juste que les associations tapent du poing sur la table, car si ils se rendent ou estiment que c’est perdu d’avance, les autres en profitent !

    • #90517
      sirius01
      Participant
      • 534

      Je n’ai pas entendu parler d’une interdiction du canoé sur la Jonte, mais pour l’avoir vécu(et de nombreux copains aussi…) il est très fréquent d’y voir sa partie de pêche interrompue par de belles flottilles de kayaks.

      A moins que cela ait changé, au temps ou j’y allait, c’est vrai que c’était il y a 20 ans, je n’ai jamais vu le moindre kayak. Il y avait des panneaux qui précisaient son interdiction un peu partout sur son cour aval des Douzes !

      Peut être est -il possible d’en faire entre Meyrueis et les Douzes alors, parce que en amont de ce dernier il y a la perte qui assèche completement la rivière. en aval des Douzes, il y a deux barrages, aux Truel et en amont du Rozier (infranchissable). Il faut donc un portage en voiture pour l’aval des Douzes, et il impossible de se garer quasiment partout, en tout cas suffisamment pour y loger des transports a Kayak entre les Douzes et le Rozier.

      https://www.visit-lozere.fr/incontournables-des-gorges/gorges-de-la-jonte

    • #90519
      bOURGADE
      Participant
      • 121

      D’accord ou pas d’accord avec mon avis c’est la triste réalité.Les pécheur  locaux impliqués dans leurs a.a.p.p.m.a (j’en fait partie) font tout ce qu’il peuvent avec leur moyens légaux pour éviter tous les abus et les dégats provoqués par les « sports nautiques »les constructions de petits barrages en été et j’en passe,s’il suffisait de taper du poing sur la table pour éviter cela ? Je pense que l’on le serait.

    • #90521
      sirius01
      Participant
      • 534

      Je faisais allusion au canyoning et au kayak. Quand c’est réglementé, ou interdit, on peut faire intervenir « qui de droit ». Surtout que le canyoning se pratique souvent avec un guide, ou un chef de groupe.

      Maintenant s’il s’agit de groupes isolés, c’est sûr que c’est pas facile de faire respecter le règlement. A moins de mettre un flic derrière tout le monde, ça semble difficile. Pourtant un garde pêche particulier peut intervenir aussi. s’il y en a un ….. bref, etc, etc … :unsure:

      Pour ce qui est des petits barrages, il m’est arrivé quelques fois d’intervenir auprès du « constructeur » – il s’agit souvent de gosses qui s’amusent – et ça s’est bien passé, ont stoppés tout de suite. Mais bon, ça ne fait pas grand mal ce genre de chose, au premier coup de flotte et ça disparait ! il m’arrive même de les ébouler en passant

      Après, bon, on rouspète parce que c’est une tradition chez les pêcheurs ;-) , mais en définitive les canoés ça dérange plus les pêcheurs que les poissons. Il y en a un parfois qui passe sous mon nez sur une rivière normande que je fréquente – ou pourtant il y en a presque jamais – passer sur les poissons, et ça ne les dérange pas plus que ça, car ils re-gobent juste quelques minutes après le passage.

    • #90522
      bOURGADE
      Participant
      • 121

      C’est vrai que le canoé quand la lame d’eau est importante(débit) l’impact sur le milieu est minime.Par contre quand des flottilles de bateau descendent le Tarn ,la Dourbie  au mois d’aout vu »petite les débits cela racle à tout va,on trouve d’ailleurs des particules de plastic sur les gravières impactées(études sérieuses). Les barrages ne sont plus « petits »mais de véritables ouvrages aves des galets de plusieurs kg.Pour vous en rendre compte jeté un œil sur le site a.a.p.p.pm.a Millau (aveyron).On a pas le cul sorti des ronces!

    • #90524
      sirius01
      Participant
      • 534

      Ha oui effectivement, c’est de l’industrie lourde !! :wacko:

      A ce niveau là, ce n’est pas un jeu de gamins, clairement.

      Mais ceux qui font ce genre d’ouvrages, doivent se remarquer plutôt facilement, non?

      Faut pas 10 mn a la sauvette, y un boulot de plusieurs heures.

    • #90526
      Coujou
      Modérateur
      • 3,085

      C’est vrai que le canoé quand la lame d’eau est importante(débit) l’impact sur le milieu est minime.Par contre quand des flottilles de bateau descendent le Tarn ,la Dourbie au mois d’aout vu »petite les débits cela racle à tout va,on trouve d’ailleurs des particules de plastic sur les gravières impactées(études sérieuses). Les barrages ne sont plus « petits »mais de véritables ouvrages aves des galets de plusieurs kg.Pour vous en rendre compte jeté un œil sur le site a.a.p.p.pm.a Millau (aveyron).On a pas le cul sorti des ronces!

      Une très bonne AAPPMA, et son président Claude est mon ami, même plus, il a toujours œuvré pour la préservation des rivières et donne de sa personne pour démonter les put… de barrages que font surtout les « estrangers » (Hollandais et Anglais en particulier), mais aussi bien qu’il y est une convention de signée avec les exploitants des commerces de canoés et autres activités aquatiques.

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