Gestion patrimoniale vs gestion halieutique . Ou est le bon critère ?

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  • Ce sujet contient 7 réponses, 5 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Gégé, le il y a 25 minutes.
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    • #93844
      Timtim38
      Participant
      • 968

      Ça fait un paquet d’années maintenant que la gestion patrimoniale est mise en place dans certains départements . Chez moi en Isère ,à vrai dire c’est un peu la norme . Quasi toutes les rivières sont gérés de cette façon .Les populations varient peu d’une année  sur l’autre si on écarte les pollutions ponctuelles et celles liées au fonctionnement des barrages hydroélectriques.

      Je vois une exception avec le Guiers qui coule en Chartreuse, en montagne sur sa partie amont et en piémont sur l’aval avant la confluence avec le Rhône. Il nait de la confluence du Guiers mort et du Guiers vif.

      Jusque dans les années 2010 le Guiers était « soutenu »  par des alvinages comme c’était la norme à l’époque. La densité de poissons était là ,la pêche agréable, et la fréquentation bien marquée .

      Dès l’instauration de la gestion patrimoniale, les populations de truites et d’ombres se sont écroulées sur la partie basse et intermédiaire. Elles ne se sont jamais reconstituées depuis.

      Les opérations de restauration de la continuité écologique et les nombreux travaux d’aménagement sont restés sans effet. ( Pose de blocs,modification du lit dans les zone à faible auteur d’eau à l’étiage etc…)

      Le critère « rivière en bon état écologique » ne paraît pas être le bon pour assurer une densité de poisson en l’occurrence même minimum…

    • #93846
      Fbordach
      Participant
      • 152

      C’est un débat sans fin et qui bien souvent prend en compte d’autres facteurs externes.

      je pêche régulièrement sur deux bassins en patrimonial, l’un dans l’Orne, l’autre dans les Vosges.

      Celui dans l’Orne est poissonneux sans plus, on y fait de belles pêches cependant (jusqu’à un douzaine de belles truites en une demi journée) mais le plus souvent en nymphe. L’autre me rappelle la Meurthe des années 80, en deux heures, en sèche uniquement il n’est pas rare d’attraper une quinzaine de truites maillées et d’en décrocher autant, en nymphe sur les même parcours c’est le double de prise…

      La différence, lorsque l’on discute avec les personnes qui gèrent les deux bassins c’est qu’un des cours d’eau est en zone agricole, l’autre non et en plus difficile d’accès pour les fainéants…

    • #93851
      Timtim38
      Participant
      Participant
      • 968

      Un parcours ou tu peux faire 12 belles truites sauvages en quelques heures est loin d’être la norme en France. La gestion patrimoniale dans ce cas  se justifie pleinement à mes yeux.

      Sur le Guiers, en faire 2 en sèche relève de l’exceptionnel . Je dirai même que la “taule” est le quotidien du sècheur…

      En nymphe c’est meilleur  bien sûr ,mais il faut pilonner pour faire 2 ou 3 poissons.

    • #93852
      Oliv19
      Participant
      • 150

      Pour moi ce n’est pas une question de quantité.  je préfère ne faire qu’une truite sauvage même enchaîner les capot plutôt que d’en faire plein de lâchées. Ça ne m’apporte aucun plaisir .

       

      De toute manière perso c’est souvent que je pêche sans rien faire . Et au final je crois que grâce à ça j’apprécie encore plus mes prises

       

      C’est une question dont les réponses vont vraiment être variables en fonction des pêcheurs à qui ont s’adresse de mon point de vue .

       

      pour moi le côté que l’on appelle maintenant halieutique… c’est une vision de la pêche business … où il faut du rendement pour satisfaire … Pas du tout ma vision de la pêche. C’est à mon avis plutôt la gestion d’un mec qui gère un milieux artificiel , privé comme un réservoir.  Mais pas une gestion à avoir de la nature.

      • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 jour et 21 heures par Oliv19.
    • #93857
      Timtim38
      Participant
      Participant
      • 968

      pour moi le côté que l’on appelle maintenant halieutique… c’est une vision de la pêche business … où il faut du rendement pour satisfaire … Pas du tout ma vision de la pêche. .

