Alevinage : Alternatives à la reproduction naturelle ?

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  • Ce sujet contient 20 réponses, 8 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par pierrotlepecheur, le il y a 2 jours et 15 heures.
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    Messages
    • #98623
      Jeep28
      Participant
      • 36

      Bonjour,

      Connaissez vous des alternatives à la reproduction naturelle et avez vous des idées de leurs tarifs et efficacité ?

      Il me semble que la boite Vibert est une méthode assez utilisée dans plusieurs cours d’eau mais j’ai trouvé assez peu d’informations.

      Il y a probablement d’autres systèmes  mais ça semble assez confidentiel.

      Bien à vous

       

      "Il n'y a pas plus grand fan de la pêche à la mouche que le ver" Patrick McManus

    • #98624
      Timtim38
      Participant
      • 1,097

      L’efficacité des boites Vibert ,comme  toutes les autres méthodes d’introduction est faible , voire très faible.  Résultats très aléatoires et dépendants de l’endroit ou elles sont posées. Colmatage, crues, oxygénation.

      Une alternative un peu moins pire serait l’élevage sur une année en ruisseau pépinière d’alevins à résorption de vésicule issus de géniteurs adéquats . Il y a une trentaine d’année ( avant la gestion patrimoniale ) nous utilisions les 2 méthodes pour soutenir la Romanche en Isère.

      Que de bons souvenirs. Nettoyage des ruisseaux (avec un ptit coup de vin blanc vers 10h00 ;-) ) , pêche électrique pour éliminer les truites prédatrices puis introduction des alevins. Lors des pêches électriques de récupération nous prenions environ 800 à 1200  truitelles par ruisseau avec des résultats assez stables d’une année sur l’autre. Aucune idée du taux de survie/ repro  à moyen terme . :unsure:

      Aujourd’hui il y a consensus pour dire que la restauration du milieu est de loin la méthode plus efficace pour maintenir des populations des salmonidés.  La tache est colossale … Ne parlons pas du coût ni comment  financer , de la possibilité d’échec etc…

      L’ AAPPMA de l’Albarine dans l’Ain ( labellisée rivière sauvage )  à réussi sur ce modèle. AAPPMA non réciprocitaire qui vend beaucoup de cartes journalières. Ca doit aider à maintenir la motivation de l’assoce.

    • #98625
      sirius01
      Participant
      • 808

      Oui, d’une façon générale, les alternatives a la reproduction naturelle sont souvent vaine. Car de toute façon, ou quoi qu’on en pense, lorsque il y a idée de réintroduction, c’est que l’on constate que le milieu naturel ne suffit plus. A quoi cela sert d’implanter des poissons dans un milieu qui n’assure plus de bonnes conditions de vie ?  Le travail doit se faire, comme le dit Tim, sur l’amélioration/restauration du milieu et surtout, avant toute chose, localiser les sources du problème.

      En France nous sommes a cet égard “exemplaire” car l’alevinage a été la politique de gestion mise en place pendant près de 50 ans chez nous par notre système associatif. A coup de centaines de millions d’alevins, ou de truites, déversées dans nos cours d’eau et ma foi le résultat n’a jamais été couronné d’un franc succès.  Car si cela avait fonctionné, nous aurions les rivières les plus riche du monde.

      Rejeter des alevins dans un milieu qui n’assure plus une reproduction naturelle, c’est perdre son temps et son argent, a mon avis.

    • #98628
      Stan3874
      Participant
      • 60

      L’alevinage ne fonctionne pas , quelques soit la méthode, c’est reconnu à travers toutes les études depuis au moins une dizaine d’années maintenant. Le taux de réussite de poissons maillés est de l’ordre de 3%..
      Seul un cours d’eau fonctionnel est apte à produire du poisson, et donc une intervention en vue de le restaurer est la seule alternative.

    • #98637
      Gégé
      Participant
      • 1,093

      Habitat adapté, nourriture naturelle présente, eau de bonne qualité biologique et en quantité suffisante à température convenable pour nos salmonidés,voilà en autres quelques critères indispensables à la reproduction et la vie de nos chères salmo

      En dehors de ses critères point d’espoirs, et c’est de plus en plus frequent alors si comme il est dit plus haut seul 3% deviennent adultes ne vaut il pas mieux consacré l’argent a la pêche, a déverser des poissons là où la repro naturelle est désormais impossible.

