- Ce sujet contient 4 réponses, 5 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
pierrotlepecheur, le il y a 3 années et 4 mois.
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jü
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Hello,
après avoir été une belle feignasse samedi, jour de notre re-libération (faut dire, y faisait gris et froid), les rayons de soleil m’ont poussés à lâcher l’étau pour retrouver le bord de l’eau aujourd’hui (ben oui, y fait froid mais pas gris
).Le rayon de 20km ne m’arrange pas trop (les 7° au thermomètre et le vent du nord non plus), il me faut quelques bornes de plus pour rejoindre mes coins “sûrs” d’hivers, ceux où l’on trouve toujours du poisson, quel que soit la météo… Pas grave c’est l’occasion d’un grand bol d’air et de se dérouiller les jambes (et sait-on jamais la soie !).
Arrivé au bord de l’eau mes craintes se confirment, froid sec malgré le soleil et petit vent merdique… l’eau est glacée (au moins le niveau est bon !) bref j’hume le capot à plein nez. Je me mets en mode carpe et après un bon crapahut sur 1,5km de rives c’est confirmé, rien, nada, que dalle c’est vide, sur ce genre de secteurs à cette période de l’année les poissons ont soit migré soit sont bien planqués au fin fond des berges ou sous les blocs en mode hibernation (à part un chevesne à moitié dévoré sur la berge). La balade me permet quand même de constater avec bohneur que les 3 grosses crues de cette année n’ont causés aucun dégâts/changements sur ce secteur, contrairement à plusieurs zones plus amont qui ont ramassé comme j’ai pu le constater début octobre (heureusement juste en termes de paysages, rassurez vous les poissons vont bien
).Je décide d’aller voir mon plan B un affluent qui contient quelques brochets dans les gours qui restent en eaux toute l’année. Sur place je constate que cette année encore (ce qui devient une habitude et c’est pas glop) l’eau est bien trop basse pour la saison, le manque est flagrant… Je balade mon streamer dans les trois gours principaux sans trop y croire, un sifflet de 25 essaye d’attraper mon piker’s point de 20, c’est toujours marrant de voir sortir ces affamés, le moral remonte ! Je peigne le plus gros trou sans succès puis décide de racler les deux bordures avec un gros popper, au troisième lancé de mon ofni le long de la rive gauche c’est l’explosion !!! Gros ferrage à la soie, je vois tourner le poisson, pas gros -50 ou 60cm- et… décroche ! Ferrage loupé ? Poisson qui à mal cadré son attaque ? En tout cas j’ai beau rouméguer il ne reviendra pas. J’insiste encore un peu mais plus rien ne bouge. A force de tirer la soie la main est mouillée et engourdie signe qu’il est temps de rentrer.
Le pronostic du capot est bien respecté ! Bah je prendrai ma revanche d’ici la fin de la semaine, peut-être dans les gorges, elles rentrent dans mon cercle de 20km !
Bonne pêche à tous !
Si on me cherche... j'suis à la pêche !
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Casa
- 6,156
Sympa ton recit!
"Respire, sens la pluie. C'est de l'eau. Dans ta vie tu auras beaucoup de raisons d'être heureuse, et l'une d'elle s'appelle l'eau, une autre le vent, une autre le soleil qui arrive toujours comme une récompense après la pluie."
L. Sepulveda
Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler -
Lapoisse
- 1,775
Merci pour ton récit et tes photos qui m’ont permis de sortir un peu,
(car même sans confinement, il faut que j’attende l’ouverture de l’ombre pour y retourner)
“Faire les choses avec sérieux, mais ne pas se prendre au sérieux.”
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Eric 06
- 936
Tu as vu du poisson et tu en as raté un, c’est déjà pas mal
Si je vais à la pêche c'est avant tout pour sentir frétiller du poisson au bout de ma canne aussi non je vais faire du vélo.
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pierrotlepecheur
- 6,019
Merci pour ton sympathique petit retour, qui met du baume au cœur à ceux qui, comme moi ont un désert halieutique dans leur périmètre …
A la fin, toutes choses viennent se fondre en une seule, et au milieu coule une rivière. La rivière a creusé son lit au moment du grand déluge, elle recouvre les rochers d'un élan surgi de l'origine des temps. Sur certains des rochers, il y a la trace laissée par les gouttes d'une pluie immémoriale. Sous les rochers, il y a les paroles, parfois les paroles sont l'émanation des rochers eux-mêmes.
Je suis hanté par les eaux (Norman Maclean)
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