       

      On est d’accord, il en faut pour tous les gouts. Moi les taules ça ne me fait pas rêver. Je comprends les gestionnaires de la pêche qui ont vu les jeunes pêcheurs délaisser la truite sur les parcours” sauvages” .

      A 100 balles la carte annuelle …pas trop un bon business non plus :whistle:

       

    • #93870
      Oliv19
      Participant
      • 150

      On est d’accord , c’est ce que je disais chacun sa vision . La mienne  est bien différente

       

      Perso des jeunes pêcheurs j’en ai toujours vu plein à Nantes ou en Bretagne . La pêche au leurre c’est beaucoup de jeunes pêcheurs.  De jeune youtubeurs aussi qui alimentent la dynamique.  C’est comme ça que ça fonctionne la jeunesse .

      Il me semble même que les chiffres ont plutôt tendance à augmenter pour le nombre de jeune à la pêche en France .

       

      Bref chacun ses avis une situation peut être bien différente d’un coin à un autre.

       

      Ici au bord de la Dordogne c’est sur que c’est plus la même.  Une grosse majorité de pêcheurs à la mouche dont pas mal qui viennent de loin . A la retraite avec des moyens.

      Les jeunes ici ils partent vite en zone urbaine pour leurs études et pour du boulot après.  C’est donc pas le gros des troupes  locales …

      • Cette réponse a été modifiée le il y a 20 heures et 38 minutes par Oliv19.
      • Cette réponse a été modifiée le il y a 20 heures et 36 minutes par Oliv19.
    • #93886
      Ms25210
      Participant
      • 745

      Une question récurrente, les parcours patrimoniaux ont leurs adeptes et leurs détracteurs…

      J’ai la chance de pêcher sur des parcors qui ont cette gestion :

      Le Doubs frontière et le Dessoubre (avec son affluent la Reverotte).

      Quand ont voit la population piscicole, il serait abérrant de faire des déversements de surdensitaires.

      Même si il y a toujours des gens qui le voudrait pour pouvoir faire des sessions avec de très nombreux poissons au dessus de 50… à ceux là, je leur dit laisser ces rivières, aller pêcher à l’étranger ;-)

      Il reste de nombreux poissons au dessus de 45, mais ils se méritent.

       

      Sur les autres parcours du Doubs, Cusancin, vu la température de l’eau, les niveaux, il n’y a pas d’autres solutions que de mettre des bassines, je le reconnais.

       

      Il y aura toujours des insatisfaits.

      Il n’y a pas de règles absolues, c’est vraiment au cas par cas.

      Si la pêche est une religion, la pêche à la mouche est le paradis

    • #93888
      Gégé
      Participant
      • 1,034

      <p style=”text-align: left;”>Le sujet est compliqué par la situation de chacun , ici en Bretagne c’est assez contrasté,certaines rivières se suffisent a elles mêmes notamment a l’ouest, d’autres sont quasi désertes a l’est et ne sont plus pêchée qu’à l’ouverture des bassines.</p>
      Ce que je constate c’est que les pays qui attirent les pêcheurs (. Moucheurs) n’hésitent pas et pourtant ils ont une éthique forte en la matière, les Balkans ,l’Autriche et bien d’autres,même le celebre Idaho bassine,mais oui, dans beaucoup d’endroit la gestion patrimoniale ne soutien pas la pression de pêche, c’est un fait.

      Quand je vois les linéaires de seconde catégorie totalement désertes de poissons et de pêcheurs, je me dis que la gestion n’y est pas. Certaines appma l’on compris et y mettent des arcs ,du coup ça peche( ex: l’Aude en seconde)

      Libre à chacun de pêcher des rivières vides,en regardant les fleurs et le oiseaux,moi les bredouilles ça va un moment mais je ne suis pas là pour ça.

      Donc là où les rivières se suffisent encore,laissons faire la nature, ailleurs ( et R.Rocher le disait en sont temps, je  le cité: faudra t’il attendre que le bon dieu fasse pleuvoir des truites dans nos rivières?)

      Allons y avant de devoir choisir entre pêcher dans le vide,ou pêcher des poissons de déversement.

      Les pêcheurs comme toutes espèces devrons s’adapter aux conditions nouvelles sous risque de disparaitre
      <p style=”text-align: right;”>Comme les poissons.</p>

      "connaitre est louable, transmettre est sans égal"
      GéGé

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