      Il faudra choisir les rivières à préserver et tout faire pour ça, mais ailleurs pourquoi envoyer des pêcheurs dans des rivières vides au risque de voir ces pêcheurs se détourner de leur loisir ou de se tourner vers d’autres techniques ou d’autres lieux.

      La  restauration de la qualité de l’eau est un combat perdu depuis longtemps contre l’agriculture intensive .on ne peut plus compter uniquement sur la nature, la sauvegarde écologique est devenue un leurre, un vieux fantasme qui dans bien des rivières ne conduit a…rien.

      Attention ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, il existe encore des lieux sacrés en France ,s,ur ceux ça il faut laisser la nature tranquille,elle se suffit bien, mais ailleurs sauvons la pêche en déversant des poissons adultes,pechables ,limitons les Prédateurs et pechons.,nos voisins le font et profite des royalties françaises, serions nous plus idiots qu’eux?

      Peut être que votre stature de pêcheur a la mouche n,'est pas déterminée par la truite que vous pouvez attrapé, mais par la taille d'une truite que vous pouvez attrapé sans être déçu.
      John Giérach.

    • #98638
      pierrotlepecheur
      administrateur
      • 7,016

       

      À partir du moment où la reproduction naturelle devient faible, voire inexistante dans une rivière, ça veut dire que les conditions ne sont plus propices, en raison de causes multiples liées, dans une immense majorité, à l’activité humaine.

      Je pense donc que vouloir faire ce que la nature n’arrive plus à faire est fortement prétentieux, parfaitement utopique, pour ne pas dire stupide. Ça fait des décennies que l’homme dépense des sommes colossales dans l’alevinage en utilisant des méthodes diverses et variées … qui aboutissent strictement à rien. Par parenthèse, et au risque de me prendre quelques tirs (c’est le cas de dire), ces décisions d’alevinages me sembles aussi vides de sens que le fait de penser que tirer sur quelques centaines de cormorans va régler les problèmes liés à ce volatile. Parenthèse refermée :whistle:

      Alors, peut-être qu’un jour certains décideurs se demanderont si ça ne serait pas plus intelligent de consacrer tout cet argent pour tenter de restaurer l’habitat, comme le dit fort justement @Timtim38 plus haut. Mais il est vrai que de telles décisions sont beaucoup plus difficiles (et courageuses) à mettre en oeuvre, que le fait de balancer des millions d’alevins ou de tapisser la rivière de boites Vibert.

      • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 semaine et 3 jours par pierrotlepecheur.

      A la fin, toutes choses viennent se fondre en une seule, et au milieu coule une rivière. La rivière a creusé son lit au moment du grand déluge, elle recouvre les rochers d'un élan surgi de l'origine des temps. Sur certains des rochers, il y a la trace laissée par les gouttes d'une pluie immémoriale. Sous les rochers, il y a les paroles, parfois les paroles sont l'émanation des rochers eux-mêmes.
      Je suis hanté par les eaux (Norman Maclean)

    • #98640
      Ms25210
      Participant
      • 811

      Je vais mettre un peu mon grain de sel.. ;-)

      Effectivement mettre des alevins ou des oeufs, là où les truites ne se reproduisenet pas, c’est du temps et de l’argent gaspillé à une exception :

      Si au cours de l’année, il y a eu un évenement (une pollution ponctuelle) qui a décimé le cheptel.

      Il faut toujours avoir à l’esprit que la nature ne peut produire que ce qu’elle peut.

      Il n’y aura jamais 300 ou 350 kg de truite à l’hectare qui la rivière ne peut en nourrir que 100 ou 50…

      C’est pareil pour le gibier, si le gibier peut se nourrir trouve des lieux pour se reproduire, il y a du gibier, sinon, il sera en déclin.

      Pareil pour les prédateurs, pour avoir des lynx, des loups sur un territoire, il faut qu’il trouve de la nourriture, sinon il ira voir ailleurs.

       

      Moi j’ai la chance de pêcher des secteurs de rivières à gestion patrimoniale.

