Hookless fly fishing : La pêche sans hameçon

Salut

perso, pas vraiment prêt pour être franc. Je n’ai jamais réfléchi à l’apport que cette pratique pourrait avoir pour le poisson , pas en terme de “souffrance bien-sûr , mais sur l’impact sur les populations.  Ne pas vivre le  combat avec le poisson engendrerait chez moi une forme de frustration dans  l’acte de pêche que je n’ai pas ressentie  avec le no kill.

Je crois que  je préférerais me priver de temps de pêche plutôt que du plaisir qu’elle procure dans son ensemble. Même si le parallèle n’est pas très fin, ce serait comme manger plusieurs fois dans des  restos moyens,plutôt qu’une seule à une table renommée.

Je dois avouer avoir  une certaine expérience du “hookless fishing” sur la pêche de l’ombre et que j’ai du mal à en tirer satisfaction. Et  pourtant avec ce poisson , le faire monter est parfois déjà un défi …

• Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 8 mois par Timtim38.

Timtim38 wrote:

Ne pas vivre le  combat avec le poisson engendrerait chez moi une forme de frustration dans  l’acte de pêche

Pour moi, tout est dit, ou presque. L’art de leurrer un poisson n’est q’une des pièce du jeu.

Ce jeu commentce pour moi par réflechir aux modèles de mouches que je vais monter, par les monter, en offrir a des amis, discuter avec eux des améliorations à y porter, prévoir avec eux le moment ou l’on va se retrouver, le (ou les) retrouver au bord de l’eau, parler de tout et de rien, être heureux de se retrouver enfin, puis observer, en parlant, entrer dans l’eau et commencer à pecher, le ou les voir leurrer et combatre un poisson, voir leur sourire une fois à l’epuisette, partager ces moment d’une grande simplicité, mais tellement forts et pourvus de sens, et puis, ensuite, sortir de l’eau et se rejouir de poursuivre cette connivence  devant un verre ou un morceau de bon fromage.ou encore une boite de pàté maison,  continuer de deviser avec lui/eux de la pêche, de tout ce qui est afferent, et également de sujets totalement différents….Pour moi, la pêche (a la mouche), c’est cela. C’est un tout, ou chaque piece à sa place, ou y aller seul ote à l’ensemble son sens profond…

Et si un maillon de cette chaine est absent, alors, je trouve que la chaine perd de son sens….

Alors, je comprend le point de vue, mais, selon moi, il réduit cette chaine si riche  a un seul challenge: faire monter un poisson sur une imitation.

Je ne suis pas pret à franchir le pas.

• Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 8 mois par Casa.

Idem,pour moi …

Celà étant dit… Les japonais pratiquent depuis pas mal de temps,ce mode pêche,ils ont commencé sur le thon…

• Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 8 mois par Denis 06.

Danslapellicule16 wrote:

Pour ma part, le fait de leurrer le poisson est 90% du plaisir de la PALM. Et je m’en contenterais très bien.

Chacun son truc……, pour moi aussi leurrer un poisson est primordiale mais le sentir frétiller au bout de la canne fait aussi partie de l’acte de pêche qu’il soit remis à l’eau ou mangé. Par contre codifier ce genre de truc faut arrêter les conneries, libre à chacun de pratiquer comme il le veut dans le respect du poisson, voir d’arrêter de pecher carrément comme cela on est sure de pas tresser le poisson et c’est peut être ceux qu’il y a de mieux à faire pour ceux qui se posent trop de questions sur l’impact de l’acte de pêche sur le poisson. Continuer avec ce genre de réflexion c’est donner du grain à moudre au spécisme et autre écolo tordu qui veut interdire la pêche surtout en NK.

• Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 8 mois par Eric 06.

Bonjour,

Je rejoins Danslapellicule16 car, pour moi aussi, la majorité du plaisir est dans la traque plutôt que dans la prise.

Globalement, je trouve plus compliqué de leurrer le poisson que de le combattre

Un très bon sujet

Mais en ce qui me concerne, je ne suis pas prêt car il me serait très frustrant de devoir me passer de ce que je considère comme la finalité de la pêche à la mouche, même si je prends un immense plaisir dans tout ce qui gravite autour, avant, pendant et après.

Le ferrage d’un poisson, le combat et la remise à l’eau sont pour moi l’aboutissement d’un acte de pêche qui procure à certains de mes sens une jouissance dont je n’imagine pas devoir me passer.

La pêche du Gave d’Oloron, comme sans doute bon nombre de rivière, est assimilable à une traque des poissons à vue. Cette traque peut durer sur plusieurs parties de pêche,  voire sur une saison complète, et ce pour un seul et même poisson récalcitrant. Certains d’entre eux arrivent à me hanter jusqu’au au moment où, de temps en temps, je suis gagnant et peut enfin caresser un de mes rêves.

La plupart du temps, ces truites du Gave sont des gros poissons, et il est fréquent d’en rater, d’en décrocher ou de casser avant de réussir le coup de ligne parfait. Sans hameçon, il me semble donc que toute cette magie n’existerait plus.

Anonyme wrote:

Globalement, je trouve plus compliqué de leurrer le poisson que de le combattre

c’est à voir ça, de plus tant que l’on n’a pas le contact avec le poisson, rien en nous dit qu’il a vraiment pris la mouche.

Autant arrêter de pêcher

re

En pêche à vue, de bonnes polarisantes permettent d’appréhender la justesse de notre approche.

il m’arrive régulièrement de ne pas ferrer et laisser recracher le poisson

De plus c’est beaucoup moins stressant et blessant pour nos camarades de jeu

Anonyme wrote:

il m’arrive régulièrement de ne pas ferrer et laisser recracher le poisson

Oui, sujet intéressant .Ca prouve que les sources de satisfaction ou de perception de  “tâche accomplie”  varient  d’un pêcheur à l’autre. Chez moi,  le gobage ou  l’engamage déclenche une pulsion incontrôlable de ferrage, suivie d’un rictus cruel indéfinissable… ou d’un PUTAIN  RATEEEEE  !!! là avec son rictus propre

Cela part d’une bonne mentalité, mais pêchant de manière traditionnelle depuis longtemps, un époque où il était de mise de pêcher pour se nourrir, je pêche de plus en plus sans ardillon. Et avec des fils non fragiles, pour écourter les combats, et ne pas laisser un poisson abimé, et avec un fil qui va trainer et, peut être, le paralyser et le faire mourir inutilement. Mais qu’importe de choix de chacun d’entre nous, le principal est d’aller dans le bon sens, un meilleur bien être, et une meilleure vie pour les poissons… et la nature en général… Actuellement, aller pêcher des poissons acculés dans une flaque d’eau, et affamés, n’a aucun intérêt..

Jeep28 wrote:
il m’arrive régulièrement de ne pas ferrer et laisser recracher le poisson.

Très bonne idée, également.

• Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 8 mois par Cornélius16.