jim harrison

C’est tellement vrai tout ceci !

Je rajouterai juste qu’il ne faut pas écarter l’attrait du beau matériel. Il peut tout de même procurer bien du plaisir, et compenser ce sens de l’eau, que l’on a la chance d’avoir, ou pas.

Sinon, ce Jim Harrisson, j’ai connu ses livres sur le tard, mais quel talent !

Un des ses best-seller, « un bon jour pour mourir » est jubilatoire.

Une critique résume bien ce livre :

 » Ce roman écrit il y a plus de trente cinq ans n’a pas pris une ride. Harrison est décidément un écrivain exceptionnel qui nous tient en haleine dans cette folle aventure où un sentiment amoureux va exploser comme une fleur qui éclôt dans un champ de boue. Un sentiment où la délicatesse, la tendresse, la pitié, parfois, ne le cèdent en rien à l’impétuosité du désir. Tout ceci dans la grande tradition américaine du nomadisme, de l’envie d’aller toujours plus loin avec cette chimère d’un autre avenir qui n’est trop souvent qu’un rêve évanescent que l’on n’atteint jamais « 

• Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 11 mois par pierrotlepecheur.

J’ai quelques Jim Harrisson dans ma bibliothèque : »En marge »/ le bouquin  de 800 pages des Editions Laffont ( Wolf, mémoires fictifs, Un bon jour pour mourir, Nord Michigan, Légendes d’Automne, Sorcier) / et  » Théorie de pratique des rivières » en Edition bilingue ( 125 pages) que j’adore, c’est de la prose poétique et romantique avec en toile de fond les rivières :

 » Comment ai-je oublié cette rivière/ riche et turbulente, si froide dans les plis bruns et/froissés du printemps; dans la fraîcheur d’août, claire, /étincelante au soleil; ombreuse quand elle plonge/ sous l’encombrement du train de bois. En mai, la/rivière rugissement au-delà d’un léger mur de sommeil,/et le monde de la neige glissant encore en rigoles/le long de pentes imperceptibles ; en août/au travers du grillage de la fenêtre auquel/scarabées et mites grattent si légers,/ aussi légers que le bruit de la rivière. »

Bonsoir .

« Il peut tout de même procurer bien du plaisir, et compenser ce sens de l’eau, que l’on a la chance d’avoir, ou pas ».Le sens de l’eau ça s’apprend on ne nait pas avec le sens de l’eau  il faut observer observer et re observer .Perso cela fait 40 ans que je pêche à la mouche je n’avais aucune connaissance de la pêche hormis les goujons sur la corréze j’ai eu la chance de pouvoir être sur les riviéres presque tous jours par semaine et la j’ai observé et appris la tenue des poissons et leurs repas

Saviez vous qu’il   ingurgitait une bouteille de tabasco rouge , par jour !

• Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 11 mois par gillou.

Tabasco le soir, lendemain qui chante

Je n’ai lu que « legendes d’automnes » de cet écrivain…mis quel bonheur….

Mon seul regret avec Harrison, comme avec MacGuane, c’est de ne pas pouvoir ( savoir ) les lire dans le texte, les traductions de Matthieussent étant particulièrement mauvaises.

Thus, repeat after me: My taylor is rich

Anonyme wrote:

Mon seul regret avec Harrison, comme avec MacGuane, c’est de ne pas pouvoir ( savoir ) les lire dans le texte, les traductions de Matthieussent étant particulièrement mauvaises.

Désolé de te contredire , mais justement se sont les meilleurs traductions .

alors que celles de John Gierach , hélas , ne sont vraiment pas terribles .

Guierach, encore un énorme auteur qui, comme vous dites, aurait encore gagné à être traduit de belle façon.

Je possède ses 9 ouvrages sur la Palm, et tous m’ont beaucoup plus, à l’exception de « danse avec les truites », que j’ai trouvé moyennasse.

Mes 3 préférés :

• Sexe, mort, et pêche à la mouche
• Traité du zen et de l’art de la pêche à la mouche
• Une journée pourrie au paradis des truites

L’histoire de , sa cafetière , de son vieux 4×4 ford avec couchette , et ses cannes en bambous m’ont enchanté .

Je parle de Gierach .

• Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 11 mois par gillou.
• Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 11 mois par Coujou.