      Sur le Doubs franco-suisse, il n’y a plus d’alevinage en truite depuis plus de 50 ans, le Dessoubre pareil et la Reverotte, jamais aucun poisson n’y a été déversé.

       

      Effectivement faire des travaux pour revitaliser les cours d’eau est important, la mode est à la restauration de la continuité écologique. Pour moi c’est une fumisterie.

      On arase des seuils au titre de ce principe européen (d’ailleurs pour une fois la France est le meilleur élève européen dans ce domaine), pour des centaines de milliers d’euros, et le résultat est catastrophique. Comme on dit le remède peut être pire que le mal. On se retrouve avec des secteurs asséchés en dehors de périodes d’étiage. Mais les politiques sont contents. Et puis la France a développé une vrai économie florissante sur la restauration des cours d’eau. Florissante pour quelques entreprises, pas sûr pour la Nature.

      Quand de toute façon l’eau qui coule des sources contient déjà des nitrates, phosphates et autres poissons… c’est trop tard.

      Je vois en ce moment, le dessoubre est magnifique les géniteurs sont bien en position, mais comme la période est douce, les sols non gelés, eh bien l’épandage de lisier dans les champs est à sont comble.

      J’habite à 100m de certaines pâtures, c’est pestilentiel..

      Ils respectent la loi, les distances par rapport aux cours d’eau, mais dans une semaine tout sera dans les rivières :cry: :cry: :cry: :cry: :cry:

      Il faudrait tout changer le process sur l’agriculture, les éleveurs ont été incités à faire de l’élevage sur caillebotis et produire du lisier (par tous ces ingénieurs agronomes des chambres d’agriculture. Si demain on dit aux agriculteurs retour au fumier, c’est bien, mais qui va payer, certains d’entre eux continuent de payer les investissements pour les caillebotis…

      Pareil pour les céréales… bref tant que l’eau ne sera plus consommable, rien ne changera…

      Si, on va augmenter les seuils maximums pour dire que tout va bien.

       

      Bref, il y a une heure j’étais encore en train d’admirer des poissons de plus de 40cm se prépaper à frayer, c’est magique. Tout n’est pas rose chez moi, loin de là, mais quand je me déplace ailleurs, je me dis que j’ai encore un peu de chance. Je ne sais pas pour combien de temps, car si plus de poissons, plus de cincles plongeurs, plus de martin-pêcheurs, plus de lynx.. :cry: :cry: :cry: :cry: :cry:

      Holala tout ce que j’ai écrit… :wacko: :wacko:

       

      Une rivière, des amis... la journée est en soi merveilleuse :yahoo:

    • #98641
      Gégé
      Participant
      • 1,093

      Chez moi seul 3% de la réserve en eau est exploitable le reste est maintenu potable a grang coup d’augmentation des tarifs de l’eau potable. Et encore potable faudrait voir.

      Peut être que votre stature de pêcheur a la mouche n,'est pas déterminée par la truite que vous pouvez attrapé, mais par la taille d'une truite que vous pouvez attrapé sans être déçu.
      John Giérach.

    • #98642
      Gégé
      Participant
      • 1,093

      En ille et vilaine plus la peine de se fatiguer avec une gestion patrimoniale,les jeux sont fait ,rien ne va plus.Screen Shot 12-19-25 at 05.56 PMScreen Shot 12-19-25 at 05.56 PM 001Screen Shot 12-19-25 at 05.56 PM 002

      source : ouest-france dec 2025.

      Sur l’ensemble de la Bretagne on a plafonné il n’y a pas si longtemps a une pollution ,en moyenne par semaine, parfois plus.

      • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 semaine et 3 jours par Gégé.

      Peut être que votre stature de pêcheur a la mouche n,'est pas déterminée par la truite que vous pouvez attrapé, mais par la taille d'une truite que vous pouvez attrapé sans être déçu.
      John Giérach.

    • #98644
      Gégé
      Participant
      • 1,093

      Mais encore:

      https://www.eau-et-rivieres.org/%C3%A9tat-des-lieux%C2%A0-des-rivi%C3%A8res-toujours-d%C3%A9grad%C3%A9es

      https://www.eau-et-rivieres.org/les-eaux-douces-ont-perdu-trois-quarts-de-leurs-poissons

      Allez j’arrête de vous flinguer le moral

      • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 semaine et 3 jours par Gégé.

      Peut être que votre stature de pêcheur a la mouche n,'est pas déterminée par la truite que vous pouvez attrapé, mais par la taille d'une truite que vous pouvez attrapé sans être déçu.
      John Giérach.

    • #98646
      sirius01
      Participant
      • 808

      La pollution empêche t’elle d’avoir des truites dans les rivières ?

      Et bien non ! Je connais un ruisseau en haut jura dans le lequel on peut voir encore des rejets domestiques faute de tout a l’égout sortir d’un bon nombre de maisons. Cela n’empêche pas qu’on fasse des cartons de truites et en plus il y aussi de très belles éclosions, comme j’en ai encore vu au mois de septembre. Une très légère pollution organique ne fait aucun mal, et même ce petit développement d’algues permet de servir de nourriture aux éphémères. j’ai vu cela sur la Charentonne normande cette forme de pollution et pourtant des éclosions de folie…

      Des exemples du même genre, j’en ai plein !

      Et en Bretagne nord, si j’en juge par ces cartes ça serait a vous dégouter, ou en tout cas ne pas parier sur un séjour. Et pourtant le Leff c’est bourré de truites ainsi que le Gouet et le Leguer ou j’ai fait de superbes pêche et l’année dernière un coup a près de 50 truites dans l’après midi avec des gobages partout.

      Alors quoi penser de la pollution ? Moi j’aurais tendance a croire que cela dépend du type de pollution, et que une eau totalement, ou trop propre ce n’est pas forcement un atout majeur. ;-)

    • #98647
      Gégé
      Participant
      • 1,093

      Et bien allons y, je trouve ton propos peu mesurer, sans doute tu ne réside pas en Bretagne,moi oui et j’y suis né

      Alors tu ne peux pas te fier a une sortie de temps à autre .d’autre part si tu lis les sources je n’ai rien inventé, mais si tu apprécie le lisier je te laisse libre de ton choix.

      Peut être que votre stature de pêcheur a la mouche n,'est pas déterminée par la truite que vous pouvez attrapé, mais par la taille d'une truite que vous pouvez attrapé sans être déçu.
      John Giérach.

    • #98650
      sirius01
      Participant
      • 808

      Je ne nie pas la pollution, bien sur, mais faut croire qu’elle n’a pas forcement un impact partout, ou n’est pas uniformément répartie. Il y a des rivières ou secteurs de rivière qui semblent plus épargnés.

      Je ne réside pas en Bretagne, mais j’y pêche depuis 2 ans dans les rivières aux alentours de Lanvolon, Guigamp, Belle Ile et un ami possède une maison là bas et y pêche lui depuis très longtemps. J’apprécie pas plus l’odeur du lisier qui nous empeste les narines bien souvent. Mais mon constat et celui de mon pote est le suivant; il y a beaucoup de truites dans les secteurs cités et Eric Hamon, guide de pêche, nous le confirme en plus. Il n’en a pas toujours été ainsi, et il faut souligner le remarquable boulot  qui a été fait depuis quelques années par les associations. Prendre une moyenne de 15 à 25 truites par après midi a la naissance ( ;-) ) du Leguer c’est plutôt pas mal pour une rivière soi disant massacrée par les lisiers. Mais sur une rivière comme ça, si cela arrive c’est que les truites existent, et a mon avis il ne s’agit pas d’un coup de chance au passage, car ça m’arrive souvent ainsi que mon pote.  Moi je vois ce que je prends, ensuite chacun pense ce qu’il veut.. :-)

      Par contre, je me suis aussi tapé – en Aout dernier – une quasi bredouille sur le parcours nokill situé a la place de l’ancien barrage de Kernansquillec ! Comme quoi les nokill … :unsure:

    • #98655
      Gégé
      Participant
      • 1,093

      Les no kill n’ont rien à voir , l’été les poissons sont descendu et si tu pêche le haut , tu n’as quasi aucune chance, quand a la source du léguer elle n’existe tout simplement pas, tu demanderas à Eric hamon pourquoi.

      Peut être que votre stature de pêcheur a la mouche n,'est pas déterminée par la truite que vous pouvez attrapé, mais par la taille d'une truite que vous pouvez attrapé sans être déçu.
      John Giérach.

      • #98660
        sirius01
        Participant
        • 808

        Je n’est pas parlé de source, mais de “naissance” du Léguer qui est formé par le Guic et ce que les bretons appellent encore le Guer. Je sais qu’il se nomme Léguer après Belle Isle. Mais il y a discorde aussi la dessus .. Mais c’est un autre sujet ;-)

        Je pêche principalement en aval de belle isle, et il y a de la truite en pagaille.

        On oubliera pas non plus que le Léguer est classé rivière sauvage et aussi “en bon état écologique”. Ce que je crois volontiers !

         

         

         

    • #98656
      Philippe
      Participant
      • 814

      Gestion patrimoniale, Alevinage et Halieutisme

      La première une nécessité sur des secteurs préservés , mais gestion souvent trop rigide (je prendrais la Sioule en exemple ou ce type de gestion a depuis quelques années atteint ses limites ) Moins de poissons , moins de prises et en gestion patrimoniale sacralisée pourtant.

      L’alevinage en soutien s’inscrit dans le cadre d’une population qui souffre , l’ombre en est l’exemple,  ou la cohabitation des deux espèces en première catégorie fait que l’ombre est pris sans scrupule sur le frai. Egalement dans le cadre de la faiblesse d’une génération qui a connu un traumatisme , pollution ayant entrainée  la disparition d’une partie de la population avec impact direct sur la reproduction.

      L’halieutisme qui vise à satisfaire le pêcheur à la recherche de belles prises et populations bien représentées. Cet halieutisme s’inscrit dans un contexte économique non négligeable (guide, gites etc).Les lâchers occasionnels permette également de préserver la population locale dans le cadre de prélèvement.

      Complexe… pour ma par je me satisfait de prise modeste sur une petite rivière sauvage mais ne boude pas mon plaisir sur de belles arcs introduites en rivières.

      ( à suivre)

      • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 semaine et 3 jours par Philippe.
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    • #98859
      Gégé
      Participant
      • 1,093

      Sirius

      Le léguer est formé par deux rivières, le Guer et le guic, et non pas le guer qui se nommerai le guic parfois, les deux se rejoignent a belle Ille, pour le reste je connais quand même , ayant participé à la rédaction de “rivières d’armorique” voilà pour ton info.

      Peut être que votre stature de pêcheur a la mouche n,'est pas déterminée par la truite que vous pouvez attrapé, mais par la taille d'une truite que vous pouvez attrapé sans être déçu.
      John Giérach.

    • #98861
      sirius01
      Participant
      • 808

      Excellent livre, que je lis volontiers !

      Mais pour en revenir a cette parenthèse hors sujet, il y a vraiment de la truite, le Leguer est riche en truites. Et que même au pays de l’élevage porcin, il y a des “enclaves” préservées et qui méritent pas la réputation généralement admise d’être des égouts a ciel ouvert. Il y a encore bon nombre de cours d’eaux en Bretagne qui valent la peine et ou les efforts fournis par les associations doit être souligné, ne serait-ce que par respect pour les nombreux bénévoles qui transpirent pour redonner une vie a ses rivières trop longtemps maltraitées. Mais j’ai bien conscience que c’est pas partout pareil, malheureusement.

    • #98874
      Gégé
      Participant
      • 1,093

      je vais boucler la parenthèse Sirius

      Bien sur que la Bretagne qui souffre de nourrir une bonne partie de la France souffre de son agriculture intensive mais elle a une sacrée résilience et ses truites aussi.

      Bien évidemment elle n’est pas recouverte de lisier et que ses rivières sont encore belles et souvent poissonneuses, j’ai sillonné la France en toute saison ou presque et je me suis souvent ennuyé des journées entières a espérer un beau poisson.ici ils sont petits en moyenne mais nombreux.

      J’ai forcé le trait au niveau pollution actuelle,même s’il y a du vrai , tu n’as pas tord en disant que la pollution organique profite parfois aux poissons, on connais aussi les truites de la nives qui se nourrissaient des nouilles échappées des restaurants riverains et bien d’autres exemples, on sait qu’elles adore le fromage, c’est moins prestigieux qu’une éphémère mais pour elles c’est bon.

      le Léguer j’y suis tous les ans, il y a quarante ans était un égout a ciel ouvert, le trieux idem, les combats mené a l’époque , j’en étais aussi on mis a genoux l’ abattoir de Guerlesquin qui lassé de payé des avocats et des amendes a fini par faire une station d’épuration.d’autres exemples se sont répété ailleurs et sans la création de l’asso “eaux et rivieres de Bretagne” nous ne pêcherions plus.

      Il existe comme tu le dis encore de petits paradis, pas tous connus ou cité dans les médias et c’est tant mieux, quand a ceux qui pense que la Bretagne est un immense champ d’immondices, je les laisse a leur ignorance, leur jugement atif et leurs rivieres vides , de toutes façons c’est complet ici. quand a nous les locaux nous savons la douceur de nos soirées de printemps au fond de nos vallées.

      Alors la pollution et bien d’autres méfaits sont présent mais pas partout tu as la raison,la disparition des insectes aquatiques elle, est une généralité ,sauf encore une fois aux bonnes périodes, il faut être présent.

      le plus inquietant est “combien de temps encore” la nature résistera t’elle a la pression du profit a outrance, a la politique qui annule les mesures de protection une a une!! a mon avis au train ou vont les choses guère plus d’une génération maximum deux.

      Entre les pulvérisateurs de mais et de  choux -fleurs, les pietres oppositions actuelles laisseront les rivières mourir a petits feux a moins que les poissons ne s’enquièrent de la voix qui les ferait crier comme des agneaux que l’on égorge.

      Peut être que votre stature de pêcheur a la mouche n,'est pas déterminée par la truite que vous pouvez attrapé, mais par la taille d'une truite que vous pouvez attrapé sans être déçu.
      John Giérach.

    • #98875
      sirius01
      Participant
      • 808

      le plus inquietant est “combien de temps encore” la nature résistera t’elle a la pression du profit a outrance, a la politique qui annule les mesures de protection une a une!! a mon avis au train ou vont les choses guère plus d’une génération maximum deux.

      :good:

      Dieu seul le sait ….

      Mais rien n’est perdu, le fait que les politiques annulent certaines contraintes, ne donne pas non plus un blanc seing ou tout sera permis. Les pressions tout azimuts sont très forte, sur les agriculteurs, et elle le sera de plus en plus quoi qu’ils en pensent.

    • #98878
      pierrotlepecheur
      administrateur
      • 7,016

      le plus inquietant est “combien de temps encore” la nature résistera t’elle a la pression du profit a outrance

      Ne t’inquiète pas, mon Gégé, la nature résistera; c’est nous qui allons exploser en vol.

      La nature est certes bien mal en point, mais elle est d’une résilience exceptionnelle. Elle se borne, pour l’instant, à nous envoyer des signaux dont n’ont cure ceux qui sont aux manettes des grandes multi-nationales de tous poils. Ceux qui n’ont pour seule philosophie que d’engranger du pognon coûte que coûte. Certains d’entre-eux sont d’ailleurs froidement lucides (pour être polis) puisqu’ils ils sont convaincus d’un effondrement imminent et tentent de se préparer, grâce à leur fortune amassée, un échappatoire sur d’autres planètes.

      Mais comme rien n’y fait, cette nature finira par violemment reprendre ses droits. C’est imminent et c’est là que ça fera mal car ces changements de modes de vie, que nous aurions pu faire de gré, nous allons les faire de force, avec tout ce que ça va impliquer comme régression pour notre civilisation.

      Mais après tout, cette issue, maintenant inévitable d’ailleurs pour bon nombre de scientifiques lucides, ne serait-t’elle pas un mal pour un bien ?

      • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 jours et 15 heures par pierrotlepecheur.
      • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 jours et 15 heures par pierrotlepecheur.

      A la fin, toutes choses viennent se fondre en une seule, et au milieu coule une rivière. La rivière a creusé son lit au moment du grand déluge, elle recouvre les rochers d'un élan surgi de l'origine des temps. Sur certains des rochers, il y a la trace laissée par les gouttes d'une pluie immémoriale. Sous les rochers, il y a les paroles, parfois les paroles sont l'émanation des rochers eux-mêmes.
      Je suis hanté par les eaux (Norman Maclean)

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